Éléonore Tome 3 La fin des reproches

Elles avaient quinze ans, elles en ont trente. Tout a changé, sauf l’amitié indéfectible qui les unit. De Venise à Bali, Allegra connaît la célébrité, mais les cicatrices de son passé s’estompent difficilement. Yasmina voit son avenir universitaire bousculé par l’appel de l’Afrique et d’une vocation inattendue. À Montréal, leur grande amie Éléonore peine toujours à concilier sa carrière de productrice, les exigences de sa vie familiale et sa vie amoureuse. Trois femmes, trois parcours, trois quêtes du bonheur sans compromis, à découvrir dans la conclusion touchante de cette trilogie dans l’air du temps.

Nous étions plusieurs lecteurs et lectrices à attendre avec impatience la sortie de ce dernier tome de la trilogie Éléonore. Et pour ma part, je n’ai pas été déçu. J’ai même dû ralentir mon rythme de lecture pour savourer ces derniers moments de douce rêverie, et faire durer mon plaisir.

Car ce dernier tome, je dois l’avouer est mon préféré entre les trois. Bien que j’ai aimé rencontrer et découvrir ces personnages attachants dans le premier livre de la série, et que j’ai apprécié me plonger dans l’univers d’Éléonore en pleine conciliation travail-famille dans le deuxième volet, je dois dire que les voyages un peu partout dans le monde qu’ont engendré les déplacements de ces trois jeunes femmes au sommet de leurs carrières et à la recherche de l’amour, m’ont permis de rêver et de m’évader de mon quotidien.

J’ai l’impression qu’au fil du temps cette écrivaine a su raffiner la psychologie de ses personnages. Elle a pris de la maturité et de la confiance entre le premier et le dernier volume. Elle fignole ses histoires et sait captiver l’attention du lecteur, tout en alternant entre les situations romantiques, dramatiques et plus légères. Le lecteur se promène d’une vie à l’autre, d’un pays à un autre tandis que l’auteur en profite pour bien doser ses intrigues et rendre les trois amies attachantes, malgré parfois leurs piètres décisions qui leur causent souvent bien des embarras.

À travers les histoires d’amour, les soirées romantiques à Venise ou dans le sable chaud et les vagues, la romantique en moi s’enflamme. À travers les périples au Bali, en Afrique, à Paris, Venise, Londres, la voyageuse en moi salive d’expéditions exotiques. Au-delà de ces rêveries, la fillette en moi accueille avec plaisir le dénouement de cette saga où l’amitié est plus forte que tout, malgré la distance, les différences et le temps qui passe.   

Pour être certaine je crois de ne pas se laisser tenter à écrire un tome 4, l’auteure termine cette trilogie par un épilogue contenant une série de découpures de journaux qui dévoilent les grandes lignes des évènements importants reliés à ces personnages dans les années qui suivent. Une belle touche pour mettre un point final à cette série de livres.

À quoi pouvons-nous nous attendre maintenant de Nadia? L’avenir nous le dira!

 

Nadia Lakhdari King est née à Montréal et a étudié au collège Brébeuf et à l’université McGill. Après deux ans comme avocate de droit aérospatial dans un grand cabinet new-yorkais, elle a conclu un tour du monde en tombant amoureuse de la Nouvelle-Zélande et de l’un de ses habitants. Huit ans plus tard, elle est de retour à Montréal avec son mari et son fils. En 2010, elle publiera son premier roman et donnera naissance à une petite fille. 

Prix : 24.95 $

380 pages 

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