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La vieillesse étant un lent naufrage il n’est pas inusité de voir plusieurs personnes âgées sombrer. Sombrer dans la solitude, dans les maladies dégénératives, la dépendance à l’autre et plus souvent à l’auxiliaire de vie. Ou encore de façon plus prosaïque l’homme de ménage. C’est à cette dure et parfois cruelle réalité que nous convie Anton Valens dans son roman Homme de ménage.
Un jeune étudiant en art visuel s’inscrit dans une agence d’interim : il sera dorénavant aide à domicile. Sa vie de bohême prend alors une tonalité inattendue et ses multiples employeurs, tous d’un âge plus que respectable, deviennent ses pires angoisses ou s’avèrent être ses plus belles rencontres. Humour explosif et regard radicalement anticonformiste portent ce roman tragicomique inoubliable.
Son aptitude pour les arts lui permet de s’évader des tâches quotidiennes qui sont pour la plupart des gens dégradantes. Nettoyer les lieux de résidence de personnes âgées n’est en rien une sinécure. Mais que de les accompagner, ne serait-ce qu’une fois par semaine, dans leur vie monotone apporte une certaine satisfaction qui transcende les odeurs nauséabondes et la saleté accumulée.
Entre les différents bénéficiaires et l’homme de ménage, il se développe une relation amicale qui va au-delà des simples convenances entre employeur et employé. Ce roman est une série de portraits qui met en vedette ceux et celles qui ont beaucoup vécu et qui ont un pied dans l’au-delà.
Anton Valens est né en 1964. Il a étudié la peinture à Amsterdam, dans les deux plus prestigieuses écoles des beaux-arts néerlandaises. Parallèlement à son activité artistique, il a travaillé une dizaine d’années dans le secteur de l’aide à domicile. Homme de ménage, son premier roman, a été salué par la critique pour l’originalité de son thème et la qualité de son écriture, et a obtenu d’emblée plusieurs prix.
Nombre de pages : 359
Prix suggéré : 23 €
