Kerson Leong présente BIS

Kerson Leong  présente BIS
Kerson Leong présente BIS

Analekta est fière de présenter Bis, un premier enregistrement du jeune violoniste virtuose Kerson Leong accompagné du pianiste Philip Chiu. Bis pour rappel, encore et autres délices musicaux dont les mélomanes sont friands. Parce que c’est ce qui a motivé Kerson Leong dans son choix de programme relevé de pièces lyriques et romantiques des XIXe et XXe siècle, de Richard Wagner à Béla Bartók. « Je trouve que, parfois, vous pouvez dire beaucoup avec très peu, souligne le jeune violoniste. J’ai pensé qu’une sélection de rappels, qui permet d’établir un lien avec l’auditeur se révèlerait idéal comme carte de visite ». En effet, les rappels sont souvent des pièces de virtuosité qui font briller l’interprète à la fin d’un concert. Ici, Kerson Leong et Philip Chiu font briller la musique.

Kerson Leong a choisi les œuvres avec soin en parcourant d’abord les transcriptions de Jascha Heifetz et de Fritz Kreisler. Du premier il a retenu sa transcription de la rarement jouée Fairy Tale op. 20, No. 1 de Nikolai Medtner d’abord écrite pour le piano (une version qu’interprétait déjà le pianiste Philip Chiu) et des Trois Préludes de George Gershwin. Et de Kreisler, en plus de ses magnifiques Liebesleid et Liebesfreud, son choix s’est porté sur Melodie tirée d’Orfeo ed Euridice de Christoph Willibald Gluck et la Danse hongroise no. 17 de Johannes Brahms, alors que la Danse hongroise no.1 a été transcrite par le violoniste Joseph Joachim, grand ami de Brahms.

« En juxtaposant des pièces moins connues avec d’autres que le public affectionne, cela me permet d’équilibrer le programme d’une certaine façon », explique Kerson. Le disque s’ouvre sur la superbe Albumblatt de Richard Wagner (transcrite par August Wilhelmy). On entre ensuite dans les couleurs de Claude Debussy avec Valse, La plus que Lente (transcrite par Léon Roques) et Clair de lune de la Suite bergamasque (transcrite par Alexandre Roelens). L’éclectisme se poursuit avec l’élevante Vocalise de Serguei Rachmaninoff (dans une transcription de Michel Press), de l’exquise Hebrew Melody de Joseph Yulyevich Achron, un compositeur qu’affectionnait Heifetz, et se conclut par les Romanian Folk Dances (transcription et arrangement de Zoltán Székely) des pièces aussi connues que charmantes et enlevantes.

« Tous les répertoires me permettent d’exprimer quelque chose de différent, conclut Kerson. J’aime particulièrement la musique de chambre, quand on a la chance de jouer avec de plus en plus de musiciens, comme avec Philip Chiu, il s’établit une communication singulière. » Après l’écoute, pas de doute : on en prendrait encore !
Kerson Leong
Kerson Leong a débuté sa carrière sur la scène internationale en 2010, à l’âge de 13 ans, en remportant le Premier Prix (catégorie Junior) au Concours Menuhin à Oslo en Norvège. Il a été lauréat du Prix Jeune Soliste 2015 des Radios francophones publiques. Pour la saison 2015-2016, il est l’artiste en résidence à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth, où il étudie avec Augustin Dumay. En 2015, il a reçu le Prix de la Fondation de musique Sylva Gelber. Kerson Leong a été nommé Révélation Radio-Canada 2014-2015 en musique classique.

Philip Chiu
Plus qu’une somme de compétences techniques et musicales, le pianiste Philip Chiu est devenu l’un des musiciens les plus renommés du Canada. Il a joué de nombreux récitals avec d’illustres musiciens de la scène internationale, notamment James Ehnes, Raphael Wallfisch, Patrice Fontanarosa, Regis Pasquier, Matt Haimovitz, Radovan Vlatkovic et collabore régulièrement avec des musiciens des orchestres et ensembles canadiens tels que Jonathan Crow et Andrew Wan.