Le Grand Jamais

 

Le Grand Jamais

 

Wow! Quelle façon originale de nous raconter l’atmosphère des années soixante et soixante-dix au Québec! Maianne, la sédentaire pour qui le monde est son intérieur, Catherine la nomade qui voit le monde au-delà du prochain horizon et Alexis le frère de Catherine et l’amour secret de Marianne. Un triangle amoureux…platonique. C’est par le biais de ces personnages que Danielle Trussart se remémore les années d’effervescence, qui ont mis le Québec et les Québécois à l’heure du vingtième siècle.

C’est avec son écriture nostalgique, presque mélancolique, que Le Grand Jamais atteint l’âme du lecteur. Le tout enrobé d’une tendresse quasi maternelle. Un style limpide, imagé.

Voilà un roman tout autant instructif  qu’agréable à lire.

Marianne écrit à Catherine, la grande amie de sa jeunesse, parce qu’elle veut rebâtir les ponts que celle-ci a rompus, de très nombreuses années auparavant. Dans ses lettres, elle lui raconte l’histoire de leur jeunesse, une histoire où Le Grand Jamais, un café de Saint-Vincent-de-Paul, occupe une place importante. Elle lui envoie des extraits de son journal intime et des photos, mais aussi des articles de journaux, car son récit accorde une large place au contexte social de l’époque, celui des années soixante et du début des années soixante-dix. Marianne rappelle à son amie aussi bien les modes, les émissions de télévision et les spectacles (L’Osstidcho, Les belles-sœurs) de l’époque que les personnalités (Vallières, Drapeau, Trudeau, Lévesque) et les événements qui l’ont marquée, au Québec (Expo 67, la crise d’Octobre) et dans le monde (Mai 68, la guerre du Viêtnam, le premier pas sur la Lune).

Danielle Trussart

 

Danielle Trussart a suivi des ateliers en arts visuels et elle a exposé ses peintures à Sainte-Thérèse, à Québec et à Baie-Saint-Paul où elle habite depuis 1993 et où elle exerce le métier d’aubergiste. Elle est coauteure des livres pour enfants Contes et bricoles et 101 comptines et bricolages. Récipiendaire du prix Robert-Cliche, en 2008, son roman Le train pour Samarcande a été sélectionné au 23e Festival du premier roman de Chambéry, en 2010.

 

 

Nombre de pages : 244

Prix suggéré : 22$

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