Pour les gens de Québec qui suivent les shows d’humour, Fred n’est pas un petit nouveau. En effet plusieurs l’ont découvert dans un des spectacles du Grand Rire et sont revenus le voir le mercredi 3 décembre lors de son passage dans la très belle salle du Théâtre Petit Champlain puisqu’ils l’avaient bien aimé. Pour les autres, l’humoriste a été une belle découverte, même si Fred Dubé exerce son métier depuis dix ans déjà.
Fred nous propose un spectacle audacieux et diversifié. Il n’aime pas les cancres, et il prétend preuve à l’appuie que l’ignorance fait plus de victimes que le cancer. Il nous brasse la cage avec les idées toutes faites que nous avons sur à peu près tous les sujets.
Son humour grinçant n’est pas à prendre au premier degré, il faut y apporter les nuances appropriées et on doit être vif d’esprit pour suivre son débit assez rapide de mots à la minute. Il commence en nous présentant Raymond au son (en disant que ça doit être un muffin au son). Il donne déjà le ton à la soirée et à sa dégaine cervicale.
Tous les sujets y passent. L’hiver qu’il aime, le terrorisme et les idées qu’on s’en fait, la spiritualité, la culture et les médias de masse, le magasinage, les assurances contre le cancer, le marketing, la liberté, l’amour, le couple, l’alimentation, et la politique bien sûr.
J’ai trouvé que Fred Dubé se démarquait des autres humoriste par ses références à plusieurs sujets différents comme la pyramide de Maslow, les références aux personnages comme Einstein, Gandhi, Hamlet, etc. mais en déformant un peu l’information dans le but de nous faire rire. Là où je l’ai trouvé encore meilleur, ce sont ses jeux de mots qui s’enchaînent ; un peu à la façon de la chanson « Trois petits chats ».
Crédit photo: Marie-Josée Boucher
