Rencontre avec l’étoile montante : Shirley Souagnon !

Shirley Souagnon en entrevue avec la journaliste Hanane Hadjloum !Shirley Souagnon, futur grande star de l’humour en France, nous honore par sa présence à Montréal pour une deuxième année consécutive dans le cadre du Festival Zoofest. Celle que le journal La Presse a surnommé la « Tite bibitte » y présentera son tout nouveau spectacle Sketch Up au bar Underworld le 16 et 18 juillet prochain à 19 h 30.

Rencontre avec l’étoile montante qui saura, sans aucun doute, gagner le cœur des québécois!

H.H : Décris-nous ton parcours. Il paraît que ta première passion a été le basket-ball, puis que tu as découvert l’humour par la suite?

S.S : Jouer au basket est une passion qui me tenait beaucoup à cœur et que je pratiquais pas mal. À un moment donné, on m’a proposé d’aller jouer aux États-Unis. C’était bien comme passion, mais pas un truc que je voulais faire comme métier. Du coup, je suis rentrée en France, j’ai commencé à faire du théâtre. J’ai intégré une troupe privée. J’ai eu une professeure qui m’a beaucoup appris. Par la suite, tout s’est enchainé très rapidement…

H.H : Est-ce facile pour toi d’écrire ?

S.S : C’est un vrai travail. J’apprends toujours à écrire. J’ai toujours su que je voulais faire rire. Donc, j’ai appris à écrire dès le départ de bonnes formules de vannes. C’est génial ! C’est quelque chose qui ne s’arrête jamais !

H.H : Qu’est-ce qui inspire Shirley Souagnon ?

S.S : Ce que je ne connais pas. Un amusement. Un enfant qui vient de découvrir une balle et qui fait euh.. euh…euh.. (rires). Je n’ai pas de sujet de prédilection.

H.H : À quel(le) humoriste aimerais-tu ressembler ?

S.S : J’aimerais d’abord me ressembler, déjà que ce n’est pas évident de se trouver (rires)! Par contre, les gens que j’adore sont ceux que j’ai découverts l’an dernier. Des humoristes très drôles de la nouvelle génération que je retrouve cet été à Montréal, Adib Alkhalidey et Francois Bellefeuille. Ils m’ont vraiment marquée. Aussi, d’autres très connus aux États-Unis comme Chris Rock et Wanda Sykes. Il y en a pas mal en fait. À part ressembler à quelqu’un (rires), j’aimerais me trouver. Ce serait sympa !

H.H : En quelques lignes, pour le public montréalais, décris-nous ton spectacle Sketch Up.

S.S : Je me présente, en fait, comme les gens ne me connaissent pas. Shirley c’est mon prénom, ce n’est pas un pseudo. En France, on me demande souvent si mon prénom est un truc à l’américaine. Souagnon, est une marque de fromage de chèvre en France. Franchement, je ne peux pas m’appeler Shirley Souagnon et avoir choisi ça sciemment (rires)! Je parle vraiment de qui je suis, je parle de mes anecdotes et des choses qui me touchent.

H.H : En quoi participer au Zoofest peut être un tremplin pour ta carrière ?

S.S : C’est vraiment une jolie découverte. C’est là où tu vois si ton spectacle et ton humour dépassent les frontières. C’est un défi, c’est génial.  C’est super d’avoir l’opportunité de faire ça à travers le Zoofest.

H.H : Dans une de tes entrevues télévisées, on voit ton manager, Franck Lorrain, te conseiller sur ta manière d’interpréter un personnage et lancer une réplique. Est-ce qu’il joue un rôle important dans ta carrière ?

S.S : Oui, il joue un rôle très important. D’ailleurs, c’est aussi mon tonton, mon oncle. C’est une figure importante. On est une équipe. On collabore ensemble. Il me donne des conseils, tout comme mon producteur qui est d’ailleurs entrain de filmer.

C’est avec un sourire et un charisme louable que Shirley Souagnon tient vivre l’effervescence du Zoofest. L’équipe d’InfoCulture souhaite adresser un remerciement particulier à l’artiste ainsi qu’à sa boîte de production Jive Squade Entertainment sans qui cette rencontre n’aurait jamais été possible !

Dotée d’un talent extraordinaire, cette humoriste a une énergie fracassante. Allez la voir au bar Underworld, elle vous fera vivre des émotions fortes. Âmes sensibles, ne pas s’abstenir !   

Shirley Souagnon,  bar Underworld 16-18 juillet 19 h 30.

http://www.shirleysouagnon.com/

http://www.zoofest.com/

Crédit photo : Angela Prates