Se Tenir Debout à l’affiche le 13 mai

So That You Can Stand
So That You Can Stand

Makivik Corporation et Les Studios Pascal Blais présentent

Se Tenir Debout à l’affiche le 13 mai
Le film de Olé Gjerstad raconte l’histoire de jeunes Inuit qui se sont battus
pour créer un Nunavik moderne.
Au moment où le Québec développe son Plan Nord, les Inuit du Nunavik sont sur le point de célébrer le 40e anniversaire de la Convention de la Baie-James et du Grand Nord Québécois (CBJNQ) qui a marqué un tournant dans l’histoire du peuple inuit et des citoyens québécois.
So That You Can Stand nous plonge au cœur de la bataille menée par les Inuit lors des négociations tendues qui ont conduit à la signature de l’Accord de la Baie-James et du Nord Québécois en novembre 1975. Le film du cinéaste Olé Gjerstad sera présenté le 13 mai auCinéma Beaubien à Montréal, à La maison du cinéma à Sherbrooke et au cinéma Le Clap à Québec.
Première entente sur les revendications territoriales dans l’histoire du Canada, la Convention de la Baie-James et du Nord Québécois a aussi été la base qui a permis l’inclusion des droits autochtones dans la Constitution canadienne en 1982. La négociation et la signature de cet accord ont été un premier éveil pour la majorité des Québécois à l’existence de leurs concitoyens de l’Arctique.
1971. Le Premier ministre Robert Bourassa annonce son plan «Énergie du Nord». Le «Nouveau-Québec» est un territoire négligé occupé par quatre mille Inuit ayant peu de liens avec le reste du Québec et ses habitants.
Les Inuit, qui prirent connaissance du Plan Bourassa par leurs voisins Cris alors que la construction avait déjà commencée, faisaient face à un immense projet de société québécoise : la création des fameux 100 000 emplois et l’atteinte de l’autonomie énergétique passait par l’harnachement des rivières et menaçait leur mode de vie et de subsistance ancestraux.
Pendant qu’Hydro-Québec levait des capitaux à Wall Street et rassemblait une armée de travailleurs et des tonnes d’équipements, la communauté Inuit élisait ses représentants. La plupart avait à peine vingt ans, sans diplôme d’études secondaires, mais pouvait au moins parler une langue autre que l’inuktitut, l’anglais.
Armés de leur détermination, de leurs valeurs inébranlables et soutenus par deux jeunes avocats blancs, les représentants inuit ont affronté la cohorte de juristes chevronnés et de négociateurs du gouvernement et d’Hydro-Québec. David contre Goliath….
2015. La CBJNQ a 40 ans. En bout de ligne, cet accord a jeté les bases de ce qui est devenu aujourd’hui le Nunavik, un territoire de onze mille Inuit ayant un certain degré d’autonomie et des liens solides avec leur langue et leurs traditions.
So That You Can Stand retrace le parcours remarquable des principaux acteurs de ce moment historique. Neuf des onze signataires inuit racontent à la caméra comment ils ont accompli cette tâche immense et souvent ingrate de défendre les intérêts de la communauté Inuit et de convaincre ses membres d’accepter un accord toujours imparfait aux yeux de plusieurs.
So That You Can Stand à l’affiche le 13 mai au Cinéma Beaubien (Montréal), à la Maison du cinéma (Sherbrooke) et au cinéma Le Clap (Québec).