Pour ceux qui l’ont demandé, voici la suite de Seulement si tu en as envie… de Bruno Combes. Avec Parce que c’était toi… Bruno Combes renoue avec ses personnages de Stephen et Camille et leur amour de jeunesse retrouvé. Pour moi, qui n’avais pas lu le premier tome, je fus tout aussi happée par cette histoire, même si je découvrais ces personnages pour la première fois, car il y a un bon résumé du premier tome et c’est suffisant pour continuer. Mais il est certain que de lire ce deuxième roman nous donne le goût d’aller lire le précédent.
Résumé : Tome 1 (retracé dans ce second opus qui peut se lire de façon indépendante) À l’âge de 16 ans, ils se sont juré un amour éternel. Vingt-sept ans plus tard, ils se sont retrouvés et rien n’a pu empêcher cette passion de renaître. Ni les deux beaux enfants de Camille, ni Richard, son mari, associé à elle dans leur cabinet d’avocats. Tome 2 Rendez-vous furtifs, étreintes inoubliables… Peu à peu Stephen, totalement libre, lui, ne peut plus supporter cette liaison « bourgeoise » et somme Camille de choisir. Bouleversée par cet ultimatum, celle-ci a un accident de voiture où sa fille est blessée et elle-même, très atteinte, surtout psychologiquement. Stephen, bien sûr, ne peut pas aller la voir, toute sa famille est autour d’elle. Mais il la bombarde d’appels, lui demande pardon… Camille est rassurée : tout va recommencer comme avant. Sauf que tout change… Et que Camille ne peut plus fuir l’inévitable. Elle va devoir enfin faire un choix. Et s’il n’existait qu’un moyen de préserver le diamant précieux d’un amour impossible ?
Je ne connaissais pas cet auteur français, mais dès les premières pages j’ai apprécié sa plume. Avec des dialogues simples et crédibles, ainsi que des descriptions imagées, sans s’égarer dans les détails, cet auteur nous a créé des personnages sympathiques, attachants, imparfaits, mais auxquels on peut se reconnaître ou y voir des traits de personnalités familiers. De plus, l’histoire est captivante. Les choix que doit faire Camille sont déchirants et peu importe ce qu’elle choisira, on est certain d’être de son côté et de croire à son bonheur et celui de Stephen. Ce que j’aime le plus dans ce livre, c’est qu’il nous fait croire en l’amour, celui avec un grand A, celui qui allume la passion et la complicité et ne laisse place à aucune monotonie. C’est cet amour qu’on aspire de vivre une fois dans notre vie et qu’on veut préserver le plus possible, avant que l’habitude remplace la passion. Et c’est ce que ce livre nous laisse croire, que l’on peut préserver un tel amour, au-delà des années, des mariages, des enfants, des obstacles de la vie.
Ce roman parle d’amour, mais aussi de sacrifices, de maladie, de courage, de choix difficiles à faire, de souvenirs, d’obstacles à surmonter, de routine, de passion, bref tout ce qui touche un couple à un moment ou un autre de la vie.
J’aime aussi la manière dont l’auteur introduit chaque chapitre par un petit texte, qui porte à réflexion. C’est très intéressant comme idée de réflexions à approfondir à la lecture du roman.
Pour avoir moi-même vécu un grand amour de jeunesse qui perdure au fil des années en quelque sorte, je crois que ce roman est une superbe lecture qui fait du bien au moral et qui redonne espoir en l’amour avec un grand A.
Bruno Combes est une révélation de l’autoédition française ! Il a publié chez Michel Lafon Seulement si tu en as envie… en 2016, puis en 2017 Ce que je n’oserais te dire… où il a confirmé son talent de romancier. À la demande de nombreux lecteurs, il donne ici une suite à son premier roman Seulement si tu en as envie… Dans ce roman, il nous entraîne dans le sillage d’un premier amour, celui qu’on a rangé au fond de sa mémoire mais qui peut provoquer un raz-de-marée d’émotions s’il refait surface.
Parution : 5 septembre 2018
Prix 29,95$
Nombre de pages 330 pages
Éditions Michel Lafon
