Après le succès sans précédent du spectacle Genesis Revisited, Steve Hackett, l’ancien guitariste du groupe Genesis, présentait le 28 novembre dernier, au Grand théâtre de Québec, une version renouvelée de ce spectacle nommé Genesis Extended. 2 h 30 d’exaltation, de nostalgie, de pur bonheur pour les vrais fans de Genesis!
C’est dans une ambiance survoltée et une salle presque comble, jusqu’au dernier balcon, que Steve Hackett et sa gang sont montés sur scène à 20 h dans la grande salle Louis-Fréchette, où en majorité les baby-boomers ont acclamé leur idole. C’était une dernière occasion pour les vrais fans du groupe progressif britannique de voir un spectacle complet des classiques de Genesis. Une expérience inoubliable!
La tournée Genesis Extended présente des pièces similaires à Genesis Revisited, mais avec quatre ou cinq pièces différentes que Hackett n’avait pas pu jouer au cours de la populaire précédente tournée.
Voici la liste des chansons
Intro/Dance On A Volcano
Squonk
Dancing With the Moonlit Knight
Fly On A Windshield
Broadway Melody 1974
The Return Of the Giant Hogweed
Fountain Of Salamacis
The Musical Box
I Know What I Like
Portion acoustique (avec des bouts de pièce comme Second Chance, Sleepers, Nomads, Every Star in the nights sky)
Horizons
Firth Of Fifth
Lilywhite Lilith
The Knife
Supper’s Ready
Rappel:
Watcher Of The Skies
Los Endos
Accompagné de Roger King aux claviers, de Gary O’Toole à la batterie, aux percussions et au chant, de Nick Beggs à la basse et guitare 12 cordes, de Rob Townsend au saxo, flûte, clarinette, flûte traversière et percussions, ainsi que du chanteur Nad Sylvan (Agent of Mercy), Steve Hackett a donné aux gens de Québec toute une gamme de frissons avec la présentation d’un spectacle grandiose! À tout moment, on pouvait voir les gens (en grande majorité des hommes) bière à la main, secouer la tête en suivant le rythme de la musique. À plusieurs occasions, les gens ont chanté spontanément avec le chanteur, comme sur la pièce très attendue Dancing with the Moonlit Knight (de l’album Selling England by the Pound) et The Musical Box (de l’album Nursery Crime), qui ont également entrainé de multiples ovations debout et cris de joie des fans invétérés dans la salle.
Steve Hackett a plusieurs fois pris le micro entre les chansons, pour parler brièvement en français et introduire ses chansons. «Bonjour Québec. Vous êtes toujours merveilleux. Je m’excuse si je lapse en anglais… vous pouvez chanter svp..»
Pour le reste, Hackett, toujours en avant-scène, s’est fait plutôt discret, en bougeant peu, mais en jouant avec intensité et passion. Tout un talent, une force tranquille dans le groupe. Il a séduit le public avec sa guitare à plusieurs moments, que ce soit dans les finales de pièces, les solos endiablés, mais surtout dans la portion acoustique, à la mi-spectacle, où, seul sur scène, assis, Steve a interprété tout doucement des morceaux de pièces variées. Magique!
Pour sa part Nad Sylvan, le chanteur, est celui qui était le plus flamboyant, le plus théâtral du groupe. Il semblait s’amuser royalement à reprendre des pièces qu’ont popularisées tour à tour Peter Gabriel et Phil Collins. À quelques occasions, ce fut le batteur Gary O’Toole qui a chanté, parfois seul, comme sur Broadway Melody 1974 et sur Fly on a windshield (de l’album The Lamb lies down on Broadway) où le bassiste Nick Beggs jouait du Chapman stick, également en duo avec Nad, sur The musical Box et la dernière pièce avant le rappel Supper’s ready, ce mélange des genres et des rythmes qui dure plus de 20 minutes. Les gens ne tiennent plus en place et se lèvent pour chanter et danser sur les côtés de la salle.
Mais celui qui m’a le plus impressionné et m’a littéralement fait craquer, c’est Rob Townsend, avec ses étonnantes performances à la flûte traversière, la clarinette et le saxo. Une énergie débordante et surtout, un son habile et fascinant qui m’a jeté par terre, surtout dans ses solos de saxophone et de flûte sur la pièce I know what I like.
Au niveau des éclairages, les jeux de lumière suivaient très bien les mélodies, les changements de rythmes, et mettaient en évidence chacun des musiciens dans leurs solos. Un des moments forts de jeux de lumière survient au début de la pièce The Musical Box, alors que toute la salle est illuminée par des éclairages hallucinants! C’était superbe à voir du haut de la section de la corbeille.
On peut dire que ce spectacle grandiose de cette légende du rock progressif a su plaire au public de Québec, qui a pu entendre une dernière fois les classiques du groupe progressif britannique Genesis.
Pour ceux qui l’ont manqué, Steve Hackett et son band seront à Montréal le 29 novembre et à Gatineau le 30 novembre pour présenter cette tournée Genesis Extended qui se veut également une occasion en or de célébrer le succès du coffret CD/DVD Genesis Revisited – Live at Hammersmith, lancé l’an dernier.
Galerie de photos du spectacle : http://www.petermarcoux.com/steve-hackett-grand-theatre-2014/
http://www.grandtheatre.qc.ca/
pour la liste des autres dates de la tournée mondiale :
www.hackettsongs.com/tour.html
Crédit photos : Peter Marcoux
