En ce début d’année 2015, Julie Grenier publie son premier roman de fiction, La vie au pas de course, aux éditions Libre expression. Un roman sur l’amitié, la famille, le dépassement de soi et en fait un livre sur la vie et tout ce qu’on doit faire pour la vivre au maximum, la plus harmonieusement possible
Synopsis
Un soir d’été, Gabrielle et ses trois inséparables amies enfilent les verres de vin et refont le monde sous le signe de la rigolade. Soudain, elle remet en question leur bonheur tranquille en faisant une étonnante proposition : que chacune, dans la prochaine année, se déniche un défi, une quête. Gabrielle se met en tête de courir un demi-marathon l’été suivant, en dépit de son horaire surchargé de conjointe, de maman, d’amie et de patronne d’agence de pub. Puis, un jour, son petit monde bascule. Son année aura des allures de montagnes russes, et elle réalisera que la vie, une fête qui ne dure jamais assez longtemps, mérite d’être vécue au pas de course.
Ce livre m’a beaucoup interpellé, peut-être parce que je me suis reconnue plusieurs similitudes entre ma vie et celle du personnage principal de Gabrielle. La superfemme qui tente de concilier travail – famille, qui adore s’accomplir avec sa carrière, tout en adorant être maman de deux joyeux lurons avec un trop-plein d’énergie. Une femme qui s’organise, fait des listes, se lance des défis et garde les rênes de sa vie en main. Ce que j’adore aussi dans ce livre c’est de voir que malgré qu’on soit hyper organisés, il faut parfois lâcher-prise lorsque les imprévus, les épreuves, viennent chambouler nos plans, nos listes, nos défis qu’on s’est lancés.
Pour un premier roman, je dois dire que Julie Grenier n’a rien à envier aux auteures de renom. Elle a une plume très intéressante à lire. Une fluidité dans son propos, une facilité à nous décrire les situations et les émotions. Naturellement, vu que Gabrielle est quelqu’un qui vit à 100 miles à l’heure, on a souvent l’impression d’être essoufflés juste à lire tout ce qu’elle entreprend. On est souvent dans sa tête, à remuer avec elle ses pensées, ce qui donne une bonne vision, une bonne représentation de la sensation qu’on pourrait avoir d’être dans sa peau. Ce n’est pas reposant, mais comme je suis moi-même plutôt assez active comme elle, je me suis sentie rassurée dans l’idée que je ne suis pas seule comme elle.
En plus de raconter la vie de cette superwoman, l’auteure traite de l’amitié, de l’amour, la famille, la fidélité et la maladie. On s’amuse follement des 5 à 7 que s’organisent ces quatre amies ce qui n’est pas sans rappeler un peu, la série télé sexe à New York, où les quatre amies adorent le magasinage et le vin ou tout autre cocktail qui leur permettent de s’évader un peu de leurs problèmes quotidiens.
Il y a aussi beaucoup de moments émouvants avec le drame que vit la famille de Gabrielle et qui nous montre aussi ce que peut faire comme ravage la maladie, autant pour la personne malade que pour son entourage.
Ce roman m’a beaucoup plus, il m’a permis de découvrir une nouvelle auteure que je vais mettre dans ma liste des écrivains à suivre. C’est à la fois touchant, amusant et rafraichissant comme roman.
Diplômée de l’Université Concordia en administration des affaires, Julie Grenier a toujours œuvré dans le domaine des communications-marketing, notamment aux Galeries de la Capitale et, plus récemment, à Radio-Canada. Passionnée des mots et de la vie, elle adore son petit monde, lire et écrire toutes sortes d’histoires. Elle aime le ski et la course à pied, tout comme son personnage principal. La Vie au pas de course est son premier roman.
Date de parution : janvier 2015
Sujet : Littérature québécoise
Nombre de pages : 296 pages
Prix 24,95 $
Éditions Libre Expression
http://www.editions-libreexpression.com/