Enfin à Québec : Première édition du Festival du Jamais Lu, 17 et 18 novembre à l’AgitéE

 

Le Festival du Jamais Lu s’incarne à Québec pour une première année! Les 17 et 18 novembre 2011
Le Festival du Jamais Lu s’incarne à Québec pour une première année! Les 17 et 18 novembre 2011

Le Festival du Jamais Lu s’incarne à Québec pour une première année! Les 17 et 18 novembre 2011

L’AgitéE (251, rue Dorchester, Québec)

Entrée : 10 $ ? Carte Premières 7,50$

Réservations : 418?828?2018 ou info@jamaislu.com

www.jamaislu.com

 

Les 17 et 18 novembre se tiendra le premier Festival du Jamais Lu  Québec. Tout comme lorsque celui de Montréal est né il y a dix ans, l’événement vient répondre à une vive envie de la nouvelle génération d’artistes de Québec de faire entendre leur voix dans une formule qui témoigne de leur engagement face au monde qu’ils habitent. Loin d’être une copie de l’événement déjà existant, le Jamais Lu qui prend vie à Québec correspond aux besoins, aux envies et aux folies de la nouvelle génération d’ici. C’est d’ailleurs l’auteure, bien implantée dans le paysage théâtral de Québec, Anne?Marie Olivier, présidente du conseil d’administration du Jamais Lu, qui est à la base de cette initiative. Elle en assure la direction artistique, épaulée par Marcelle Dubois, directrice du Jamais Lu.

S’inscrire dans le monde qui nous entoure…

Écrire, prendre la parole publiquement pour s’adresser à ses concitoyens, sont des gestes signifiants. L’esprit du Jamais Lu est fondé sur cette responsabilité. Les oeuvres des auteurs de la nouvelle génération sont marqués par leur époque et sont peut?être les meilleurs catalyseurs de nos ambivalences, illusions, espoirs collectifs. Assister au Jamais Lu, c’est chercher ensemble qui nous sommes grâce à la fiction. C’est animée de ces désirs que la première programmation du Jamais Lu Québec a été bâtie en trois temps. 17 novembre à 20h

L’accélérateur de particules : première sortie pour oeuvre en évolution

Cinq auteurs en pleine ébullition nous donne à entendre ce qui se trame sur leur table de travail actuellement. Une occasion de découvrir avant l’heure, avec toute la fébrilité et la beauté des premières fois, les oeuvres que nous retrouverons sur nos scènes prochainement. Joëlle Bond, Steve Gagnon, Édith Patenaude, Jocelyn Pelletier et Erika Souci nous amènent dans leur monde de fiction, nous offrant un panorama des préoccupations de la jeune génération d’auteurs. 18 novembre à 17h

Olivier reçoit : discussion ouverte sur la place de l’auteur dramatique dans sa cité

En 2011, alors que le contexte politique se fait de plus en plus conservateur, que les médias nous aspirent souvent vers le bas, que l’espace de dialogue entre l’artiste et le public semble se rétrécir à vu d’oeil, quelle position adopter en tant qu’auteur? Sommes?nous censurés par le contexte ambiant, sommes nous peureux vis à vis nos spectateurs? Cette table?ronde vise à réfléchir collectivement à ce rôle essentiel, mais souvent banalisé, que doit avoir l’auteur au sein de sa communauté. Olivier Lépine recevra les dramaturges Sarah Berthiaume, Daniel Danis, Alexandre Fecteau, Steve Gagnon, Isabelle Hubert et

Christian Lapointe afin d’entamer la discussion qui s’ouvrira ensuite au public.

18 novembre à 20h

Cabaret corrosif : soirée littéraire qui écorche

Nous avons demandé à 10 auteurs ? Sarah Berthiaume, Olivier Choinière, Fabien Cloutier, Daniel Danis, David Desjardins, Philippe Ducros, Alexandre Fecteau, Isabelle Hubert, Emmanuelle Jimenez, Christian Lapointe et Catherine Léger – de laisser libre court à leurs plumes et d’oser ce que souvent la fiction ne permet pas : une prise de parole sans concession, un regard lucide, téméraire, cru sur notre actualité. Théâtre, poésie, manifeste, les genres se mélangent pour nous offrir une fête de la parole où le micro devient crachoir ou bazooka. Marie?Josée Bastien à l’animation sera accompagnée de DJ Christian Michaud qui rythmera la soirée.

…une bière à la main!

Si nous souhaitons que la profondeur des paroles présentées atteigne les spectateurs, nous tenons également à l’esprit festif et décontracté du Jamais Lu. Nous aurions pu produire l’événement dans un théâtre, mais nous avons préféré le groove du caf®¶?bar l’AgitéE qui épouse si bien le côté volontairement brut du Jamais Lu. C’est donc une bière à la main, que nous célébrons le geste courageux et entier qu’est celui de la prise de parole publique.

Le mandat du Festival du Jamais Lu

Le Festival du Jamais Lu est au théâtre ce que la performance live est à la musique. Un accès direct aux artistes, un moment brut et unique. Des dramaturges offrent leurs textes inédits en lectures publiques. Pensés par les metteurs en scène et portés par la voix de comédiens, ces lectures font jaillir des langues, formes, styles actuels. Tous sont empreints d’un désir commun : celui de réformer le monde dans lequel nous évoluons par le biais de la dramaturgie.

crédit photo: Martin Morissette