Pour sa rentrée montréalaise, le coprésident d’honneur de la 16e édition du festival Montréal en Lumière, Bobby Bazini, a offert un spectacle mémorable dans un Métropolis rempli à sa pleine capacité, le jeudi 26 février.
L’auteur-compositeur-interprète, Bobby Bazini, est arrivé sur la scène sous un tonnerre d’applaudissements, signe qu’il était très attendu par ce public conquis d’avance. Entouré de ses 5 musiciens et de ses 4 choristes, il a pris un réel plaisir à offrir aux gens présents un survol de ses compositions du premier album Better In Time ainsi que de l’album canadien le plus vendu au pays, en 2014, certifié platine Where I Belong.
C’est justement avec la pièce-titre de l’album Where I Belong qu’il donnera le coup d’envoi de spectacle d’une durée de près de deux heures. Souriant et charmeur, le chanteur natif de Mont-Laurier, enchaîne ses compositions en interagissant avec les spectateurs tout au long du spectacle. Sa présence sur scène est convaincante, il y est chez lui, à l’aise et heureux.
Lors de l’une de ses interventions, qui soit dit en passant sont très naturelles, il dévoilera que le tapis qui orne la scène est identique à celui qu’il possède dans son salon, ainsi il a l’impression de se sentir à la maison, lorsqu’il est sur la route.
La force du phénomène Bobby Bazini résulte dans le fait qu’il transporte les gens dans son univers. Ses chansons aux styles, folk/country et soul, sont inspirantes et font du bien. Sa voix unique qui le caractérise, touche et émeut.
Son sujet de prédilection c’est les relations amoureuses, lorsqu’il chante une chanson, il s’investi. Lors de sa prestation sur la pièce Cherish Our Love, le public a droit à toute une interprétation, déjà que les mots de cette chanson sont touchants, il en rajoute en se précipitant au sol à genoux. La réaction des gens ne se fait pas attendre, ils réagissent vivement en criant et en applaudissant à tout rompre. Un moment très touchant de ce spectacle qui n’a pas cessé de surprendre les privilégiés qui ont réussi à se procurer un billet pour ce show qui affichait complet.
Dans une ambiance plus intimiste, la portion acoustique fait plaisir aux spectateurs et ils le lui démontrent avec enthousiasme. Fait à noter, parmi les chansons présentées, lors de cette portion, une chanson ayant pour titre Darkness retient l’attention. En effet, Bobby campera son propre rôle en y chantant cette chanson, lors de la diffusion d’un épisode de la comédie dramatique Mon ex à moi présenté à l’antenne de Séries+.
La complicité est palpable entre les musiciens et l’artiste. Il n’est pas rare de les voir s’échanger des sourires. Entre-autres, lorsqu’ils performent sur la pièce Believe de l’album Better In Time, le public a droit à un moment fort du spectacle et il en redemande.
Un moment inattendu de la soirée, fut lorsque Bobby présenta pour la première fois une nouvelle composition ayant pour titre Get a Little Funky, écrite, lors de son récent séjour à Nashville. Une belle surprise qui fut très appréciée par les gens présents.
Au moment du rappel, l’éclairage est tamisé, dès les premières notes de la chanson Wich You Were Here, Bobby s’assoit sur le sol et gratte sa guitare, un moment saisissant de ce spectacle dont le public se souviendra longtemps.
Dans les prochaines semaines, Bobby s’envolera dans l’Ouest Canadien pour y présenter une série de spectacles.
La première partie a été assurée par le groupe 3G Harmony. Ce groupe est composé de trois sœurs talentueuses : Goreth, Gaëlle et Génika. Les spectateurs ont eu droit à un spectacle dynamique. Leurs voix s’harmonisent à merveille. Elles ont démontré un plaisir évident à partager la scène. Fait à noter, elles ont fait un passage remarqué lors de la première saison de l’émission Un air de famille sous le nom des sœurs Jonathas.
Pour les détails des spectacles de Bobby Bazini :
Site web : http://www.bobbybazini.com
Twitter : https://twitter.com/bobbybazini
Facebook : https://fr-ca.facebook.com/bobbybaziniofficial
3G Harmony
Site web : http://3gharmony.com
Facebook : https://www.facebook.com/3Gharmony
© photo: Marc Young, photographe
