Une opération sauvetage de la SPA devient virale sur le web

SPA de Québec
SPA de Québec

Un cas de réhabilitation réalisé par la SPA de Québec en 2011 vient de refaire surface sur un important site américain de nouvelles. Qui ne se souvient pas des images marquantes de Rasta, ce Shih Tzu déposé à la SPA de Québec après avoir été retrouvé errant dans un bois.

Or, les images de cette spectaculaire transformation viennent de connaître un second souffle en raison d’un phénomène web devenu viral. La SPA de Québec reçoit des demandes d’informations d’un peu partout sur le petit miraculé. « Tout a recommencé dernièrement par quelques sites américains qui se sont intéressés à cette histoire datant d’il y a quelques années. Depuis, ces images sont reprises un peu partout dans le monde via le web » de dire Denys Pelletier, directeur général de la SPA de Québec. Des sites tels HLNTV.COM, propriété de Time Warner Company, ainsi que CNNESPANOL.CNN.COM se sont emparés de l’histoire et ont contribué à sa diffusion.

Pour la suite du récit, le petit rescapé se la coule maintenant douce auprès de sa nouvelle famille adoptive depuis plus de 2 ans. Rappelons qu’à l’époque, la SPA de Québec avait dû procéder à une opération nettoyage sans précédent, devant même utiliser une scie à plâtre pour venir à bout de la croûte formée de pelage et de boue sur l’animal. Par la suite, l’animal avait dû effectuer un séjour dans une clinique vétérinaire compte tenu de son état général. Rasta avait finalement été adopté le 20 novembre, soit 16 jours après avoir été apporté à l’organisme de Québec. « Comme exemple de services et d’investissements rendus par la SPA, on ne peut demander mieux. Nous avons procédé à sa transformation et à sa remise sur pied et ce sont les revenus de dons qui nous ont permis cette réalisation », mentionne Monsieur Pelletier.

La SPA de Québec tiendra d’ailleurs le 8 mai prochain un important cocktail de financement ayant pour but de l’aider à maintenir ses services de base. Selon le directeur général, il est impératif que les activités de financement de l’organisme, comme ce cocktail annuel, finissent par rapporter d’importants revenus, car l’OBNL est loin de rouler sur l’or : « on ne doit rien négliger pour maintenir ce genre de services », conclut-il.