Hier soir à l’Impérial de Québec, les amateurs de Rock progressif en ont eu pour leurs argent. En première partie, le groupe Mystery de Montréal et comme plat principal Arena de U.K. (Angleterre).
Dans un parterre et une salle à moitié vide et à majorité masculine, Arena était de passage à Québec après 7 ans d’absence. Ils ont débuté avec The Great Escape la première pièce de leur dernier CD, « The seventh dégrée of séparation » paru en 2011. Dès les premières notes a cappella de Paul Manzi on pouvait constater que nous allions passer une excellente soirée, on pouvait voir que les gars étaient très contents d’être dans une ville reconnue comme le berceau du rock Progressif en Amérique du nord. Par la suite, ils nous ont joué l’intégralité du dernier album excepté « Catching the Bullet », composé en grande partie par Clive Nolan aussi du groupe Pendragron.
Au début de « The Ghost Walk », 4ième titre de l’album, je croyais avoir droit à une reprise avec le titre « The Steppes » de Steve Hackett tellement ça se ressemblait avec le coup de bass drum et le snare bien frappé de Mick Pointer (ancien Marillion). Rehaussé du bass pédale de John Jowitt (i.Q)et des superbes partitions de clavier de Clive Nolan mais du moment que le chanteur embarque on sait que ce n’est pas une reprise, mais la partition de la batterie est sensiblement identique.
Dans Close Your Eyes que j’ai adoré en passant ! Le refrain est accrocheur et possède une saveur un peu pop. Le jeu de guitare de John Mitchell(John Wetton band) est excellent, avec un petit beat rehaussé de quelques notes en distorsion. Est-ce-que Clive Nolan voulait donner une saveur radiophonique à cette chanson? Lui qui a tout compris de la musique progressive, voulait nous démontrer une autre facette de son immense talent de compositeur.
Pour la deuxième partie du spectacle avec The Butterfly Man (L’homme qui ramassait des âmes) il nous ramené en 2006 de l’album Ten Years On «Don’t Forget to Breathe»de l’album The visitor , Pour l’occasion, M.Manzi a revêtu son chapeau haute forme pour ensuite le tirer dans la foule et faire le bonheur d’un fan. On suivit «Friday’s Dream »et « Ghost in the Firewall » de l’album Immortal 2000.
Après 1 h 45 de spectacle, nous avons eu droit un méga rappelle de pas à une ou deux, mais trois pièces pour terminer avec « Salomon» une pièce de 14 minutes parue sur Ten Years On. En conclusion pour leur seul concert en Amérique du nord, nous les amateurs de prog avons été comblés.
Merci à Arena de m’avoir permis se prendre des photos durant tout le spectacle.
Pour mettre la table et mettre le monde en appétit rien de moins que Mystery band progressif de Montréal .Tout d’abord j’aimerais vous dire que je n’avais aucune idée à quoi m’attendre. À part connaître le chanteur du groupe Benoît David qui a passé les trois dernières années avec le groupe YES. Oui Oui ! Vous avez bien lu. Également pour le drummer Steve Gagné. Et bien, ils m’ont surpris dans le bon sens du terme.Appuyé a la guitare par Sylvain Moineau,Benoît Dupuis clavier et Francois Fournier Bass.
Mystery était à la première apparition à Québec, et malgré qu’ils sont en tournée de promotion pour leur nouvel album « The World Is a Game » composé entièrement par Michel St-Père (guitar keyboards) en une heure, ils nous ont joué dix pièces tirées de leur discographie dont la superbe pièce « Pride » de 11.28 minutes. J’aurais bien aimé entendre « The world Is a Game ». Ce n’est que partie remise je l’espère dans un avenir rapproché.
Mystery existe depuis 1986, mais leur premier album est sorti seulement en 1992. Ce n’est qu’en 1996 avec leur CD « Theatre of the Mind » qu’ils prennent par surprise les critiques du monde prog.
Avec leur nouvel album The world Is a Game et leur future première tournée en Angleterre en 2013, je suis sûr qu’ils se feront plusieurs nouveaux fans.
fr.wikipedia.org/wiki/Arena_(groupe)
http://www.arenaband.co.uk/albums/
www.unicorndigital.com/mystery/
©Photos Peter Marcoux
