Entrevues avec les artisans du film Neige et Cendres (snow and Ashes)

Neige et cendres

J’ai vu, en grande première, sur invitation de presse, le film Neige et cendres (snow & ashes), en version originale anglaise, sous-titrée en français, qui met en vedette l’acteur américain Rhys Coiro. Le film prend l’affiche le 16 septembre prochain et mon appréciation du film se trouvera dans la section cinéma à partir de cette date.

Entrevues : C’est mercredi le 31 aout, au Largo resto-club 643 Rue Saint-Joseph Est à Québec, que j’ai eu l’occasion de m’entretenir avec les artisans du film Neige et cendres (snow & ashes). Il y avait les trois producteurs Eric Mantion, David-Alexandre Coiteux qui est également un acteur dans le film et Charles-Olivier Michaud qui est également le scénariste et le réalisateur du film. Et j’ai rencontré Lina Roessler une des actrices du film.

Synopsis

Un conflit armé règne sur une région de l’Europe de l’Est. Blaise est correspondant de guerre pour l’organisation Frontline Correspondents. À Québec, lors de son réveil d’un coma, Blaise découvre que son ami et collègue photographe avec qui il couvrait le conflit n’est pas revenu. Blaise tente maintenant de se remémorer les événements brutaux qui ont mené à la disparition tragique de son collaborateur de longue date et sa propre évasion de la zone de conflit.

 

Lina Roessler

Questions pour Lina Roessler (l’entrevue s’est faite principalement en anglais et en voici la traduction) : Qu’est-ce qui vous a donné envie de participer à ce projet, et à jouer ce rôle?

Lina : « Premièrement, cela est venu me chercher aux tripes. Aussi c’est une histoire lourde avec beaucoup d’émotions. Deuxièmement, j’aimais le fait que l’on parlait des journalistes de guerre et de ceux qui les attendent à la maison. On voit souvent l’histoire de la vie des soldats, mais rarement de ceux qui restent et se demandent ce qui se passe et ce qui arrive à leur proche. Et voir aussi que les journalistes de guerre vivent la même chose que les soldats. Et pour mon rôle de Sophie, qui reste à la maison et ne sait pas ce qui advient de son amoureux, cela doit être épouvantable. Elle-même doit faire comme un journaliste et tenter de retracer ce qui s’est passé, en mettant les morceaux de casse-tête ensemble.Elle n’apparaît pas souvent dans le film, mais sa présence est comme un guide pour les spectateurs. Elle tente, tout comme les gens dans la salle, d’en apprendre un peu plus sur ce qui s’est passé, en parlant avec Blaise, en lisant le journal et en tentant de deviner les bouts qui manquent. Je pense que c’est un film important et intéressant, car ce sont des sujets qu’on ne pense pas aborder. En fait, je n’y avais jamais pensé avant moi-même à ces journalistes et ceux qui attendent le retour de leur bien-aimé. Et maintenant, j’ai beaucoup de respect pour les journalistes et leurs familles… C’est un film difficile, lourd, et les décisions que ces personnages doivent prendre à certains moments sont extrêmement difficiles, mais nécessaires… Et j’ai aimé la façon dont Charles-Olivier a réalisé le film, de manière très crue, réaliste, humaine avec beaucoup de liberté pour nous les acteurs à jouer nos rôles. Le film est lent aussi et cela permet aux personnages de juste ÊTRE, de respirer. Rien n’était forcé. » 

Est-ce plus difficile de jouer un rôle où il y a peu de texte, mais plutôt des regards, des silences?

Lina : « Effectivement, cela peut être plus difficile à jouer. Mais parfois, on peut se cacher derrière les mots, ou plutôt, on utilise les mots pour mieux interpréter notre rôle et faire passer nos émotions. Tandis que ces moments de silence, de solitude, de regards, sont hyper importants et doivent contenir toutes ces émotions que l’on a travaillé en dedans de nous et il faut réussir à les faire passer par autre chose que la parole, par ces regards, ces silences. J’espère que c’est ce que j’ai réussi à faire dans ce film. Ce fut un challenge pour moi de juste rester là, dans le silence, dans les souliers de quelqu’un d’autre, sans avoir à JOUER l’autre, mais de pouvoir juste ÊTRE cette personne. Et espérer cela va bien passer à l’écran. C’est comme dans la vraie vie, on ne parle pas constamment, pour le plaisir de dire des mots, il y a beaucoup de non-dits dans nos gestes, nos yeux, nos visages. Et c’est ce que j’aime de ce film, c’est comme la vraie vie. » 

Comment c’est fait la complicité entre vous et Rhys l’interprète de Blaise?

Lina : « Il est tellement talentueux. Étant donné que le sujet du film est si intense, nos rôles étaient également très intenses à créer. Et même si nous avions de courtes scènes ensemble, nous nous sommes bien entendu dès le début. Ce fut très agréable. Et ce fut la même chose avec tous les autres membres de l’équipe, pas juste les acteurs. Car tout le monde était passionné. Et cela a rendu le tout tellement le fun à travailler ensemble. On ne voulait que se dépasser et faire de notre mieux pour l’avancement du film. » 

Êtes-vous surprise que le film ait réussi à être présenté et à gagner dans plusieurs festivals depuis un an?

Lina : « Bien sûr! Ce sont des choses qu’on espère pour un film, mais on ne peut jamais imaginer que cela va arriver vraiment. Et pour le premier festival à Slamdance, nous y sommes tous allés. Et on ne pensait vraiment pas gagner. Mais lorsqu’ils ont annoncé qu’on avait gagné, je me souviens que Charles-Olivier m’a attrapé et m’a serré tellement fort dans ses bras que je ne pouvais plus respirer. On était tellement content d’avoir gagné. Et même maintenant, je viens d’apprendre que je suis en nomination pour Outstanding Female Performance at the 2011 ACTRA Awards. Ceci est une autre belle surprise que j’apprécie beaucoup. » 

Vous jouez également dans l’autre film de Charles-Olivier, Sur le rythme. Est-ce que cela a été difficile pour vous de jouer en français?

Lina : « Je me rappelle quand Charles-Olivier m’a parlé de ce film. Il avait un rôle pour moi, d’instructeur de danse. Et cela me plaisait beaucoup de faire un rôle complètement différent et comme j’avais eu tellement de plaisir sur son autre projet, j’ai dit oui. Et alors, il m’a dit que c’était en français… oups! OK, j’ai décidé de relevé le défi et je l’ai réussi. »

Éric Mantion

Questions pour Éric Mantion : D’où est né cette collaboration entre David-Alexandre, Charles-Olivier et vous, pour produire ce film, alors qu’aucun de vous n’aviez jamais produit de films et aviez l’intention de vous lancer dans cette aventure comme producteurs indépendants, sans fonds public.

Éric : « David est un ami à moi et je suis avocat de formation et je travaille dans le domaine du cinéma. David m’a approché avec le projet de Snow & ashes dont il avait lu le scénario et m’a demandé si je voulais embarquer pour aider à le produire avec lui et Charles-Olivier. Et je n’ai pas réfléchi plus que cela et j’ai dit oui. Même si c’était le premier film de Charles-Olivier, il connaissait son matériel et les méandres du métier du cinéma et en plus il avait étudié à Los Angeles et il était passionné pour son projet. Ce qui m’inquiétait le plus c’était de trouver l’équipe technique pour entourer le film. On a réussi à faire un beau mélange de vieux loups et de jeunes débutants. Notre preneur de son, Bobby O’Malley, ça fait plus de 25 ans qu’il fait son métier. Normalement il ne fait plus le métier de perchiste, mais comme on n’avait plus de budget pour un perchiste, il a fait les deux emplois. Il ne le referait plus qu’il nous a dit après, mais il a bien aimé l’expérience de faire les deux, la perche et le mixage, comme dans le bon vieux temps. Il a vraiment tripé avec nous. Plusieurs de nos techniciens ont débuté sur le projet pour avoir du travail et un peu d’argent, mais après deux, trois jours, ils ne le faisaient plus pour l’argent, mais pour le pur plaisir de travailler sur ce beau projet. Et on a eu beaucoup d’aide de commanditaires, par exemple à Québec sur la Grande-Allée les restaurateurs nous ont accueillis, et on a eu le coucher au Château Laurier, et même un bed and breakfast et un chalet à Château-Richer. On a été très choyé. Cela a tissé des liens. »

Donc, vous avez sûrement d’autres projets en cours maintenant ?

Éric : « Effectivement, en tant que producteur avec David-Alexandre (Fullum Films & studios), on devrait commencer la préparation pour un autre film dès la semaine prochaine, à Montréal. Et cela s’appelle Appartement 1303 avec un producteur américain, en coproduction. On a aussi des vues sur une série avec des Français. On verra. »

David-Alexandre Coiteux

Questions pour David-Alexandre Coiteux : Qu’est-ce qui vous tentait dans cette aventure avec Charles-Olivier qui arrive avec un premier scénario, première réalisation, première production indépendante.

David-Alexandre : « Charles et moi, on a un peu le même parcours. On est deux cinéastes qui vont tout faire pour mettre leur vision sur le grand écran. On s’est rencontré la première fois en 2008 au marché du film américain à Los Angeles. Je vivais là-bas (j’y ai vécu 12 ans). Il avait un projet qu’il m’a présenté et moi je cherchais à produire un film et jouer en même temps dedans. Des auditions, j’en ai passé, mais je voulais un rôle pour me challenger. J’ai lu quelques projets et je ne trouvais rien à mon goût. Un peu plus plus tard, je le rappelle et là, il m’a proposé snow & Ashes. On s’est rencontré le 29 octobre j’ai lu le scénario, j’ai aimé et j’ai embarqué en entrainant Éric avec moi. On est rentré en préparation de production en février  et on a commencé le tournage le 22 mars par la suite. C’est une belle histoire, car tout le monde y a cru. On n’était pas financé au public, on avait un petit budget et toute l’équipe a formé une belle chimie. Ensuite, on a fait le montage et on a envoyé le film dans quelques festivals. Et on a eu l’appel de Slamdance. Ils ont eu 5000 soumissions pour le festival de Slamdance et ils en ont pris 10, dont le nôtre. Je le dis avec beaucoup de fierté. Et en plus, on a gagné le prix Best Picture… »

Et pour votre rôle du photographe dans le film, est-ce que cela a été difficile à jouer, ainsi avec peu de mots, beaucoup de regards, de silence ?

David-Alexandre : « C’est un jeu tout en retenu, et c’est ce qui m’a attiré dans ce scénario. Et aussi, de savoir que  ce n’est pas encore un film sur les soldats de guerre qui reviennent avec un syndrome post-traumatique. Mais plutôt des journalistes de guerre qui vivent eux aussi les mêmes atrocités que les soldats. J’ai aimé aussi les personnages, de ces deux samouraïs des Temps modernes qui vont jouer dans la neige… On a été chanceux dans nos tournages quand même. On a eu une auto dont la transmission a lâché, mais on a réussi à passer par-dessus cela. La scène où on traverse la rivière, la veille il n’y avait pas beaucoup de neige ni d’eau. Et le lendemain, il y avait eu une tempête de neige et on en a eu en masse de la neige. » 

Ce film se passe supposément quelque part en Europe de l’Est, mais en fait le tout a été tourné au Québec, et même beaucoup de scènes dans le coin de Québec?

David-Alexandre : « On ne veut pas trop détruire la magie en mentionnant qu’on n’a pas tourné vraiment dans ces pays d’Europe, mais effectivement on a tourné à Château-Richer, à Valleyfield et dans la ville de Québec. » 

Pour ce film, vous êtes-vous basé sur de vrais journalistes et photographes de guerre pour vous inspirer?

David-Alexandre : « J’ai fait des recherches effectivement. Je suis allé au bureau des journalistes sans frontières et j’ai fait beaucoup de recherches sur ces gens-là.  J’ai parlé à une dame, dont la sœur est photographe et est allée couvrir un conflit. Elle est allée prendre des photos dans un hangar où il y avait une cinquantaine de morts. Elle les a tous pris en photo et elle est retournée chez elle. Quelques semaines plus tard, elle a fait développer ses photos et elle a réalisé ce qu’elle avait fait. Elle a pleuré tellement et elle a ensuite accroché son appareil-photo à jamais. Elle ne pouvait plus faire ce métier, car elle ne pouvait pas comprendre comment elle avait réussi à prendre ces photos-là sans avoir aucune émotion. Elle se cachait derrière sa caméra. Il y a plusieurs histoires comme cela qu’on m’a racontées… La journée où on a tourné le massacre, c’est sûr que cela joue sur notre moral et on se dit que le prochain film qu’on a envie de faire c’est une comédie. » 

Et maintenant, pour la suite, est-ce que vous préférez continuer d’être acteur ou vous lancer dans la production? 

David-Alexandre : « C’est sûr que ma première passion c’est le jeu. J’ai toujours eu ce feu sacré en moi. Sauf peut-être à 16 ans, où j’ai voulu faire carrière en ski alpin, mais finalement, à 19 ans, je suis parti pour Los Angeles. C’est sûr que le jeu c’est ma passion, j’ai joué dans Lance et compte deuxième génération et j’ai eu quelques deuxièmes rôles à TVA,  mais en étant producteur aussi, cela me permet de me créer des opportunités et combiner les deux. »

Charles-Olivier Michaud

Questions pour Charles-Olivier Michaud : Pourquoi parler de ces journalistes à la guerre, un métier bien loin de vous ?

Charles-Olivier : « En fait ce n’est pas vrai, car je voulais être journaliste de guerre, il y a longtemps. C’est une profession qui me fascine. J’ai rencontré deux journalistes de guerre lors de mes voyages à l’étranger. J’ai été fasciné par leurs histoires.  J’ai voulu connaître ces gens-là.  L’autre raison pour faire ce film, c’est que tous les jours on est confronté à des photos de guerre, dans les nouvelles, les journaux, la télé, sur internet. Mais jamais on ne sait jamais qui sont ces gens qui se rendent à la guerre pour nous ramener ces photos. Qui est-ce qui va sur le terrain et écrire ces nouvelles qu’il nous rapporte? Alors, j’avais envie d’écrire sur ces gens-là. La genèse de ce film c’est surtout le retour de ces gens au Québec après la guerre. Je suis une personne qui a voyagé beaucoup dans ma vie et à chaque fois que je suis revenu de voyage, je vivais une sorte de vide et une distance avec les gens proches de moi (amis, famille). Ce que j’avais vécu dans mes voyages c’est à moi, et je n’arrive pas à le communiquer aux autres, tandis qu’eux, ils ont continué à avancer dans leur vie et ne comprenne pas où moi je suis rendu. C’est donc cela, un film sur le retour de ces correspondants de guerre versus la personne qui est restée et attend de savoir ce qui s’est passé. » 

Comment est née cette histoire dans votre tête?

Charles-Olivier : « L’idée du film est venue, un jour après être revenu de Californie où j’ai habité pendant 2 ans. J’avais 28 ans, je restais chez mes parents et je voulais faire un film sur les journalistes de guerre, mais je ne savais pas quoi. Et je suis allé prendre une marche avec mon chien à Saint-Romuald près de la rivière Chaudière, sur le bord des rapides J’ai pensé ‘Ça serait le fun de faire une scène où les journalistes de sauvent dans la rivière.’ Je me suis dit ‘Que ce passerait-il si deux journalistes partaient pour la guerre et un seul revenait?’ J’ai écrit le scénario à ce moment. »

Et le choix de l’acteur américain Rhys Coiro (24, Entourage) dans le rôle du journaliste Blaise s’est fait comment?

Charles-Olivier « Rhys a été un point marquant dans l’aventure Neige et cendres. On voulait vraiment faire le film, mais on ne savait pas si on pourrait faire le film. On avait envoyé le scénario à l’agent de Rhys un jeudi. Le lundi matin, j’étais dans mon bureau et mon cellulaire a sonné. C’était Rhys qui m’appelait. On a parlé 15 minutes. C’était très étrange comme conversation. Lui ne parle pas beaucoup et moi j’étais intimidé. Et il m’a demandé : Pourquoi ce film-là et pourquoi moi? Je luis ai expliqué et par après, on a parlé pendant 3 heures de temps, du film, des personnages, de l’univers du film et comment il voyait certaines scènes. Dix jours plus tard, il était là. À partir du moment que j’ai dit que c’est Rhys qui ferait le film, là on savait qu’on faisait le film. On a été béni des dieux. Il a une grande humanité et une intensité incroyable. »

Et bien que ce soit un film qui montre la guerre, on ne voit pas tellement d’images horribles de ces massacres. Pourquoi?

Charles-Olivier : « Je ne voulais pas montrer la violence gratuite, des images très graphiques comme dans bien des films sur la guerre. En fait, je voulais montrer ces scènes du point de vue du photographe, à la même distance que lui lorsqu’il prend ses photos. Il n’est pas à côté de la personne qui tire, il est à 50 pieds de l’endroit. Donc, je voulais montrer l’image à 50 pieds de la scène. Je voulais que le public vive cela comme le journaliste. »

Et la musique… parlez-moi un peu de cette musique qui ajoute énormément au film.

Charles-Olivier : « C’est une musique originale, composée pour le film par Louis Côté en étroite collaboration de Claude Lamothe, un violoncelliste montréalais très célèbre. La musique pour moi, c’est important que ce ne soit pas juste une trame sonore, une bande musicale en-dessous. Je voulais que la musique ait sa propre personnalité. Il y a des moments où la musique est très forte, très grosse, un solo de violoncelle qui nous apporte sur des images. De plus, je ne voulais avoir qu’un instrument à la fois. Le piano et le violoncelle. Ils ne jouent jamais ensemble. Blaise est un personnage solitaire qui revient et est seul dans ses souvenirs. Alors, la musique est la métaphore de Blaise solitaire. C’est donc un seul instrument qui décrit l’émotion et vient supporter le film. De plus, j’ai voulu mettre le micro très proche du violoncelle quand Claude Lamothe joue, pour qu’on entende son archet grincer sur les cordes, ses doigts se promener et tirer les cordes.  » 

Et pour la chanson du générique, tu as une très belle chanson de Clément Jacques (qui vient justement de lancer son tout récent album le 30 aout dernier à Québec) qui s’appelle snow & ashes. Comment cela est-il arrivé?

Charles-Olivier : « Ben oui! Et son nouvel album en français LeMaréographe est génial. J’adore Clément et je suis tellement fier qu’il ait sorti son album en français. J’en parle à tout le monde, il est hyper talentueux.  J’ai son album depuis deux semaines et c’est vraiment bon. J’ai découvert Clément au Pub St-Alexandre à Québec. Il jouait là un soir, et il n’avait pas encore sorti son album en anglais à ce moment. J’ai tripé sur sa musique. Je l’ai rencontré, à ce moment je n’avais pas encore fait mon film, il ne savait pas qui j’étais. Je lui ai demandé s’il pouvait écrire une chanson pour le film que je m’apprêtais à faire. On a développé une amitié par la suite. Et après quelques mois, il m’est arrivé avec une chanson composée pour le film qu’il a nommé du même nom que le film et cela parle de journalisme. Il est venu dans le studio, on a enregistré deux ou trois versions de la chanson et cela a été génial! »

Les artisans du film Neige et Cendres

Le film prendra l’affiche l’affiche en français et en anglais au cinéma Le Clap de Québec et aux cinémas Beaubien, et Quartier Latin à Montréal, le 16 septembre prochain.

Rhys Coiro (Blaise Dumas)

David-Alexandre Coiteux (David Arnault)

Lina Roessler (Sophie St-Laurent)

Marina Eva (Patricia Aznii)

Gabriel Oszeciuk (Mishka Aznii)

Frédéric Gilles (manu Poitier)

Natalie Chepurnyi (Stef Abelev)

Marianne Farley (Sana Abelev)

Alex Kudrytsky (Lt. Kaparov)

Jean Lapointe (Thomas Dumas)

Distribué par A-Z Films.

Écrit et réalisé par Charles-Olivier Michaud

Produit par Eric Mantion, David-Alexandre Coiteux et Charles-Olivier Michaud

Cinématographie de Jean-François Lord

Musique originale de Louis Côté

Musique et collaboration musique spéciale de Claude Lamothe

Collaboration musicale spéciale de Clément Jacques

Direction artistique de Marie-Ève Bolduc

Montage de Elisabeth Tremblay

Conseiller au montage Glenn Berman

Conception Sonore de Pierre-Jules Audet

Mix sonore de Luc Boudrias et Hans Laitres

Prise de son Bobby O’Malley

Scripte Patrick Aubert

Post-Production VISION GLOBALE

VFX Eve Brunet, Jacques Lévesque, Philippe Roberge – Vision Globale VFX

Identité visuelle et graphisme de Ariane Noël

Motion et titrage de Steve Huard

Il a amorcé une belle carrière internationale en étant présenté en première mondiale au Festival indépendant de Slamdance en janvier 2010 où il a remporté le grand prix.

Divers prix gagnés à date :

Grand Jury Best Picture – Slamdance Film Festival 2010
Best International Film Festival – Mexico International Film festival 2010
Best International Film – Washington D.C. Film Festival 2010
Best International Film – Sonoma International Film Festival 2010
Golden Kahuna – Alaska International Film festival
Kodiak Award – Honolulu International Film Festival

http://www.snowashes.com/

www.azfilms.com

http://fullumfilms.com/

http://clementjacques.com/

credit photos : A-Z Films et Caroline Demers