CROIRE AU MAL / LA CHAPELLE 21 FÉV – 3 MARS

Karina Champoux, Simon-Xavier Lefebvre, Francis La Haye, Jérémie Niel /

Karina Champoux, Simon-Xavier Lefebvre, Francis La Haye, Jérémie Niel
Karina Champoux, Simon-Xavier Lefebvre, Francis La Haye, Jérémie Niel

“ Les familles heureuses m’angoissent ! ” Avec ce spectacle, le metteur en scène Jérémie Niel joue (littéralement) le père de famille et s’entoure de créateurs extrêmement talentueux pour faire son deuxième saut dans la danse. Son baptême chorégraphique a eu lieu dans un bar de danseuses dans le cadre de danse à 10 présenté par la 2e Porte à gauche et L’Agora de la danse, l’automne passé. Cette fois-ci il se met à nu et explore les bas-fonds de la psyché contemporaine dans une création méchante et sensuelle, violente et belle, oscillant entre danse et théâtre.

C’est avec ses interprètes et ses collaborateurs – et notamment le groupe We are Wolves qui participe à la création sonore – que Jérémie Niel a conçu Croire au mal : Francis La Haye, acteur et danseur chevronné (Stéphane Lafleur, Podz, Denis Chouinard, Denis Villeneuve, Dave St-Pierre, Virginie Brunelle) qui joue ici le rôle de la mère de famille ; Karina Champoux, danseuse exceptionnelle (Delirium du Cirque du soleil, Notre-Dame de Paris et plusieurs spectacles de Dave St-Pierre) et le très talentueux Simon-Xavier Lefebvre (Dave St-Pierre, Virginie Brunelle). Nous attendons donc avec impatience de découvrir, avec cette famille dysfonctionnelle, ce qui se cache sous les bonheurs marketing…

“Les spectacles de Jérémie Niel, si l’on accepte de se laisser atteindre, sont comme des coups de massue.” Aurélie Olivier —voir.ca

PÉTRUS Pétrus constate, en retrait, jauge le monde, mais ne le juge, et tente d’en tirer un sens esthétique, à défaut de pouvoir le comprendre. Pétrus ne montre aucune direction, il propose une interprétation artistique du désarroi face à la multitude des routes. Il lui semble que rien n’est plus riche que le vertige métaphysique de notre finitude, désespérante et pourtant belle parce qu’éternellement mystérieuse. Pétrus danse sur la corde hélas tendue entre émotion et intelligence pour provoquer un semblant de trouble derrière les masques, pour essayer. On a pu voir, de lui, respectivement en 2004 et 2007, La campagne de Martin Crimp et Son visage soudain exprimant de l’intérêt d’après Kroetz et Ducros. En 2008, Pétrus devient compagnie en résidence permanente à La Chapelle. Depuis, il y a présenté Tentatives de Jérémie Niel, Chroniques, en coproduction avec Abé Carré Cé Carré, un regroupement de trois pièces d’Emmanuel Schwartz, et Cendres, coproduit par le Festival TransAmériques.

CONCEPTION, CHORÉGRAPHIE, MISE EN SCÈNE ET INTERPRÉTATION JÉRÉMIE NIEL 

AVEC L’AIDE DES INTERPRÈTES KARINA CHAMPOUX, SIMON-XAVIER LEFEBVRE, FRANCIS LA HAYE 

LUMIÈRE RÉGIS GUYONNET 

CONCEPTION SONORE JEAN-SÉBASTIEN CÔTÉ AVEC LA PARTICIPATION DE WE ARE WOLVES 

La Chapelle remercie le Conseil des arts et des lettres du Québec, le Conseil des Arts du Canada, le ministère du Patrimoine canadien, le Conseil des arts de Montréal, le Ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale. 

crédit photo:   Ulysse Lemerise-Bouchard