Le cabochon

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André Major a écrit Le cabochon en 1964.  Les Éditions Typo en offrent la réédition. Major nous propose une réflexion sur le Québec du milieu des années soixante. Antoine, le personnage principal, est à la fois un individu aux prises avec une recherche identitaire personnelle et  le reflet d’un Québec en pleine croissance, en pleine révolution … tranquille.

Antoine reflète le Québec ouvrier, pauvre, francophone qui se demande si cette situation peut être acceptable. Est-ce que la vie vaut la peine d’être vécue dans de telles conditions? Est-ce que l’instruction est la solution à tous les problèmes? Et comment le ciment de l’amour peut alléger le sentiment d’infériorité des individus et de tout un peuple.

Antoine est le fils aîné d’une famille ouvrière du Montréal des années 1960, que son père traite de «cabochon», autrement dit, de «tête de cochon». C’est un adolescent comme il y en a tant, qui réussit plus ou moins dans ses études, qui lit beaucoup, qui va au cinéma, qui sort avec les filles, qui travaille à temps partiel. Et qui cherche à s’affirmer. André Major suit Antoine pendant une année au cours de laquelle surviennent de petits drames qui le font douter de lui, qui bouleversent son existence, mais qui sont autant d’expériences à travers lesquelles il se construit.

Un livre qui apporte un éclairage fort instructif sur la marche d’un peuple vers son épanouissement collectif. Le peuple québécois francophone. À lire pour toute personne qui veut connaître ses racines québécoises.

 

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André Major est originaire de Montréal. Il étudie entre autres au Collège Marie-Médiatrice et au Collège de Montréal. Il est renvoyé du Collège des Eudistes pour avoir lu des ouvrage de Jean-Paul Sartre et Albert Camus. Pigiste pour différents journaux de 1961 à 1962, il est également secrétaire d'édition, chroniqueur et critique avant d'être réalisateur au réseau FM de Radio-Canada en 1973. Dès 1974, il publie «Histoires de déserteurs», son premier roman. Il est également l'auteur de «L'hiver au coeur» (1987) et de «La vie provisoire» (1995). En 1994, il reçoit le prix du Québec pour l'ensemble de son oeuvre.

 

Nombre de pages : 186

Prix suggéré : 14,95 $

 

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