Leif Vollebekk au Cercle

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Leif Vollebekk à la guitare et l’harmonica

Bien qu’il porte un nom d’origine norvégienne, Leif Vollebekk est né et a grandi à Ottawa. Musicien autodidacte, il apprend par lui-même à jouer des instruments de musique hérités de son grand père. Ainsi, il apprend l’harmonica, la guitare, le piano et le violon. C’est en s’inspirant de chansons traditionnelles qu’il composera ses premières pièces. Après quelques déconvenues, Leif Vollebekk décide de partir en Islande à la découverte de ses racines nordiques. Cette immersion musicale et culturelle lui permet d’affiner sa signature sonore : un folk aérien et épuré, passerelle inattendue entre Sigur Rós et Bob Dylan. Après quelques premiers concerts en Islande ou il peut étrenner son nouveau style musical et ses connaissances linguistiques (il a profité de son voyage pour apprendre aussi l’islandais), le musicien décide de poser ses guêtres à Montréal. En 10 jours à peine, l’enregistrement et le mixage de son premier album est bouclé, ce sera l’album Inland, sorti en 2010. Le disque North Americana paraît début 2013.

Il a trois disques à son actif, Inland (2010) et North Americana (2013) et Twin Solitude sorti il y a quelques semaines, albums qui ont reçu des éloges de la part de NPR, Rolling Stone, Paste Magazine et The Line Of Best Fit, pour ne citer qu’eux.

C’est précédé par sa réputation que Leif Vollebekk vient en concert au Cercle ce jeudi 13 avril. D’ailleurs la file d’attente devant la porte d’attente le prouve, et c’est devant une salle pleine à craquer qu’il entonne ses premières chansons. On trouvera bien sûr les chansons de son nouvel album Twin solitude. Il entonnera aussi des chansons qui ont fait le succès de North Americana, ainsi qu’une très belle reprise du Morning Theft posthume de Jeff Buckley. Encore une référence musicale que l’on pourrait ajouter à la palette de Leif, tant sa voix rappelle parfois celle du chanteur disparu.

Leif interprète Jeff Buckley
Leif interprétant Jeff Buckley

Sur scène, l’artiste est comme envouté et habité par sa propre musique, modifié, transformé. Dans une ambiance feutrée et vagabonde, il alterne entre le clavier et la guitare, bien accompagné par son batteur et son bassiste. Ce concert, même s’il ne restera pas dans les annales, aura du reste permis au public de Québec de profiter des performances de l’artiste dans un lieu intimiste qui convient tout à fait à l’atmosphère particulière de ses chansons.

Ce concert s’inscrit dans une grande tournée nord-américaine de l’artiste qui se terminera mi mai. Il sera d’ailleurs de retour au Québec pour le festival d’été le 12 juillet.

 

Crédits photos : Ianis Delpla