OH BOY! Premier Ep et « The Fall », la vidéo de « The Return of The Apes »

Oh boy!
Oh boy!

OH BOY! dévoile son premier Ep : The Fall, baignant dans l’electro pop de LCD Soundsystem et Giorgio Moroder, la new-wave de Kraftwerk et Depeche Mode, gardant les yeux rivés vers l’imagerie de Peter Saville (époque Joy Division / Factory Records.)

OH BOY! est un collectif lyonnais mélangeant son et image pour faire rimer Gotham City et CBGB. Entre création radicale et pluridisciplinaire, artistiquement hémorragique, le duo OH BOY! ne se présente pas, il s’expose. OH BOY!, c’est BEnn, amical et fertile, et SLip, introverti et savant, qui forment cette entité alternative. Musicalement aphrodisiaque, visuellement excitant, OH BOY! se découvre avec le clip non censuré de The Return of the Apes (A Race to Fame).

 

Création radicale, pluridisciplinaire, artistiquement hémorragique, intelligente sans être démonstrative. Une fresque sonore et pornographique sans les codes de l’industrie musicale ou des fabriques du sexe.

BEnn, amical et fertile et SLip, introverti et savant, forment cette entité alternative. Parmi les influences prolifèrent LCD Soundsystem, Kraftwerk, Blur, Radiohead, Hot Chip, Giorgo Moroder, CBGB, Factory, El Lissitzky.

Deux personnalités qui pourraient s’opposer voire s’annihiler, mais qui parviennent depuis plusieurs années à s’électriser et perturber la déontologie marketing du son et image. Apple Jelly, genèse de leur collaboration, témoigne de cette indépendance inventive.

A l’instar du Docteur Frankenstein, SLip découpe, greffe, mutile, associe les matières, les formes, les époques. Il expérimente autour des erreurs de l’ordinateur et l’aléatoire en travaillant sur la reproduction et le déphasage. Ses collages numériques lui permettent, entre autres, de participer à des projets comme la Ligue de Football Sans Tête et d’être exposé à NY au Guggenheim.

A l’image de Mister Hyde, BEnn est schizophrène, en réaction, sombre, une allégorie de l’hypocrisie sociale. Musicalement décomplexé, il est auteur, compositeur et interprète. Il approfondit ses recherches artistiques en peignant des pictogrammes et en travaillant le plastique. Sa réinterprétation des « cabanes » a particulièrement été appréciée par Agnès Varda.

Plus attentifs à l’opposition Atari/Amiga qu’à la guéguerre Blur/Oasis, ils se provoquent dès le lycée. Désaccords politiques, moqueries vestimentaires, divergences culturelles… Pendant que l’un craquait les jeux, l’autre stimulait sa libido en reluquant inlassablement «Hara Kiri ».

Néanmoins, une gémellité artistique évidente se dessine. Des chocs musicaux communs tels que Happy Mondays ou Joy Division amorcent cette union. Des artistes comme Warhol puis Basquiat viennent enrichir leur complémentarité. Pas étonnant que, quelques années plus tard, ces deux passionnés d’ordinateurs s’amusent à faire bugger le système établi.

Le 30 octobre, OH BOY! a sorti un EP de 4 titres intitulé « The Fall ». Musicalement aphrodisiaque, visuellement excitant, OH BOY! est un rut créatif où partouzent vision et audition.

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