Yo-Yo Ma – The Knights – Eric Jacobsen – Azul, disponible le 31 mars

YoYoMa-The Knights-Eric Jacbosen
Yo-Yo Ma-The Knights-Eric Jacobsen

Azul, est le titre du concerto pour violoncelle du compositeur argentin Osvaldo Golijov, pièce maîtresse de cet album à la thématique céleste. C’est également un mot aux fortes résonnances culturelles, dérivé du mot lapis lazuli qui désigne cette pierre semi précieuse utilisée depuis des millénaires pour ses différentes vertus, comme pierre ornementale ou dans de nombreuses œuvres d’art.

Ce concerto a été créé en 2006 par Yo-Yo Ma accompagné par le Boston Symphony Orchestra, commanditaire de cette œuvre. Ici, Yo-Yo Ma fait équipe avec The Knights, le groupe de Brooklyn qui se décrit lui-même comme «?un collectif orchestral à géométrie variable et au répertoire éclectique, attaché à transformer l’expérience du concert.?» La relation entre Yo-Yo Ma et The Knights a débuté en 2000 par l’intermédiaire du directeur artistique et violoniste Colin Jacobsen, lorsqu’ils ont participé au projet multiculturel et avant-gardiste Silk Road Project.

L’autre directeur artistique de The Knights est Eric le frère de Colin, également violoncelliste. Ils ont enregistré avec l’ensemble leur premier album chez Warner Classics au Printemps 2015. Yo-Yo Ma l’a décrit : «?vibrant, dynamique offrant une expérience de musique de chambre dans une forme orchestrale.?»

Comme The Knights, Golijov fait appel à diverses traditions musicales : classique occidental, tango, Klezmer, Gypsy et Moyen Orient. Azul est construit autour de l’hyper-accordéon (une version améliorée électroniquement de l’instrument) et quelques innovations comme un shaker, un téléphone, le sifflement du vent… Il s’est inspiré des poèmes de Pablo Neruda, mais également d’expériences contemplatives durant les pires violences en Israël, qui l’ont amené à ce détachement quasi céleste caractéristique de ce concerto.

Des pièces contemporaines iraniennes, le chant de la Lune de Dvo?ák transcrit pour violoncelle, une courte pièce obsédante de Stockhausen et une suite étonnante de Sufjan Stevens mélangeant orchestre et électronique viennent enrichir cet album.