Chansons Usées de Baptiste Prud’homme

Certaines chansons passent en un éclair, juste une idée qu’on n’a pas le temps d’écrire!


D’autres chansons passent juste pour s’amuser le temps d’une soirée, et ne sont qu’un souvenir le lendemain!
Ou encore, il y a des chansons qu’on prend le temps de composer, arranger, enregistrer et qui finalement sont laissées de côté et passent comme un souvenir, oubliées!


Il y a les chansons qui passent sur un disque, passent à la radio, passent dans une oreille, puis une autre, qui donnent du plaisir quelques minutes, et éphémères, elles passent avec le temps!


D’autres chansons restent et s’usent avec le temps qui passe … »

Baptiste et Les productions s’melle de botte nous présentent avec un plaisir palpable l’album «Chansons Usées » jouées et rejouées en spectacle avant même d’être enregistrées. Résultat : un album de 11 chansons, plus une « cachée », d’une interprétation fortement chaleureuse et impeccable. Comme dans son premier album (Vendange acoustique, 2008), les saisons, la nature et la température inspirent Baptiste. Les amateurs de chansons aux sonorités folk américaine et de poésie francophone seront absolument comblés par cet album aux vibrations printanières : «Ensemble » nous transmet la chaleur du printemps et sa sérénité romantique nous étreint, j’avoue que c’est une de mes préférées. La ballade entraînante « Juste une trace » donne le goût d’embrasser les arbres lors d’une promenade contemplative dans les bois. « Chanson Usée », écrite en collaboration avec son bon chum Dan Lemay nous fait sourire avec son intro de banjo et son feeling blues qui appuie bien les paroles d’un musicien chansonnier auteur-compositeur qui nous invite à découvrir son univers. Dans « Tes yeux », Bryan Perro prête ses mots pour accompagner la musique enjouée de Baptiste et ainsi fait hommage aux pouvoirs des yeux et du désir. Dans « La course » il nous confie ses peurs et sa course pour y échapper, pour trouver le bonheur. La dernière chanson de l’album en est une d’espoir. Avec « En avant », Baptiste réaffirme son désir de poursuivre malgré les épreuves et les embûches, une chanson qui est un ode au courage. Baptiste fait aussi une place à une reprise, « Ramène la bouteille » de Michel Rivard et prête sa voix à l’auteur compositeur Normand Béliveau dans la magnifique « La banquise ». Finalement, l’écoute de la chanson gagnante du concours « Mon coin de pays » vous donnera le goût de découvrir Grandes-Piles, village de la Mauricie adoré de Baptiste et sa famille.

Baptiste nous parle de l’enregistrement se son album, que nous pouvons qualifier de folk intimiste et branché sur la nature :

«Dans le studio, il y a beaucoup de travail qui s’est fait à tous les niveaux. Dans certains cas, j’ai laissé les musiciens aller pour écouter ce qu’ils avaient à proposer. On a même rebâti certaines chansons en refaisant tous les arrangements parce qu’on sentait que, figée sur un album, telle ou telle chanson devait prendre ce visage-là, même si c’était différent de ce qu’on faisait en spectacle

Bonne écoute!

http://www.myspace.com/baptisteprudhomme