Le nouveau directeur musical des Violons du Roy, Jonathan Cohen, accueillera le contre-ténor Anthony Roth Costanzo au Palais Montcalm dans le cadre du Festival d’Opéra de Québec. Ce jeune chanteur américain, vedette montante du Metropolitan Opera de New York, possède une présence musicale exceptionnelle.
À cette occasion, Les Violons du Roy se sont associés à la multinationale Universal Music Group pour enregistrer un disque mettant en vedette A.R. Costanzo. L’enregistrement, sous étiquette Decca Gold, sera réalisé dans la salle Raoul-Jobin quelques jours avant le concert. Les Violons du Roy et le Palais Montcalm – Maison de la musique sont fiers de participer à cette aventure.
Le programme propose un voyage éclectique dans les univers contrastés de Handel et du compositeur Philip Glass dont on célèbre les 80 ans cette année. Une rencontre inattendue entre musique baroque et musique actuelle qui saura vous séduire.
Anthony Roth Costanzo fait ses débuts professionnels à l’âge de 11 ans et depuis, il prête généreusement sa voix exceptionnelle et son talent à l’opéra, aux concerts, aux récitals et au cinéma. Il a même foulé les planches de Broadway où il a joué tout jeune dans les productions A Christmas Carol, The Sound of Music et Falsettos.
En 2012, il remporte la première place de la compétition internationale Operalia mise sur pied par le grand Placido Domingo. Anthony Roth Costanzo avait auparavant remporté la grande finale du Metropolitan Opera National Council Auditions en 2009, gagné un Prix George London et reçu une bourse de la Fondation Richard Tucker, sans oublier ses premiers prix dans de nombreuses compétitions.
Récemment, il a chanté à l’Opéra de Los Angeles dans le rôle-titre d’ Ahknaten de Phillip Glass, à l’Opéra national de la Finlande dans Only the Sound Remains de Kajia Sariaaho, sans oublier l’Orchestre du San Francisco Symphony dans Le Messie de Handel. Plus récemment, il s’est lancé dans le rôle du Prince-Go-Go de l’opéra Le Grand Macabre, de Ligeti, produit par l’Orchestre philharmonique de Berlin.
À l’aise dans plusieurs répertoires, A.R. Costanzo n’hésite pas à élargir ses horizons artistiques. Quelle que soit la production, le chanteur s’implique auprès des artisans qui l’entourent et ne recule devant aucun défi. Par exemple, il a chanté dans The Tales of Genji – qui a fait salle comble à Kyoto – une œuvre mettant en scène le Kabuki traditionnel, des acteurs Nô, des danseurs et de la musique western.
