La Valérie – Quand les vêtements changent – un EP et un lancement le mardi 24 novembre à la Ninkasi pour un 5 à 7 amical

La Valérie - Quand les vêtements changent
La Valérie – Quand les vêtements changent

Ayant vécu 3 ans dans la ville de Québec, La Valérie finaliste 2015 au concours Ma première place des Arts, (Valérie De Niverville) sera très heureuse de revoir son monde de Québec pour partager gratuitement le lancement-spectacle de son EP et piquer un brin de jasette.

En écoutant le mini-album, j’y ai découvert une musique douce avec des envolées musicales libératrices qui met du baume au cœur. Cinq chansons que l’on associe à de l’indie-folk aux accents alternatifs, un mélange de joies et de peines qui sont chantées d’une voix douce et fragile avec une couleur vocale très particulière qui fait son charme.

Le piano est très présent sur chacune des pièces pour des mélodies paisibles et entraînantes sauf sur le dernier titre « De peine et misère » où les arrangements musicaux fabuleux nous font passer par toute la gamme des émotions avec le riff de guitare pesant, la batterie et le violon qui vient immanquablement nous chercher.

Valérie a une façon particulière de composer. Elle écrit des chansons à fleur de peau où les mots sortent de leur zone de confort et elle fait une répétition de certaines phrases, par exemple : « Quand le pommier est mort, tout le monde dort », « J’écouterai ta trame sonore quand le poids du monde me tombera sur les épaules » « pour réchauffer la mort qui traine dans ton corps ». Malgré des termes lourds, avec certaines phrases coup de poing, la musique se fait légère et très rythmée.

Avec le titre la fable en carton, La Valérie construit sa fable comme une tapisserie pour cœur malheureux, avec une poésie toute délicate, elle fait du bricolage.

Avec les cordes à linge, elle compare les corps à des cordes à linge et se questionne pourquoi le beau gagne toujours sur le laid.

Sur son dernier titre De peine et misère, elle continue son questionnement en se demandant si ça en vaut le coup de se retrousser les manches, quand le malheur se déhanche et que les matins tiennent leur bout, est-ce que le temps changent les choses?

« Le pommier, Les enseignes au néon, Fable en carton, Les cordes à linges,  De peine et misère »

Valérie De Niverville dit La Valérie fait ses débuts en 2008 en tant que violoniste dans plusieurs formations de Québec et de Montréal. Il y a 2 ans, elle change le violon pour la guitare. Elle a depuis fait des dizaines de spectacles au Québec.

Réalisateur de l’album :Charles Robert-Gaudette, au Studio Victor