Selected Songs Recital de Lewis Furey est ovationné à Paris

Selected Songs Recital de Lewis Furey  est ovationné à Paris
Selected Songs Recital de Lewis Furey est ovationné à Paris

Deux ans après son précédent spectacle, Lewis Furey renoue avec le succès au Théâtre du Rond-Point de Paris où une supplémentaire de son nouveau spectacle est programmée le dimanche 8 janvier 2012. Le public est enthousiaste (Les Inrockuptibles qui avaient annoncé le spectacle avec la mention « À ne manquer sous aucun prétexte », parlent « d’un déluge d’applaudissements ») et les journalistes sont conquis par la performance de Lewis et Clara Furey et de ses musiciens : « Ce qui est très beau, bouleversant dans le récital que donne Lewis Furey avec ces trois musiciens-chanteurs dont sa fille, c’est la qualité des textes choisis, la qualité des interprètes. C’est un moment de poésie et de musique, un moment d’esprit. Car jamais la gravité des sentiments, des écritures, ne pèse. » précise Amélie Héliot du Figaro. De son côté, Catherine Schwaab de Paris-Match ajoute sur son blogue : « C’est riche, sophistiqué, pétillant, spontané, amusant, cultivé sans pédanterie, dansant, follement québecois dans son naturel et son talent ».

Pour parler de son nouveau spectacle Lewis Furey emploie l’expression « collage théâtral ». Celui que Télérama qualifie de « chaînon manquant entre Lou Reed et Léonard Cohen » propose un florilège de ses œuvres composées depuis le début de sa carrière : A Vision In A Dream, He Says Love Me, Song to Lorca, Hustler’s Tango, Lewis Is Crazy, Hunter’s Lullaby, Fire (ces deux dernières sur des textes de Leonard Cohen). Clara et Pilou chantent l’adaptation d’Antoine et Cléopâtre que Furey réalisa pour le Théâtre de la Ville en 2006. Clara seule chante trois adaptations de poésies soufis de Jaläu’d-din Rümi. Des lieds de Brahms, Rubber Gun Show choral et Casting For Love sont également au programme.

Une autre présence de la culture québécoise qui prouve que le talent d’ici est très apprécié outre-Atlantique, François Armanet du Nouvel-Observateur conclut son texte en parlant de Lewis et de « cet univers singulier de cabaret rock, glam pop et poésie underground. Soit la touche inaltérable de ses trois albums des seventies (…). Et cette fois, c’est la rage de sa fille Clara qui ravive son diable de père. »