Faut que je te parle, de Debbie Lynch-White, une rencontre intime, personnelle et authentique qui fait du bien !

Faut que je te parle

Debbie Lynch-White l’actrice, la chanteuse et maintenant l’auteure, vient de publier Faut que je te parle, son premier livre aux éditions Libre Expression. Celle qu’on a adoré voir dans Unité 9Le Jeu et dans La Bolduc, voulait laisser une trace, avait envie de réfléchir et d’éclaircir des choses dans sa tête, ainsi que de dresser un portrait de ce que cela veut dire pour elle d’avoir 32 ans en 2018. Alors, pour ceux qui ont envie de cette discussion avec Debbie, de connaître ses réflexions, ses espoirs, ses déceptions, ce livre comblera vos attentes et vous amènera peut-être aussi à réfléchir sur votre propre vécu.

Résumé : D’aussi loin qu’elle se souvienne, Debbie Lynch-White a écrit à propos de ses espoirs, de ses découvertes, de ses déceptions. « On a tous nos opinions, et rares sont ceux qui se retiennent de les cracher à tout vent à grands coups de clavier sur les réseaux sociaux, de nos jours. Les miennes valent ce qu’elles valent, mais si elles suscitent des discussions intéressantes autour de la machine à café au bureau le lundi matin, ou si elles aident des gens à n’importe quel niveau, ben ma job sera faite », dit-elle. Elle s’exprime entre autres sur son corps de Viking, sur l’amitié et l’amour, sur le fait d’être la dernière d’une lignée et sur sa « madamisation ». Elle rend aussi hommage à quelques proches et interpelle Mark Zuckerberg. « Alors sans prétention, sans grands mots qui donnent beaucoup de points au Scrabble et sans jugement, j’ai envie qu’on jase un peu, juste toi et moi. »

Bien que Debbie raconte plusieurs événements marquants qu’elle a vécus, ceci n’est pas une biographie. Avec beaucoup d’humilité et dans un langage populaire, on a vraiment l’impression qu’on l’entend nous parler, juste à nous, comme un ami, de plusieurs sujets qui lui tiennent à cœur et dont elle a beaucoup réfléchi. Elle nous parle entre autres de son corps de Viking, de son amoureuse Marina qu’elle nous décrit avec une infinie tendresse, de sa relation avec son père de manière très émouvante, de l’influence de Janette Bertrand pour elle et pour les femmes. De manière humoristique, elle nous raconte sa «madamisation», en vieillissant, elle voit son comportement changer, et c’est très drôle comment elle nous l’amène de manière sympathique. Elle nous parle d’amitié, d’amour, de certaines anecdotes de voyage, de la solitude, de son métier et sa précarité, de sa relation avec l’argent, des réseaux sociaux, de l’envie ou non d’avoir des enfants, de comment cela peut être difficile l’adolescence. Et elle aborde également le mouvement #metoo et de l’importance de dénoncer plus que jamais.

Souvent, lorsque je lis un livre, j’aime marquer les pages dont certains passages m’ont ému, où que j’aime relire. Et avec ce livre de deux cents quelques pages, j’ai l’impression d’avoir marqué plus de la moitié des pages, tellement tout ce que Debbie raconte me touche, me fait réfléchir et surtout, j’ai vu beaucoup de similitude entre elle et moi, et cela m’a fait vraiment du bien. J’ai appris à connaître et à aimer la femme Debbie, autant que l’on peut connaître et aimer l’actrice Debbie.

Voici quelques extraits du livre que j’ai soulignés et qui ont eu un impact dans mes réflexions ou qui me rejoignent dans mes valeurs.

«La valeur humaine passe toujours en premier». Ça prend parfois des discussions «qui peuvent nous élever nous confronter à nous-mêmes, nous aider à nous questionner pour peut-être essayer de devenir de meilleurs humains.»

 «J’ai fait le choix que dans ma vie, le verre d’eau, allait toujours être à moitié plein. Parce que ça passe trop vite… ça me fait parfois paniquer de penser que je n’aurai pas assez d’une vie pour faire tout ce que j’aimerais faire. Pour voir tout ce que j’aimerais voir.»

 «Le jour où j’ai décidé d’arrêter de vivre pour le regard des autres, je me suis sentie plus heureuse, plus forte et plus femme… à l’instant où j’ai constaté et compris que les gens qui jugent, qui bitchent, qui niaisent ou qui insultent sont souvent malheureux, jaloux ou confrontés eux-mêmes à leurs propres problèmes, j’ai saisi quelque chose.»

Debbie présentera aussi son premier spectacle musical intitulé Elle était une fois en février 2019.

Debbie Lynch-White

Debbie Lynch-White est comédienne et chanteuse. En 2012, elle est révélée au grand public grâce à son rôle dans la série Unité 9. En 2018, elle incarne Mary Travers dans le film La Bolduc.

Date de parution : 26 septembre 2018
Sujet : Littérature québécoise
Nombre de pages : 232 pages
Prix : 24,95 $

Éditions Libre expression

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