En spectacle aux Francofolies le 17 juin à l’Astral
Dix ans après la dernière visite de Dominique A aux Francofolies de Montréal, cet immense chanteur, incontournable pilier de la chanson rock française viendra présenter le 17 juin à l’Astral, son 11e album studio, le splendide Éléor, un album au spleen sobre, aéré pour s’évader de la routine avec son aspect panoramique qui nous fait voyager même dans notre imaginaire avec de beaux textes rigoureux pour ce poète de la rime. Il faut aussi l’écouter chanter de sa belle voix mélodieuse et sensible.
Voici la petite histoire de Dominique
« Après 15 ans, Dominique Ané a quitté les contrastes froids de Provins pour Nantes, sa clarté, son horizon, son ouverture. Il a suivi ses parents, son père continuant là son riche métier de ‘‘prof de français, histoire-géo, dessin aussi, parfois’’. C’est là que Dominique va achever son adolescence. C’est le temps des rencontres avec Philippe Katerine et Gaëtan Chataigner, le moment des amitiés pour toujours. Nantes, 1984, la ville de coeur (‘‘Je respire, c’est physique’’). Nantes vivante et endormie à la fois, Nantes qui, aujourd’hui, ramène ses étudiants en son centre et garde le calme des bords de Loire, à côté des portes de l’Océan. Après ce sera Paris. Et puis Bruxelles et son aberration architecturale, son absence d’horizon, de grand large, d’eau et de belles échappées. ‘‘Je suis, dit Dominique, un citadin qui a besoin de savoir qu’il a autour de lui, une campagne qu’il aime’’ ».
Dominique un grand voyageur
Ses concerts l’ont emmené partout, en Espagne où tant de gens ont entendu la force de sa poésie, le poids de ses émotions, la simplicité pure de sa musique. C’est en Nouvelle-Zélande que « Nouvelles Vagues » est née.
CHANSONS
L’océan, la vague, l’horizon, sont presque dans chaque « sillon » d’Éléor. Aussi l’amour et la séduction
Au large du « Cap Farvel », lieu lointain, le point le plus au sud du Groenland, Dominique A dit au revoir à son amoureuse.
Par le Canada (Des rêves qui ne meurent pas)
L’océan « Si ma ligne de vie venait à se casser / J’aimerais pour finir / Regarder l’Océan ». Une belle douceur musicale accompagne cet amour pour l’océan.
« Passer nous voir», où ceux qui sont restés au village font un petit signe pour que ceux qui sont partis au loin repassent quelquefois, par la case départ.
Écrit et composé par Dominique Ané sauf « Au revoir mon amour » en collaboration avec sa compagne, Laetitia Velma. Un texte bouleversant : « Peut-être mon amour / Mieux vaut ne pas s’aimer / Qu’un jour ne plus s’aimer ».
Nouvelles vagues (Pas un jour, l’amour ne t’a relancé)
Central Otago (Un jeu de séduction) / Une autre vie (une vie clandestine)/ Celle qui ne me quittera jamais
Dominique chante la Grande Dépression (« Oklahoma I932 »), les voies ferrées, les hobos, ceux qui allaient nus, pourtant solidaires et où apparaissent en filigrane tant de photos de Walker Evans.
ÉCOUTER LES CLIPS:
(CENTRAL OTAGO, AU REVOIR MON AMOUR, ÉLÉOR,) sur le site : www.dominiquea.com/
