Haute-Ville, Basse-Ville

Haute-Ville, Basse-Ville

 

Renaud Daigle est un jeune avocat ayant étudié à Oxford et combattu en Angleterre. À son retour dans la ville de Québec après ces années  d’exil, muni d’un diplôme universitaire en droit constitutionnel, il a une vue du monde fort différente de celle de ses nouveaux concitoyens. Au début du vingtième siècle la société québécoise de la province et de la ville du même nom  est en grande partie sous le contrôle de l’église catholique. Renaud Daigle a l’impression de marcher sur des œufs lorsque ses valeurs entrent en conflits avec celles de l’idéologie dominante.

Malgré lui, il sera entraîné dans les méandres d’une enquête sur un meurtre crapuleux qui a été commis aux dépends d’une jeune fille de la Base-Ville par des jeunes gens de la Haute-Ville.

Dans Haute-Ville, Basse-Ville, Jean-Pierre Charland décrit admirablement bien une époque pas si lointaine. Les années vingt se sont étirées jusqu’aux années cinquante dans la Belle province.

Ce roman politico-historico-policier est de grande qualité et retient l’attention du lecteur tout du long.

 Par un beau soir de juillet, en plongeant dans la rivière Saint-Charles, un garçon découvre le corps d’une jeune femme. L’indignation populaire s’enfle au gré des informations nouvelles : fille de charpentier, membre de la chorale de la paroisse Saint-Roch, désireuse de se faire religieuse un jour, elle aurait subi les « derniers outrages » et des brutalités inouïes.
Que fait la police? Rien, semble-t-il. Ou plutôt, murmure-t-on, elle s’efforce de soustraire les coupables à la justice. Des personnes jouissant d’un alibi à toute épreuve se trouvent poursuivies, alors que quelques beaux garçons de la Haute-Ville ne sont guère inquiétés. Pourtant, des noms circulent, des publications évoquent les circonstances du drame. Et voilà que le policier enquêteur chargé de l’affaire disparaît pour toujours dans les entrailles de l’immense asile de Beauport, Saint-Michel-Archange…
Se pourrait-il que la vertu et la vie d’une pauvre fille de la Basse-Ville pèsent, dans la balance de la justice, moins lourd que la quiétude des garçons des familles de la Grande Allée? C’est compter sans la faculté d’indignation d’un avocat récemment revenu à Québec et prêt à tout pour découvrir la vérité…

 

Jean-Pierre Charland

 

Jean-Pierre Charland a publié plusieurs romans, dont L’Été de 1939, avant l’orage (2006) et La Rose et l’Irlande (2007), salués par la critique et appréciés du public. La saga Les Portes de Québec a connu une carrière remarquable, ayant trouvé à ce jour plus de 80 000 lecteurs. La passion de Charland pour l’histoire et son talent de conteur s’allient pour offrir au lecteur des récits à la fois authentiques et profondément originaux.

 

Nombre de pages : 595

Prix suggéré : 14,25 $

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