Rodolphe Burger (This Is a Velvet Underground Song That I’d Like to Sing)

Rodolphe Burger -This is a velvet underground that i d like to sing
Rodolphe Burger -This is a velvet underground that i d like to sing

Rodolphe Burger avec sa voix grave presque caverneuse nous propose douze reprises de chansons de la légendaire formation rock Velvet Underground. Il nous propose donc sa version sur étiquette Dernière Bande, ce disque a été enregistré dans les conditions du live Valley Session à la suite d’une tournée avec son nouveau trio.

L’idée d’une reprise de grands classiques n’est pas étonnante de la part d’un artiste ayant toujours été fasciné par ce « jeu » sur la réactivation permanente de la mémoire musicale. C’est à Prague, et non par hasard, à l’Akropolis, que Rodolphe a éprouvé pour la première fois le désir de « reprendre » le Velvet et qu’il a pris la liberté de le faire.

Avec cet album, il transforme les fonds baptismaux du rock en une véritable fontaine de jouvence pour nous plonger de façon amusée dans un fleuve d’énergie électrique, pure et gracieuse. S’envolant au-delà du mythe, il s’affranchit de l’encombrant pour ne garder que l’essentiel : cette matière magnifiquement épaisse dont on fait les grands disques.

Les douze titres de l’album: Intro, « This is a Vevel Underground song… », « Waiting For My Man », « Rock’n Roll », « Sunday morning », « All Tomorrow’s Parties», « Stephanie Says »,  « Sweet Jane », « Venus In Furs », « The Gift », « After Hours »,  « Sister Ray »,  « Das Lied Vom Einsamen Mädchen ».

À noter que cinq de ces pièces ont une durée de plus de 5 minutes, ce qui se voit rarement de nos jours. L’album, version physique est très joli, de fond noir avec des gammes de musique. Le livret comprend la liste des musiciens du groupe, des photos en noir et blanc ainsi que le catalogue. Il contient également une explication de ce qui a emmené Rodophe Burger à rendre hommage au Velvet Underground. (J’ai inclus une partie de son témoignage plus bas).

 

Témoignage de Rodolphe Burger

« Rendre hommage au Velvet Underground aujourd’hui, c’est pour moi faire un retour sur le moment où, il y a 30 ans exactement, j’ai décidé de « refaire » de la musique. Sans ma découverte du Velvet Underground, assez tardive au fond, puisqu’elle date de 1976 environ, je n’aurais sans doute jamais entrepris pour ma part de « retour » à la musique et à l’expérience de groupe qui a débouché plus tard sur la création de Kat Onoma.

J’ai découvert avec le Velvet que le rock n’était pas seule une histoire de teenagers. Mais qu’il était l’art contemporain par excellence. Ce que l’histoire même du Velvet, et notamment sa rencontre avec Andy Warhol, démontrait de façon éclatante. Je ne peux développer tous les aspects de cette « influence » du Velvet. Ce fut bien plus qu’une influence. Ils ont fait époque, leur rôle a été séminal, fondateur, et cela leur a échappé à eux-mêmes en grande partie, comme il se doit. Leur reformation, à laquelle j’ai assisté, ne pouvait qu’être décevante. Leur légende les dépassait » dit-il.

 

Rodolphe Burger : chant, guitare

Julien Perraudeau : basse, piano

Alberto Malo : batterie

Black Sifichi : mots parlés

Geoffrey Burton : guitare

Sarah Yu Zeebroeck : chant

Joan Guillon : claviers, accordéon

 

www.rodolpheburger.com

www.youtube.com/watch?v=zI0hOq_ucFI

dernierebandemusic.com/    « Sweet Jane »

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