Au Théâtre Capitole, on souligne le 50eanniversaire du chef d’œuvre de Michel Tremblay pour une quinzaine de spectacles avec « les belles-sœurs » pour une soirée de collage de timbres où les vérités éclatent avec des comédiennes extraordinaires et impressionnantes par leur jeu, et leurs répliques.
Pour cette pièce intemporelle et indémodable, l’enthousiasme et la joie de vivre étaient au rendez-vous, mais nous avons eu également de beaux moments d’émotions où la vérité a triomphée.
Comme le dit René Richard Cyr, cette pièce est un hommage à nos mères, nos grands-mères, nos femmes, nos filles… On y présente encore des sujets d’actualité.
Prochains spectacles au Théâtre Capitole
En soirée du 7 au 10, du 14 au 17 et du 21 au 24 novembre à 20 h
Les dimanches après-midi à 16 h les 11, 18 et 25 novembre
L’histoire
Une ménagère du Plateau Mont-Royal gagne un million de timbres-primes et voit du coup sa vie complètement bouleversée. Elle invite ses sœurs et ses voisines à une veillée de collage… MUSICALE ! Un party de collage de timbres où tout peut arriver…
On y retrouve le chapelet, (heure de la prière), des gens qui en « bitche » d’autres, de la jalousie, des voleuses, une invitée indésirable, et des évènements de la vie imprévues.
Décor et costumes
On retourne en 1968, avec table et chaises de l’époque, et les comédiennes portent des robes confortables ou glamour du temps des fêtes. Le décor est construit sur deux étages et les actrices en attendant leur tour participent quand même en chantant à l’occasion.
Les actrices
Elles sont toutes excellentes dans leur rôle respectif. Je donnerais ma première étoile à Sonia Vachon (Rose Ouimet) pour les nombreux rires qu’elle m’a procurés durant la soirée, ainsi qu’à Kathleen Fortin (Germaine Lauzon) pour son jeu qui passe par toutes les gammes d’émotions de la joie, à la déception et la colère. On y croit.
Édith Arvisais (Linda Lauzon)m’a agréablement surprise dans son rôle de la fille de Germaine. Éveline Gélinas, (Pierrette Guérin), la fille que l’on rejette pour sa mauvaise vie, la honte de la famille, nous prouve par son comportement que les apparences sont souvent trompeuses.
Il y a la jalouse Geneviève St-Louis, (Marie-Ange Brouillette) et toutes les autres amies.
La musique
Daniel Bélanger a su composer de la musique festive. On y a entendu quelques chansons avec des vers d’oreilles :
- On aimes–tu assez ça les concours!
- Moi, j’aime ça le bingo, j’adore ça le bingo
- Maudite sangsue, maudit cul
- Maudite voleuse, vous les méritez pas ces timbres là.
Les musiciens
Direction musicale et piano : Chris Barillaro
Accordéon, claviers et trombones : Serge Arsenault
Contrebasse et basse électrique : François Marion
Batterie et percussions : Parker Bert
Une production de Musicor spectacles
Mise en scène : René Richard Cyr
Musique de Daniel Bélanger
Interprétation par 12 comédiennes fabuleuses
Kathleen Fortin (Germaine Lauzon), Sonia Vachon (Rose Ouimet), Éveline Gélinas (Pierrette Guérin), Geneviève Alarie (Thérèse Dubuc), Édith Arvisais (Linda Lauzon), Frédérike Bédard (Olivine Dubuc), Sylvie Ferlatte (Angéline Sauvé), Jade Bruneau (Desneiges Verrette), Michelle Labonté (Yvette Longpré), Hélène Major (Lisette de Courval), Monique Richard (Rhéauna Bibeau), Geneviève St Louis (Marie-Ange Brouillette).
Directeur musical et vocal, Chris Barillaro ;
Assistance à la mise en scène et régie, Lou Arteau ; Scénographie, Jean Bard ;
Costumes, Mérédith Caron ;
Éclairages, Martin Labrecque ;
Accessoires, Francis Farley-Lemieux ;
Perruques, Rachel Tremblay
Réjeanne Bouchard, photographe
Info-Culture.biz