Un bonheur si fragile, Les amours

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C’est toujours un  plaisir que de lire du Michel David. Son dernier roman de la saga Un bonheur si fragile, Les amours, ne déroge pas à la règle. Une écriture simple, vivante, imagée qui met le lecteur au cœur de l’action. Michel David nous fait vivre les hauts et les bas des gens du terroir québécois au début du XXème siècle. Le lecteur accompagne les personnages dans les moments de bonheur ou de malheur; il apprend à connaître leurs qualités et leurs défauts; il s’émerveille devant le courage et la ténacité de Corinne enfin se révolte envers la mesquinerie de la famille Boisverts tout en se réjouissant de la convivialité de la famille Joyal. La solidarité des uns envers les autres soulève l’admiration de ceux et celles pour qui cette partie de l’histoire de nos ancêtres est inconnue.

 


Malheureusement Michel David ne pourra plus enchanter nos heures de lecture puisqu’il est décédé en août dernier.

 

 

   

P  rintemps 1921. La vie a bien changé à Saint-Paul-les-Prés. La grippe espagnole a fait des ravages et plusieurs familles ont été décimées. Si les histoires des habitants s’entrecroisent toujours autour du magasin général et de l’église, un vent d’optimisme nouveau souffle autour du charismatique curé Cormier, très apprécié de ses paroissiens.

   

 


Pour Corinne, le décès de Laurent marque un changement important. Jeune veuve, elle se retrouve maintenant seule pour gérer la terre familiale. Encore une fois, elle fera face à l’adversité avec tout le caractère qu’on lui connaît. Heureusement que Philippe, son fils aîné qui ressemble néanmoins de plus en plus à son père, s’implique davantage ainsi que Norbert, qui devient lui aussi un homme. Madeleine, quant à elle, réalise le rêve de sa mère de devenir institutrice alors qu’Élise est attirée par la vie de couvent et que Lionel termine sa scolarité.

De leur côté, Gonzague et Henri Boisvert sont toujours aussi détestables. Si le premier verra le temps faire son œuvre, le second vivra une grande déception lors de la lecture du testament qui le Mettra encore plus en froid avec sa parenté.


Mais les années 1921 et 1922 sont surtout marquées par les amours : Philippe s’attache à la petite Cécile Melançon, même si elle n’hésite pas à tenir tête au jeune coq, Madeleine reçoit la grande demande de Léopold et finalement, même Corinne trouvera l’amour, elle qui se sent de plus en plus seule en voyant les projets de ses enfants prendre forme. Alors que les voisins célibataires de Corinne n’hésitent pas à se rapprocher de la jeune veuve, un personnage du premier tome réapparaîtra et saura charmer la séduisante jeune mère, qui trouvera enfin le bonheur auquel elle avait tant rêvé depuis son mariage avec Laurent.


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Professeur de français pendant 33 ans, Michel David est l’auteur de nombreuses sagas historiques qui présentent, chacune à sa manière, l’histoire du Québec au XXe siècle. Les best-sellers La Poussière du temps, À l’ombre du clocher et Chère Laurette se sont écoulés à près de 800 000 exemplaires à ce jour. Avec des dialogues colorés, l’auteur sait raconter les joies et les peines de ses personnages toujours attachants.

 

 

Nombre de pages : 536

Prix suggéré : 29,95 $

 

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