Rencontre de RICARDO pour LA MIJOTEUSE, son nouveau livre de cuisine !

RICARDO et Jacques Leclerc
RICARDO et Jacques Leclerc

Rencontrer Ricardo Larrivée, c’est rencontrer une personne énergique, dynamique, simple, accessible et aussi pleine d’humanité et de passion. Il est comme à la télé, entier !

Dans le cadre d’une tournée de presse pour nous faire part de son nouveau livre de cuisine, « LA MIJOTEUSE, de la lasagne à la crème brûlée », Ricardo Larrivée était présent à Québec au cours des dernières heures.

Rappelons quelques faits concernant Ricardo. Natif de la région de Montréal de milieu simple, bien québécois, il s’est intéressé enfant à la cuisine dans les chaudrons de sa mère. Jeunot, à 17 ans, il suit une formation en cuisine et gestion à l’ITHQ. Par la suite, intéressé par les communications, il poursuit des études en radio-télévision à Ottawa. Puis, dans l’Ouest canadien, l’aventure et la carrière actuelle démarrent. Technicien à la radio de Radio-Canada de Regina en Saskatchewan, il se fait remarquer par tous ses camarades de travail pour ses bons petits plats. À tel point qu’on lui offre à la télé de Radio-Canada de cette ville une chronique sur la cuisine internationale.

Revenant au Québec, il commence au milieu des années 90 des chroniques de nourriture au journal La Presse, entre autres. Il y aura aussi une participation comme chef pour les recettes de télé de Marie-Josée Taillefer et de sa mère. Puis, c’est l’envol vraiment de sa carrière actuelle avec « Les Saisons de Clodine ». Ensuite, l’émission actuelle le matin à la télévision de Radio-Canada débute. Et Food Network lui ouvre ses portes avec l’émission « Ricardo and Friends », émission vendue et distribuée maintenant dans une quarantaine de pays du monde anglophone et ce, sans parler de l’émission quotidienne en français de Radio-Canada, maintenant vendue dans la francophonie. Également, l’été dernier, Ricardo nous entretenait de produits locaux à la télé avec la série Le Fermier Urbain.

Mentionnons la création de son magazine RICARDO, il y a 12 ans, qui atteint des ventes très importantes avec huit numéros par année. D’ailleurs et c’est bien parti pour cela, il veut en faire le meilleur magazine de cuisine en Amérique et même au delà. Également, depuis deux ans, Ricardo a mis en marché des ustensiles et des articles de cuisine de grande qualité à prix abordables, distribués dans de nombreux commerces au Québec et à l’extérieur.

Venons à parler de « LA MIJOTEUSE », le dernier livre de cuisine de Ricardo.
Vous aviez de la résistance face à la mijoteuse, lui dis-je. Il me répond : « Ca fait quatre ans que je n’avais pas fait de livres. Je ne suis pas vite. On a pris le temps que ça prenait. Mais au départ, pour la mijoteuse, je n’y voyais pas un grand mérite. J’étais plein de préjugés. Force est de constater que j’avais tort et heureusement que ma femme a insisté. Elle me dit : « regarde, tu reçois plein de courriels. Beaucoup de gens te parlent de ça. » De tous les sujets que les gens me demandent, c’est celui qui est le plus présent. »
Vous avez bien exploré la question, de façon extraordinaire ?
« Moi, je suis un excessif ! Quand on fait quelque chose, on va au bout de l’affaire et on le fait du mieux que l’on peut. Toute l’équipe, on s’est mis ensemble et on a testé les mijoteuses. On a testé tous les autres livres. Comment font les autres. Comment ils le font. Qu’est-ce qu’on garde. Qu’est-ce qui est bon et qu’est-ce qui n’est pas bon. Et là, on s’est mis à inventer des recettes. Beaucoup de recettes. Certaines étaient bonnes et d’autres n’avaient pas d’allure. Certaines se sont avérées de grands succès. On a gardé les 65 qui nous faisaient le plus plaisir et qui rentraient dans des catégories qui faisaient en sorte que l’on peut utiliser la mijoteuse douze mois par année. Je ne voulais pas que ce soit juste un truc d’automne et d’hiver. C’est pour cela que l’on fait des côtes levées et toutes sortes de desserts, de la cuisine végétarienne, de la cabane à sucre. Bref, ce que l’on veut manger au quotidien. En fait, on a voulu faire un livre qui fait que ce soit agréable et qu’il y en ait pour tous les goûts. C’était ça l’objectif ! »
Toujours, il y a un côté pratique, simple à vos recettes.
« C’est toujours ce qui nous guide. Faire quelque chose pour se dire, c’est extraordinaire et révolutionnaire et que personne va faire, ça ne m’intéresse pas. C’est pour cela que tous les ingrédients sont achetés à l’épicerie du coin. Et je ne veux jamais utiliser d’appareils hyper sophistiqués. Dans nos cuisines de développement, on a des cuisinières électriques avec serpentins. Pour moi, les temps de cuisson, c’est important. Un jour, si tout le monde est au gaz ou à autre chose, on changera mais il faut rester le plus près possible de ce que les gens ont quand ils rentrent à la maison, le soir. »

Ce que l’on peut retenir de Ricardo, c’est toujours de rester accessible pour tout le monde : du jeune, de la femme qui aime cuisiner au gars qui se risque à faire des plats pour sa famille et des amis. Toujours rester simple et accessible. Parlant d’accessibilité, pour le dernier magazine paru, il a envoyé en Italie deux de ses meilleurs chefs-collaborateurs de son équipe pour visiter et faire découvrir des entreprises familiales et des régions de renom. Mais il fait en sorte que tout lecteur du magazine, de passage dans ces régions, puisse avoir accès à ces lieux et commerces de façon abordable.

Dernier sujet abordé avec Ricardo : La Tablée des Chefs. Dimanche dernier, dans le cadre du Jubilé de diamant de la Reine Élizabeth, il a été décoré à la Citadelle de Québec par le Gouverneur Général du Canada pour son implication sociale comme porte-parole de cet organisme. Depuis plusieurs années, il s’implique avec cet organisme pour faire en sorte que dans des milieux difficiles au plan social et économique, on sorte d’une fatalité et que l’on aille vers d’autres images et d’autres réalités au plan alimentaire, vers un mieux être pour le futur de ces jeunes. Il va rencontrer les jeunes directement dans ces milieux en diverses villes du Québec.

Enfin, en se quittant, il m’a parlé de l’importance des repas en famille, lui qui a trois filles avec sa conjointe, Brigitte. L’importance par exemple, d’un souper en famille. Prendre une heure tous ensemble, manger et se parler. Au départ, il se peut que les premières vingt minutes soient tranquilles, sans véritable interaction. Mais un moment arrivera où le véritable échange va s’amorcer.

Rencontrer Ricardo, c’est effectivement rencontrer un individu dynamique, passionné, intéressant, perfectionniste et animé de valeurs et d’objectifs louables !

Voici la recension du livre de Ricardo par ma collègue Shirley Noël:  https://info-culture.biz/?p=55398

© photo: Jean Brouillard