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Cet été sur la Place des Festivals à Montréal, ils étaient près de 100 000 à chanter en chœur les refrains de Le feu sauvage de l’amour ou de Bonjour la police, laissant les gars de RBO complètement bouche bée. Alors que l’aventure ne devait durer qu’une seule fois, André Ducharme, Bruno Landry, Yves P. Pelletier et Guy A. Lepage s’offriront à nouveau cette frénésie en reprenant le spectacle The Tounes deux soirs au Centre Bell, rien de moins. Un lieu choisi en toute logique à en croire les acolytes, qui prétendent que ça prend au moins 10 000 personnes pour enterrer la voix de Guy!
IL SE SOUVIENT
Le Canadien a perdu l’un de ses plus célèbre Glorieux cette semaine. Pour Serge Savard, Jean Béliveau a été une idole, un coéquipier, un collègue et un grand ami. Dans les derniers instants de sa vie, Jean Béliveau lui a révélé vouloir qu’on se souvienne de lui comme un gars d’équipe. Serge Savard se souviendra pour sa part de la droiture de l’homme, qui incarnait et imposait le respect. Enfin, il témoigne de la marque indélébile qu’il a laissée dans le sport et la culture populaire.
DE LA COMÉDIE À L’HUMOUR
En présentant un tout premier spectacle, Valérie Blais fait revivre la Valérie de la série Tout sur moi, qui avait charmé avec ses répliques assassines et son tempérament en montagnes russes. Sur scène, la comédienne se prête à un exercice d’autodérision qui lui fait un grand bien, surtout que le contact avec le public n’a jamais été aussi direct. Ne cadrant pas tout à fait dans le moule de l’humoriste, la nouvelle venue préfère se décrire comme monologuiste. Souffrirait-elle du syndrome de l’imposteur? Pas du tout!
COUPABLE D’ÊTRE NON COUPABLE
David McCallum a passé 29 ans derrière les barreaux avant d’être innocenté par la justice américaine d’un meurtre qu’il n’a pas commis. Les motifs qui l’ont entraîné en prison, son cheminement derrière les barreaux ainsi que la détermination des cinéastes Ray Klonsky et Marc Lamy pour soutenir sa remise en liberté sont tout aussi fascinants. Mais ce qui impressionne le plus, c’est la totale résilience de l’homme, qui savoure sa liberté sans amertume, le cœur et l’esprit ouverts à rattraper le temps perdu…
AU-DELÀ DES APPARENCES…
Dénoncer le culte de l’inatteignable perfection et de la beauté plastique, Léa Clermont-Dion en fait une obsession. C’est dans cet esprit que lui est venue l’idée du documentaire Beauté fatale dans lequel elle explore les limites de la quête de beauté et de l’acceptation du vieillissement chez des femmes de divers horizons. Mitsou est l’une d’entre elle. Elle y confie les dérapages qui l’ont menée à souffrir de troubles de l’alimentation et qui l’ont poussée à recourir à la chirurgie esthétique à l’âge de… 20 ans. Comme quoi il ne suffit pas d’être belle pour être bien dans sa peau.
L’INEFFAÇABLE SOUVENIR DE POLYTECHNIQUE
Chaque 6 décembre depuis 1989, elles se souviennent de la tragédie qui les a frappées de près, alors qu’elles se trouvaient à Polytechnique. Nathalie Provost, qui a échappé aux balles de Marc Lépine, se réjouit que le féminisme se ravive dans notre société, alors qu’on a mis tant de temps à accepter sans équivoque que la tragédie de Polytechnique fût un crime contre les femmes. Pour Michèle Thibodeau-DeGuire, la plus belle évolution tient dans les chiffres. Des quatre femmes qu’elles étaient en 1958 à Polytechnique, elles sont aujourd’hui plus de 2 000.
