Une saison 2015-2016 en 11 escales théâtrales à Espace Libre

Une saison 2015-2016 en 11 escales théâtrales à Espace Libre
Une saison 2015-2016 en 11 escales théâtrales à Espace Libre

Plus qu’un théâtre, c’est Espace Libre !
Une saison 2015-2016 en 11 escales théâtrales !

Saison 2015-2016

8 septembre au 2 octobre 2015
Septembre
Nouveau Théâtre Expérimental

13 au 24 octobre 2015
Bibish de Kinshasa
Productions Hôtel-Motel

28 octobre au 14 novembre 2015
Spécialités féminines
OMNIBUS le corps du théâtre

18 novembre au 5 décembre 2015
Table rase
Transthéâtre et Collectif Chiennes

10 au 19 décembre 2015
La LNI s’attaque aux classiques
Théâtre de la LNI

12 au 30 janvier 2016
La vague parfaite
Théâtre du Futur

3 au 10 février 2016
Like Mother, Like Daughter / Telle mère, telle fille
Why Not Theatre (Toronto)

3 au 20 mars 2016
Animaux
Nouveau Théâtre Expérimental

10 au 19 mars 2016
Native Girl Syndrome
Lara Kramer Danse

5 au 30 avril 2016
Plywood
OMNIBUS le corps du théâtre

10 au 21 mai 2016
Pôle sud, documentaires scéniques
Anaïs Barbeau-Lavalette et Émile Proulx-Cloutier

Pour sa toute première saison à la direction artistique d’Espace Libre, Geoffrey Gaquère a choisi sept spectacles qui s’ajoutent aux quatre productions proposées par les directeurs des compagnies résidentes : Daniel Brière et Alexis Martin pour le Nouveau théâtre expérimental (NTE) et, Jean Asselin, Réal Bossé et Sylvie Moreau pour OMNIBUS le corps du théâtre.

Lors de cette première année, en plus de poursuivre la mission d’Espace Libre qui est notamment de repousser les limites du médium théâtral, Geoffrey Gaquère désire faire de ce théâtre un véritable espace libre pour la création et un lieu ouvert sur son quartier.

Zone de Texte: Photo : David OspinaGeoffrey Gaquère explique sa vision d’Espace Libre : « Situé au cœur des Faubourgs, au centre des quartiers populaires Sainte-Marie et Saint-Jacques, Espace Libre a élu domicile dans une ancienne caserne de pompiers. Cet édifice où, jadis, on garait les camions qui servaient à éteindre les incendies est devenu un brasier pour la création. Sa mission : soutenir des prises de paroles audacieuses tant sur l’art que sur le monde, favoriser l’expérimentation, la recherche, le dialogue interculturel et toujours, toujours vous présenter des aventures théâtrales où le plaisir s’accorde avec l’audace et la performance. Car c’est ça, Espace Libre, un pôle incontournable qui, depuis plus de 35 ans marque le paysage culturel; un lieu hors normes où chaque spectacle transforme la salle, vous donnant à chaque fois, à vous, spectateurs, l’impression d’entrer dans un nouveau théâtre.
Espace Libre est donc un point de départ, une rampe de lancement, une station spatiale d’où partent des artistes à l’assaut des nouveaux territoires de l’imaginaire. Si vous franchissez nos portes, c’est pour assister au spectacle de ces explorateurs et exploratrices qui s’élancent vers le ciel, en y lançant des questions — qui leur reviendront toujours en question — et qui réapparaissent, embrasés, tentant d’éclairer cette comédie dans laquelle nous avons tous un rôle à jouer. Bref, comme nos artistes, vous entrez ici, non pas pour oublier que vous êtes un être humain, mais pour vous rappeler que vous en êtes un. […] »

Dans cette prochaine saison, le directeur artistique d’Espace Libre veut mettre en place une nouvelle orientation inspirée de l’Article 27 de la Déclaration des droits de l’homme qui stipule que : « Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle de la communauté, de jouir des arts et de participer au progrès scientifique et aux bienfaits qui en résultent.»

Au cours des prochaines années, Espace Libre tentera un rapprochement citoyen avec les résidents de son quartier. Les détails de ces actions seront annoncés en ouverture de saison. Cela dit, Pôle Sud, documentaires scéniques, d’Anaïs Barbeau-Lavalette et Émile Proulx-Cloutier, est un première initiative qui vise à inscrire un « Spectacle de quartier » d’une façon récurrente dans la programmation régulière d’Espace Libre.
« Ainsi, tout en continuant à être attrayant pour ses artistes et étonnant pour son public, Espace Libre désire marquer son virage vers la quarantaine (parce que, oui, ça approche) en s’ouvrant davantage aux quartiers Sainte-Marie et Saint-Jacques. L’objectif : faire éclater la cloison qui existe entre un théâtre et son milieu immédiat, et ce, en remettant au cœur de l’art son utilité citoyenne. Car, si nous voulons que le citoyen soit solidaire de sa culture, il faut que la culture soit solidaire du citoyen. Le but n’est pas de changer le monde, ni le Québec, ni Montréal, mais plutôt de faire de ce lieu magique qu’est Espace Libre une halte ponctuelle dans la vie d’une communauté. »
Embarquement dès le 8 septembre 2015 pour un itinéraire composé de onze spectacles qui balisent large : théâtre documentaire, relationnel ou autobiographique, théâtre du corps, sans parole ou opératique, théâtre improvisé ou inspiré du courant cinématographique Dogma 95 et, enfin, théâtre mixte où humains et animaux se partageront la scène.

LE RETOUR DES HABITUÉS
Cette nouvelle saison voit le retour d’habitués d’Espace Libre. Evelyne de la Chenelière écrit et joue Septembre, une création du NTE, alors que Philippe Ducros, ancien directeur artistique du théâtre, s’associe avec Marie-Louise Bibish Mumbu, pour Bibish de Kinshasa, une production d’Hôtel-Motel. Après une série de laboratoires présentée au printemps 2015, le Théâtre de la LNI, avec qui nous partageons un fondateur, Robert Gravel, prend ses quartiers chez nous en décembre prochain avec La LNI s’attaque aux classiques.

SIX PAROLES DE FEMMES
Un large pan de ce parcours de saison fait place à la parole de femmes avec six spectacles aux démarches singulières.
Dans Septembre, Evelyne de la Chenelière relate l’histoire d’une mère qui s’abandonne à une rêverie ambivalente en contemplant une cour de récréation et les jeux rituels des enfants. Bibish de Kinshasa est une chronique autobiographique commentée de la journaliste et écrivaine congolaise, Marie-Louise Bibish Mumbu, tirée à même son roman Samantha à Kinshasa. Spécialités féminines d’OMNIBUS, où les interprètes sont également créatrices, abordent le délicat sujet du « mystère féminin ». Table rase, du Collectif Chiennes et de Brigitte Poupart, raconte un party de filles extrême où la vie et la mort seront conviées. Like Mother, Like Daughter / Telle mère, telle fille, du Why Not Theatre de Toronto, nous mène à la découverte de la communauté juive d’aujourd’hui et de la relation mère-fille, dans son universalité. Native Girl Syndrome de Lara Kramer Danse est une incursion dans la réalité underground des femmes autochtones itinérantes.

À LA RENCONTRE D’AUTRES COMMUNAUTÉS
Avec Pôle Sud, documentaires scéniques, le premier « Spectacle de quartier » d’Espace Libre, Anaïs Barbeau-Lavalette et Émile Proulx-Cloutier poursuivent la démarche amorcée dans le spectacle Vrais mondes présenté en mai 2014 à la Cinquième Salle, mais, cette fois-ci, avec des résidents issus du quartier d’Espace Libre.
Cette nouvelle création du tandem s’ajoute aux œuvres Native Girl Syndrome, Bibish de Kinshasa et Like Mother, Like Daughter pour former un cycle dédié à la diversité culturelle et aux humains qui composent le tissu social de notre cité.

UNE ANALYSE DE LA NATURE HUMAINE
Après L’assassinat du président et Épopée Nord, le Théâtre du Futur propose La vague parfaite, un théâtre opératique dont le décor est un camp de surf peuplé de douchebags narcissiques pour qui l’avenir écologique de la planète compte moins que l’avancement de leur bronzage. Avec Animaux, le NTE met en scène de vrais animaux et deux spécimens acteurs pour réfléchir aux questions suivantes : qu’est-ce qui fait de nous des êtres humains et où est le point de partage qui nous fait quitter l’animalité ?

LE CRI D’UNE JEUNESSE
Avec OMNIBUS, Réal Bossé pilotera Plywood, une œuvre autour de trois feuilles de contreplaqué, interprétée par des jeunes acteurs, qui brossera un tableau des désirs, des idéaux et des travers propres à la jeunesse. Bien que dans un autre registre, Table rase porte aussi le discours d’une jeune génération de femmes qui s’interroge sur le sens de l’engagement et de l’existence.

Geoffrey Gaquère conclut : « Un voyage, une aventure théâtrale humaniste, baroque et festive ponctuée cette saison par 11 spectacles, 11 escales dont 4 vous sont concoctées par nos compagnies résidentes, le Nouveau Théâtre Expérimental et OMNIBUS le corps du théâtre.
Le départ étant imminent, je vous invite à faire vos valises, à n’emporter que le strict minimum. Ici, point de GPS et de sentier balisé, mais, l’assurance d’emprunter des chemins inattendus. Dans quelques instants, nos portes s’ouvriront et, ensemble, nous partirons à Kinshasa ou dans les îles du Pacifique. Nous irons à la rencontre du règne animal. Dans la jungle de la ville, nous serons accueillis par nos voisins, nous visiterons des communautés de chez nous que nous connaissons si peu; nous explorerons leur histoire, leur art et leurs coutumes. Nous passerons par la cour de l’école où nous rencontrerons notre jeunesse qui bâtit l’avenir et nous entendrons une nouvelle génération de femmes qui réinvente le mot engagement.
À pied, à la nage ou sur une planche de surf nous irons vers la vie qui bouillonne avec, dans le cœur, l’audace des voiles gonflées par les vents…* »

* Extrait du poème Ode maritime de Fernando Pessoa

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