Le nouvel épisode de la saga d’anticipation signée Michel Bélil,
pionnier de la SF et du fantastique québécois contemporains
Octobre 2019_Comme un écho aux remous politiques observés ces derniers temps en Amérique du Nord (Menaces d’« impeachment » à l’encontre du président Donald Trump, gouvernement minoritaire des libéraux au Canada) et en Amérique latine (crise démocratique au Brésil, émeutes au Chili…), la saga d’anticipation policière Les cinq saisons de L’Avenir poursuit sa peinture d’un monde gangréné par les luttes de pouvoir, la violence et la corruption. Avec l’opus Le printemps, 3e de la série et sous-titré Qui ne faisait pas qu’écrire sur les murs, l’auteur Michel Bélil, maintes fois primé pour ses fictions
publiées chez Leméac et Québec Amérique, remet en scène son duo d’enquêteurs hors normes – composé du métis O’Bomsawin et du transexuel N’Guyen – dans une machination explosive, croisement hybride entre thriller politique, SF, fantastique et roman du terroir.
Au coeur de la Cité-État nommée L’Avenir – clin d’oeil à la municipalité de résidence de l’auteur dans leCentre-du-Québec – nos héros devront une fois encore dénouer les fils d’une sordide intrigue meurtrière dont les premières victimes ne sont nulles autres que les chefs des deux gangs rivaux du territoire. Emmenée par un style efficace et des dialogues qui portent au plus haut l’action, l’histoire ménage des rebondissements à foison. Tandis qu’« O’Bom » se trouve, en plus de son enquête, débordé par ses responsabilités aux postes de directeur des travaux publics et de directeur des ressources informatiques, une rebelle des ghettos nommée Zita Tanzanie couvre de messages de revendication sociale et ethnique les murs de la Cité-État, plaque tournante de l’immigration et véritable poudrière. Le tout forme un dédale de destins et de situations frénétiques auxquels les lecteurs s’attacheront jusqu’au bout, partagés entre la tragédie des uns et l’humour involontaire des autres.
Michel Bélil : depuis plus de 35 ans au service de la littérature de genre !
Natif de Magog, Michel Bélil est depuis longtemps associé aux genres fantastique et SF
au Québec. En 1982, il a reçu le prix Boréal du meilleur roman fantastique pour
Greenwich, et celui du meilleur recueil fantastique pour Déménagement. En 1988, il a
remporté le prix Septième Continent. Collaborateur au magazine Imagine… de 1980 à
1997, il a été l’un des fondateurs du Grand Prix de la science-fiction et du fantastique
québécois, et contribué à pas moins de sept anthologies professionnelles. Il a écrit une
centaine de nouvelles parues entre autres dans Solaris, et, avant cette saga des Saisons…,
cinq ouvrages de fiction, dont La grotte de Tombouctom (Québec Amérique, 1993).
Les cinq saisons de L’Avenir – Tome 3 : Le printemps – Qui ne faisait pas qu’écrire sur les murs
Michel Bélil – Les Éditions de l’Apothéose – 316 p. – 20.00 $ – ISBN : 978-2-89775-270-5
Disponible en librairie à partir du 29 octobre 2019 et au www.leseditionsdelapotheose.com
