Grande campagne de financement pour aider les jeunes mères

Grande campagne de financement pour aider les jeunes mères
Grande campagne de financement pour aider les jeunes mères

Jusqu’au 1er octobre, le Mouvement Léony Hébert fera une grande campagne de financement dans les régions de Québec et Chaudière-Appalaches. Des pots à don seront disposés dans des commerces de la région et les gens seront invités à donner généreusement. L’objectif est d’amasser 150 000 $ pour acheter la Maison maternelle Léony Hébert qui offre de l’hébergement aux adolescentes enceintes ou mères de jeunes enfants (J’enlèverais ce bout de phrase)

« En ce moment, une centaine de commerces ont accepté de présenter nos pots à don, soutient la fondatrice Léony Hébert, mais on aimerait en avoir 200. On espère que la population va aussi croire à ce projet (j’aimerais utiliser un autre verbe que croire, puisque je trouve que les gens croient déjà au projet, on souhaite simplement embarquer avec nous, c’est facile d’y croire, mais c’est plus difficile d’embarquer). En ce moment, on offre l’hébergement pour les femmes de 16 ans et plus, mais on a des demandes pour des jeunes de 12 ans. Seulement, en ce moment, c’est impossible de les accueillir, car il faudrait apporter d’importants aménagements locatifs. Ça me brise le cœur de refuser de les héberger (je crois qui a erreur de syntaxe), car cette clientèle est particulièrement (elle n’est pas *particulièrement vulnérable* elle est vulnérable) vulnérable. En achetant la bâtisse, ce serait possible d’aménager les lieux de façon à aider une tranche d’âge plus large. (nous devons aménager les lieux pour répondre aux normes gouvernementales pour héberger du 16 ans et moins)»

La campagne de financement se conclura le 26 octobre avec un souper-spectacle bénéfice. La chanteuse Marie-Hélène Thibert a accepté de participer à cette soirée qui aura lieu au Centre Caztel de Sainte-Marie.

Les entrepreneurs qui aimeraient s’impliquer peuvent communiquer directement avec le Mouvement Léony Hébert (Mouvement LéonyHébert s’écrit en un mot) au 418 882-8602.

Une clientèle mal desservie

Âgée de seulement 24 ans, Léony Hébert connaît bien la réalité des jeunes femmes enceintes puisqu’elle-même a eu son premier enfant avant sa majorité. « C’est une clientèle qui est assez peu desservie par les organismes. » (Les organismes de la région déservent cette clientèle, je parlerais plus qu,il n’existe aucun service d’hébergement similaire à travers le Québec et que les filles viennent de partout) Pour combler le vide, elle a donc lancé le Mouvement Léony Hébert.

« Je veux éviter que des filles abandonnent leur enfant ou se fassent avorter à cause de la précision sociale. Dans le volet hébergement, on veut aider les adolescentes enceintes ou les jeunes mères isolés en leur offrant un soutien matériel et psychologique ». L’organisme, qui offre ce service depuis un an, peut accueillir jusqu’à six femmes et leurs enfants. Cette aide de longue durée peut aller jusqu’à trois ans avec une entente renouvelable aux six mois.

L’objectif est de permettre aux jeunes femmes d’être autonomes et de créer un lien avec leur enfant. De plus, cela leur permet de jouir d’un milieu sécurisé avant, pendant et après l’accouchement. Le Mouvement Léony Hébert les soutient dans différents volets de leur vie : trouver un travail ou un appartement, créer un réseau, passer leur permis de conduire, poursuivre leurs études, etc.

Une autre façon de faire les choses

Le volet communautaire existe depuis deux ans.  Il a pour objectif d’offrir à toute personne vivant une situation de précarité financière, sociale ou personnelle un soutien matériel, social et alimentaire. En échange, la personne doit offrir du temps de bénévolat. Chaque semaine, 60 familles profitent ainsi de ce service. Cette approche originale permet au Mouvement Léony Hébert de se démarquer. « Je voulais créer un mouvement d’entraide qui pourrait se propager ailleurs. Le modèle fonctionne bien. En demandant aux gens d’offrir du temps de bénévolat, cela les amène à sortir et à s’impliquer. C’est une façon de remettre au suivant et j’espère lancer ainsi une chaîne d’entraide. »