Enchantés par leur première collaboration qui s’est avérée une grande réussite, André Robitaille et Mario Provencher des Projets de la meute sont heureux, pour une deuxième saison estivale, de faire équipe avec la Maison des arts Desjardins Drummondville, l’un des plus importants théâtres d’été au Québec, pour offrir 31 représentations de la pièce L’Emmerdeur. Écrite par Francis Veber, le même auteur que la très populaire pièce Le dîner de cons, elle met en scène Marcel Leboeuf, Normand D’Amour, Patrice Coquereau, Pierre-François Legendre, Monique Spaziani et Danny Gagné.
L’Emmerdeur prendra son envolée du jeudi au samedi, à compter du 1er juillet jusqu’au 27 août à 20 h et les 16 juillet et 25 août exceptionnellement à 14 h. Une représentation sera donnée le lundi 11 juillet et deux autres les mercredis 27 juillet et 10 août, toujours à 20 h.
L’Emmerdeur a fait l’objet d’un film en 1973 avant de devenir une pièce de théâtre, Jacques Brel et Lino Ventura en étaient les vedettes. Depuis 2006, la pièce est présentée à Paris et dans diverses villes francophones. Passé maître dans l’élaboration de personnages gaffeurs, loufoques mais dévoués, Francis Veber, à qui l’on doit également Le dîner de cons, ne déroge pas non plus à son esprit caricatural avec L’Emmerdeur qu’il a écrit en premier lieu. Marcel Lebœuf reprend son personnage de François Pignon. L’Emmerdeur est une pièce de situations où les dialogues sont toujours très contemporains et drôlement efficaces.
L’HISTOIRE
Ralph (Normand D’Amour) est un tueur à gages qui doit exécuter son « contrat » depuis sa chambre d’hôtel donnant sur le palais de justice où est attendu le témoin clé d’un procès en corruption et homme à abattre. Son voisin, François Pignon (Marcel Lebœuf), photographe de presse délaissé par son épouse (Monique Spaziani) qui l’a quitté pour le docteur Wolf (Patrice Coquereau), un neurologue réputé, tente de se suicider en se pendant à la tuyauterie de la salle de bains et provoque une inondation. Le criminel persuade le garçon d’hôtel (Pierre-François Legendre) de ne pas appeler la police (Danny Gagné), promettant de veiller lui-même sur le dépressif pour éviter une récidive. Il se trouve alors irrémédiablement pris dans les problèmes de Pignon, au détriment de sa mission.
1er décembre 2014 – Ce matin
DES PRIX PLUS QUE CONCURRENTIELS
Les billets se détaillent 52$. Pour toutes les représentations de l’été, les membres Privilège peuvent se prévaloir des réductions de 10% à 25% sur le prix régulier. Des avantages importants sont aussi offerts aux groupes de 10 personnes et plus.
DES FORFAITS ATTRAYANTS
Véritable plaque tournante du tourisme estival à Drummondville, le théâtre d’été se veut également un acteur économique de premier ordre pour la région. Les restaurants Le Globe-Trotter de l’Hôtel et Suites le Dauphin, la Casa Grecque et La Verrière du Best Western Plus Hôtel Universel offrent tous des forfaits souper-spectacle au coût de 75$. Les gens peuvent aussi bénéficier d’un forfait visite du Village Québécois d’Antan et pièce de théâtre au coût de 68$. L’ensemble des hôteliers, aubergistes et campings de la région ont aussi emboité le pas afin de rendre disponibles des forfaits hébergement très profitables au niveau du prix.
POUR SE PROCURER DES BILLETS
On achète des billets en se rendant au artsdrummondville.com, en composant le 1 800-265-5412 ou le 819 477-5412 ou directement à la billetterie de la Maison des arts, située au 175 rue Ringuet à Drummondville. Achats web et téléphone : frais de 4$ par billet.
PATRICE COQUEREAU Avec 65 productions théâtrales à son actif, Patrice Coquereau a touché à tous les genres, tels que le théâtre classique, le théâtre contemporain, mais surtout, la création québécoise. Outre ses rôles dans les populaires téléséries Rumeurs et Le Coeur a ses raisons, Patrice a aussi joué dans Vrak la vie, série jeunesse pour laquelle il a reçu un Gémeau et a été deux fois en nomination, 30 vies, La théorie du K.O., Toute la vérité, Les Bougon, c’est aussi ça la vie, Un gars, une fille, 3600 secondes d’extase ainsi que Pare-chocs à Pare-chocs sur le web. Passionné d’improvisation, il a joué durant trois saisons dans la LNI où il a remporté le trophée Robert Gravel, en 2000. Il a aussi joué dans plusieurs productions cinématographiques telles que Père fils thérapie (sortie sur les écrans en France et au Québec en 2016), De père en flic, Le sens de l’humour et Laurence anyways. Ayant jusqu’à présent signé trois mises en scène au théâtre, Lucidité passagère, Cravate club et La déprime, il s’est vu confier une quatrième mise en scène d’importance: Les Tannants, que l’on pourra voir en 2016-2017. Il travaille également sur plusieurs projets pour la télé, le web, ainsi qu’un spectacle théâtral solo. Il donne également des conférences sur les troubles de l’anxiété. Le printemps 2014 a été marqué par la sortie de son livre Guérir à gorge déployée, ouvrage à caractère autobiographique racontant principalement son parcours de guérison des troubles anxieux. 2016 marque ses 30 ans de carrière.
NORMAND D’AMOUR Sa réputation n’est plus à faire. Charismatique, c’est l’un des comédiens les plus appréciés de sa génération. En 25 ans de carrière, il cumule déjà plus de quatre-vingt pièces de théâtre, une trentaine de téléséries et téléromans, une quinzaine de films et une multitude de contrats de voix. Parmi ses prestations théâtrales les plus marquantes, mentionnons entre autres, Le mariage de Figaro, Le vrai monde, Le plan américain, La société des loisirs, Les chemins des passes dangereuses et 15 secondes, qui lui a d’ailleurs valu le Masque de l’interprète masculin de l’année. En 2006, sa magistrale prestation dans Hosanna lui vaut une nomination pour un Masque d’interprétation. Toujours prolifique, il a tenu des rôles dans les pièces J’aurais voulu être un artiste … et Fragments de mensonges inutiles. En 2013, il présente Le chant de Sainte Carmen de la Main puis en tournée en 2014. En 2015, il interprète le rôle de Georges dans la pièce Qui a peur de Virginia Woolf ? Au petit écran, il est impossible de passer sous silence sa vibrante interprétation de Laval Chevigny dans Marguerite Volant. Il a par la suite joué dans des séries Emma, Caméra Café, Les Invincibles, 3 x rien, Histoires de filles, Casse-croûte chez Albert, Lance et compte – Le grand duel, 30 Vies et dans les deuxième et troisième saisons de Trauma. Enfin, il fait partie de Yamaska. Il y incarne William, un père de famille, rôle qui lui a valu le Gémeau pour le Meilleur premier rôle masculin – téléroman en 2010 et 2011. Il a fait partie de la série jeunesse Subito Texto. En 2014, il a été le capitaine de l’équipe des 50 ans à l’émission Le Choc des générations. On a également pu le voir dans Les beaux malaises et il personnifie Phil Walker dans la deuxième et troisième saison de Mensonges. Côté cinéma, on l’a vu dans Mémoires affectives, Sur le seuil, Cheech, 5150 rue des Ormes, De père en flic. Son rôle de père alcoolique écorché par la vie dans le film Tout est parfait lui a valu bien des éloges. Il a d’ailleurs remporté le Jutra de la Meilleure interprétation masculine dans un rôle de soutien en 2009. On a pu le voir dans le film Le Vrai du faux d’Émile Gaudreault. En 2010, après avoir présenté plusieurs spectacles à Montréal de la comédie musicale Le Blues d’la Métropole, basée sur l’oeuvre de Beau Dommage, il a fait partie de la distribution du dernier long-métrage de Claude Miller, Voyez comme ils dansent et de celle de Piché : Entre ciel et terre. Toujours au grand écran, il incarne l’un des rôles-titres dans le film dramatique La peur de l’eau de Gabriel Pelletier et il participe à La Cicatrice. Grand passionné de jeux de société, il a ouvert Le Randolph Pub Ludique en 2012 avec trois associés et depuis ce bar de la rue St-Denis connaît un franc succès.
DANNY GAGNÉ Diplômé de l’École nationale de théâtre, il a su se tailler une place intéressante dans le domaine des arts. À la télévision, on a pu le voir dans les séries 4 et demi, Bouscotte, Coroner, Solström, Annie et ses hommes, Légende urbaine, Rumeurs, Les Parent, Tu m’aimes-tu?, 30 vies et Mémoires vives II. Au cinéma, il a été de la distribution des films Roméo et Juliette, Chasse-galerie et du court-métrage Je sais. Il a joué dans une vingtaine de pièces de théâtre dont Le songe d’une nuit d’été, La ronde de nuit, Zorro, Le long de la principale, Béatrice et Bénédict, Les précieuses ridicules, Marianne vague, Cul sec, L’oiseau vert, Elle, Cornemuse, Le lieu commun, Jacques le fataliste, La nuit des rois, Le pays des genoux, Agatha, Tout à vous de cœur, De quel rêve étrange je m’éveille et Le secret des pères.
MARCEL LEBOEUF Diplômé de l’École nationale de théâtre en 1974, Marcel Leboeuf a su se tailler une place intéressante et importante dans le milieu des arts. À la télévision, on a pu le voir dans plusieurs séries dont Les Moineaux et les Pinsons, Chop-Suey, L’argent fait le bonheur, 10-07, Bombardier, Au nom du père et du fils, Gypsies, Un peu beaucoup, à la folie (série de Janette Bertrand), Le retour, Watatatow, Virginie et Toute la vérité. Au cinéma, il a joué dans les films Rafales, L’assassin jouait du trombone, Tendre guerre, La petite histoire d’un homme sans histoire et French Immersion. Il a joué dans plus d’une quarantaine de pièces de théâtre dont les plus récentes sont Scandale, Les Parlementeries, Les fourberies de Scapin, Ladies Night, Un homme, deux patrons, Le dîner de cons en plus de faire une vingtaine de tournées au Québec, notamment avec Toc toc, Les fourberies de Scapin, Ladies Night et Le dîner de cons. Il a écrit durant une période de quatre ans dans le quotidien La Tribune de Sherbrooke et depuis 2001, il consacre une partie de sa carrière à donner des conférences.
PIERRE-FRANÇOIS LEGENDRE Pierre-François Legendre est initié à l’improvisation lors de ses années passées au secondaire et c’est ce qui le convainc de poursuivre ses études en théâtre. Dès sa sortie du Conservatoire d’art dramatique de Québec, en 1997, le comédien se voit accorder des rôles à la télévision dans les émissions Bouscotte, Catherine, Les Bougon, c’est aussi ça la vie et La Chambre No13. Mais c’est le personnage de Pierre-François qu’il incarne, en 2002, dans le film de Ricardo Trogi, Québec-Montréal, qui le révèle enfin. C’est alors que les premiers rôles se font plus nombreux pour le comédien. Il est choisi pour interpréter Jon dans l’émission jeunesse de VRAK Tv, Il était une fois dans le trouble, puis il accepte le fameux rôle de Carlos dans la série dramatique Les Invincibles. Il ajoute ensuite à sa liste le faux talk-show réalité Legendre idéal et la comédie Rock et Rolland. Côté cinéma, il obtient un autre rôle d’importance, en 2004, dans le film Horloge biologique, ainsi que des présences marquées dans les longs-métrages Bluff, Dans une galaxie près de chez vous 2, Le baiser du barbu et Cabotins. Depuis la fin de ses études, il a également participé à plus d’une vingtaine de pièces de théâtre, dont Mesure pour mesure, pour laquelle il remporte, en 2002, le prix Jeanine-Angers pour le meilleur rôle de soutien, et plus récemment Boeing-Boeing, présentée dans le cadre du Festival Juste pour Rire. Il est aussi apparu dans les émissions Adam et Ève, Subito Texto et 30 vies, L’académie secrète, Une histoire vraie et Les appendices ainsi que dans les films La peur de l’eau – qui lui a valu l’Insigne de Crystal du meilleur acteur au Festival international du film policier de Liège – , Maurice Richard et Hot-Dog. Du côté du théâtre, il est monté sur les planches pour les pièces Mars et Vénus, L’Oratorio de Noël, Bar, La traversée de la mer intérieure et Les chroniques de Saint-Léonard. Il est récipiendaire d’un Olivier en 2013 dans la catégorie Meilleure mise en scène pour le spectacle Comme du monde des Denis Drolet. Il a également été le metteur en scène du Gala des Olivier en 2013, du Gala Juste pour rire Le sexe opposé et le spectacle de Mario Jean intitulé Moi, Mario. On a pu le voir aussi dans les webséries En audition avec Simon et Comment survivre aux week-ends.
MONIQUE SPAZIANI Diplômée du Conservatoire d’art dramatique de Montréal, elle a fait sa marque au cinéma, au théâtre et à la télévision. Au cinéma, elle participe à plusieurs films dont : Bonheur d’occasion, Le matou, Les portes tournantes, Les beaux souvenirs, Les pieds dans le vide, J’ai tué ma mère, Laurence Anyways et Henri Henri. Au théâtre, elle joue dans plusieurs productions telles que Credo, Les femmes savantes, Le malade imaginaire, Une maison propre, Minuit chrétien, Hamlet est mort, Yellow Moon, La ballade de Leila et Lee, La resistenza, Scratch, Vertige et Tribus. À la télévision, elle est de la distribution de plusieurs séries comme Les poupées russes, Virginie, Apparences, Vertige, Tu m’aimes-tu?, Au secours de Béatrice et Mensonges.
NORMAND CHOUINARD
metteur en scène
Normand Chouinard commence son parcours académique par un diplôme en droit à l’Université Laval. Mais à peine devenu avocat, il entre aussitôt au Conservatoire d’art dramatique de Québec. Rapidement, les metteurs en scène de la capitale remarquent son talent. À la fin des années 70, son sympathique Gaétan, chauffeur de taxi dans Du tac au tac, le fait connaître du grand public. Toujours dans l’humour, il prend part ensuite à quelques Bye-Bye, mais surtout, au très populaire Samedi de rire d’Yvon Deschamps. Homme de théâtre, il cofonde en 1989 le Théâtre des Grands Chênes de Kingsey Falls. Il dirige aussi le Conservatoire d’art dramatique de Montréal de 1995 à 2001. Quarante-cinq années de carrière dont une trentaine passées au Théâtre du Nouveau Monde. Actif autant à la scène qu’à la télévision et au cinéma, il a exploré toutes les facettes du métier. Il a interprété plusieurs grands rôles au théâtre : Don Quichotte, Georges Dandin et le Vladimir d’En attendant Godot. Artiste accompli, trois fois lauréat du prix Gascon-Roux, il a participé à de nombreuses émissions de télévision, a joué dans des opérettes, a fait de la mise en scène (L’hôtel du libre-échange, Ubu roi, Le dindon, Un homme, deux patrons, Marius et Fanny, ainsi qu’Edgar et ses fantômes), a collaboré à l’écriture de scénarios. On l’a vu à l’émission Le choc des générations à Radio-Canada.
