Émile Nelligan, Poésies

 

Émile Nelligan, Poésies

 

Au moment où le Festival d’opéra de Québec s’apprête à présenter Nelligan de Michel Tremblay et du pianiste André Gagnon, (29 et 31 juillet, 2 et 4 août au Grand théâtre de Québec) il est bon que ce recueil de poésies d’Émile Nelligan soit réédité. Nelligan est une figure iconique de la poésie québécoise et le restera longtemps car il aura été mythifié par sa fulgurante mais brève apparition au firmament de la poésie de chez-nous.

Figure nationale de l’artiste rebelle, incompris et interné, victime mise au ban de la société, Émile Nelligan est plus que jamais un poète à découvrir et à écouter, comme une musique des anges dont la résonnance s’amplifie au fil du temps. Fortement imprégnée de romantisme et de symbolisme, sa poésie l’a élevé au rang des éternels grâce à ses thèmes et ses images : jardin de l’enfance, ivresse et morsure de l’existence, illumination de soi et du verbe poétique, douleur de vivre et géniale folie, musique du cœur meurtri, tableaux de la voyance lyrique et culte sublime des arts. Les sondes que ses vers envoient au fond de l’âme québécoise montrent une infinie fébrilité, partagée entre mémoire européenne et fleurs boréales.

 

 

 

 

Émile Nelligan

 

Né à Montréal en 1879, d’un père irlandais et d’une mère canadienne-française, Émile Nelligan est considéré comme une des figures mythiques de la littérature québécoise. Aussi précoce que celle de Rimbaud, son œuvre a marqué, par sa fulgurance et sa portée esthétique, plus d’un siècle de poésie. Interné à dix-neuf ans, d’abord à la retraite Saint-Benoît-Joseph-Labre puis à Saint-Jean-de-Dieu, il passe le reste de sa vie dans cet asile, où il meurt en 1941. Un opéra lui a été consacré (livret de Michel Tremblay et musique d’André Gagnon).

 

Nombre de pages : 168

Prix suggéré : 6,95 $

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