Féloche, nouvel album Chimie Vivante, clip de Tara Tari

Féloche-Tara-Tari
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Avec son troisième album Chimie Vivante, Féloche accomplit une nouvelle révolution autour de ses thèmes de prédilection : l’enfance, la mémoire, la passion de vivre, toujours accompagné de sa mandoline et de synthés mutants, avec pour seul guide sa fantaisie jubilatoire.

En équilibre sur une corde de mandoline, Féloche expérimente l’envers et l’endroit, le dessus et le dessous, partageant son étonnement face à la beauté du monde. Cinq ans après l’album Silbo, il conserve dans tout son éclat ce que nous avons perdu :  l’enfance.

Premier extrait de l’album Chimie Vivante, Féloche dévoile Tara Tari, du nom du bateau de Capucine Trochet, cette fille incroyable qui décide, contre l’avis de tous, de traverser l’Atlantique sur un petit bateau. On retrouve des images de cette traversée dans le clip de Tara Tari. Capucine Trochet a offert à tous une leçon de courage. Malgré sa maladie, elle a retapé un bateau et traversé l’océan en solitaire. Une leçon de vie qui a inspiré Féloche alors en pleine écriture de son album.

Féloche, c’est tout un cirque, le grotesque en moins. Du burlesque pur, de la cabriole sans calcul, une légèreté inespérée, hors de la pesanteur et pour commencer, un voyage sur une coque de noix nommée Tara Tari.

Revoilà Féloche, toujours un peu d’ailleurs et pourtant pile à l’heure. En équilibre sur une corde de mandoline ou une comète synthétique, écoutez-le expérimenter en funambule l’envers et l’endroit, le dessus et le dessous, partageant son étonnement face à la beauté du monde.

Chimie vivante est le troisième album de Féloche, et c’est peut-être son plus personnel. Avec lui, cela signifie qu’une grande tribu sera de la partie. Les enfants, leurs voix décidées et hésitantes, leurs éblouissements et cette sagesse immédiate qui, émise par eux, renverse les certitudes pas bien sérieuses des adultes. Nico, l’ami poète et ses algèbres d’incertitudes, ses images qui bousculent l’ordre du désordre pour ouvrir sur les fulgurances du chaos. Naïf Herin, gouailleuse italienne venue titiller un Féloche réincarné en gentleman crooner. Julia Wischniewski, dont les accents lyriques ornent les « structures atomiques » d’une Chimie vivante pétrie par Christophe Alexandre, également auteur des Crocodiles.

Et encore des sons de partout, des duduks et une cantatrice d’Arménie, des gloussements de Colombine en fantôme, un trap réducteur de tête à la manière des Jivaros, des tablas qui trempent les pieds dans l’eau, un piano qui surnage comme il peut… Tout cela tient du galion de bric et de broc, de la grande fantaisie débridée, feu d’artifice et cotillons, arcs en ciel et grande roue. À l’abordage, Féloche, moitié pirate des mers tourmentées, moitié camarade de tendresse pour les échoués.

Il ne faut pas s’y tromper : pareil album ne court pas les rues ni les océans. Il est rare d’entendre autant d’innocence sincère, une poésie aussi peu concertée. Ici la dinguerie est douce et généreuse, elle réchauffe, ranime. Féloche, lui, dit jouer à la cantine. Il s’amuse, même lorsqu’il accomplit les gestes les plus audacieux, comme passer à travers le miroir en faisant un pied de nez au destin, chanter tara-tari comme on faisait tralala, se regarder petit, grand, mort, vivant, vivant par-dessus tout.

Féloche, c’est tout un cirque, le grotesque en moins. Du burlesque pur, de la cabriole sans calcul, une légèreté inespérée, hors de la pesanteur. Sa musique agit comme l’antidote inattendu à nos oublis, nos renoncements. « Après la mer, y’a l’Eldorado », dit-il. Avec lui, on y croit et l’on s’embarque, une nouvelle fois, cap sur le pays des merveilles.

Sortie de l’album le 14 septembre 2018 chez Silbo Records.

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