Le Théâtre Denise-Pelletier fait sa rentrée

1984 © Photo de courtoisie
1984 © Photo de courtoisie

Dès le mois de septembre, et dans ses deux salles, le Théâtre Denise-Pelletier propose une série de spectacles qui ne manqueront pas d’attirer le public de Montréal. Voici la programmation dévoilée :

À la grande Salle Denise-Pelletier  

Du 28 septembre au 22 octobre 2016

Le Timide à la cour de Tirso de Molina

Mise en scène : Alexandre Fecteau

Œuvre importante du Siècle d’or espagnol, qui a vu naître Quichotte et Don Juan, cette comédie d’intrigue étonne par sa vivacité d’esprit, ses retournements imprévus et ses personnages féminins faits de chair, d’audace et d’impétuosité. De Molina questionne le pouvoir et oppose les valeurs d’âme aux conflits qui règnent entre la cour, la noblesse et le peuple. Avec Sophie Cadieux, Sébastien Dodge, Rose-Maïté Erkoreka, Mathieu Gosselin, Renaud Lacelle-Bourdon, Roger Larue, Anne-Marie Levasseur, Lise Martin, Éric Paulhus et Simon Rousseau.  Une coproduction Théâtre Denise-Pelletier et Théâtre de la Banquette arrière.

Du 9 novembre au 7 décembre 2016

1984 de Georges Orwell

Mise en scène : Édith Patenaude / Adaptation des auteurs britanniques Robert Icke et Duncan Macmillan

Œuvre phare d’Orwell. La pièce met en évidence la société de surveillance, la réduction des libertés individuelles, mais aussi les mécanismes mis en place par l’homme pour cadenasser la pensée. Une coproduction Trident et Théâtre Denise-Pelletier.

Avec Véronique Côté, Jean-Michel Déry, Maxim Gaudette (Winston Smith), Éliot Laprise, Justin Laramée, Alexis Martin (O’Brien), Claudiane Ruelland et Réjean Vallée.

À la Salle Fred-Barry : 

Du 6 au 24 septembre 2016

L’Écolière de Tokyo  de  Jean-Philippe Lehoux

Mise en scène : Charles Dauphinais

En dépeignant ce « lost in translation » qui nous assaille quand on voyage en solitaire, L’Écolière de Tokyo invente une rencontre improbable entre deux visions du monde qui ont pour vocabulaire la fuite, l’errance, la liberté et leurs origines.  Avec Daniel Gadouas, Michel Olivier Girard, Miro Lacasse et Jean-Philippe Perras. Compagnie Sans Domicile Fixe.

Du 4 au 22 octobre 2016

Abîmés – Quatre courtes pièces de Samuel Beckett

Mise en scène : Catherine Bourgeois

La compagnie Joe Jack et John qui crée en collectif en choisissant des castings atypiques, dont des acteurs ayant une déficience intellectuelle, présente Quoi où, Souffle, Impromptu d’Ohio et Pas. Avec Marc Béland, Guillermina Kerwin, Gabrielle Marion-Rivard et Michael Nimbley.

Du 1er au 19 novembre 2016

Rabbit Hole (Le Terrier) de David Lindsay-Abaire

Mise en scène : Simon Traversy

Avec des personnages chargés de leur impuissance, l’auteur explore ici les passages secrets du deuil, de la fissure irréparable jusqu’à l’espoir de reconstruire. Avec Sandrine Bisson, Frédéric Blanchette, Rose-Anne Déry, Pierrette Robitaille et André-Luc Tessier. Compagnie Tableau Noir.

Du 6 au 21 décembre 2016

ANNE – La Maison aux pignons verts 

Adapté et mis en scène par Frédéric Bélanger

Ode poétique à la tolérance, Anne est une célébration de la jeunesse, une rêverie sur l’urgence de toujours réenchanter le monde malgré les épreuves. Avec Shauna Bonaduce, Maxime Desjardins, Paméla Dumont, Katrine Duhaime et Steve Gagnon. Le Théâtre Advienne que pourra.

Et aussi :

Patrice dessine : Book TDP – une année de création en dessins !  

Les démarches de création, par essence éphémères et faites de hasard, de rencontres et de désir, sont trop rarement documentées. Patrice Charbonneau Brunelle, scénographe (entre autres pour 1984) et artiste visuel, comédien à l’occasion, dessinera la saison 2016-2017 du Théâtre Denise-Pelletier. Ce portrait d’une saison, fait d’instants capturés en répétition, est en quelque sorte le regard d’un artiste sur le travail d’autres artistes.  « En tenant le rôle de témoin, je désire en laisser une trace concrète en dessinant ce que je vois, j’entends et j’imagine », dit Patrice…  « Avec la propension à la bi-dimensionnalité et à l’instantanéité de nos outils de communication, c’est sans surprise qu’un peu partout des groupes comme Urban Sketchers fassent leur apparition. Dessiner nous permet de redéfinir notre perception du monde. C’est une exploration de soi-même à travers notre rapport au temps et à l’espace. »