Les artistes Edwin Bourget et Denis Mayrand convient le public à l’exposition « Reflets et brouillard » qui se tiendra à la Salle d’exposition du pavillon Alphonse-Desjardins (local 2470) du 8 au 26 septembre 2015. Venez y explorer, à travers la peinture et la photographie de ces artistes, les multiples couleurs et formes qui caractérisent le paysage québécois. L’exposition sera ouverte du lundi au vendredi de 9 h à 16 h 30 et le samedi de 12 h à 16 h. Les représentants des médias et le public sont aussi invités au vernissage, qui aura lieu le 9 septembre 2015 à 17 h 30.
Dans cette exposition d’une trentaine d’œuvres, les deux artistes proposent leur vision du thème Reflets et brouillard. L’un est artiste peintre et propose une étude des coloris associés au paysage : paysages simplifiés, paysages et grands espaces quasi abstraits. Certains tableaux cependant, délaissent la couleur; étant monochromes. Ils tirent leur inspiration du paysage urbain, dessins primaires de la lumière qui correspondent à une trace si primordiale, qu’ils laissent à l’observateur l’impression que la couleur des objets et des personnes n’est là que pour distraire, qu’elle est inutile pour représenter et donner vie aux personnages. L’autre est un photographe dont l’unicité du regard permet d’explorer des teintes de couleur s’apparentant à celles de peintres français du 19e siècle. La combinaison du regard des deux artistes nous permet de percevoir des abstractions voulues et des observations inédites d’un univers singulier.
Edwin Bourget
Edwin Bourget explore, entre autres, les coloris du paysage québécois. Ses tableaux le conduisent à des propositions qui simplifient le sujet, dont il en esquisse d’ailleurs à grands traits les couleurs et les textures. Son travail plus récent, qui présente des scènes de nuit en milieu urbain, est unique en ce qu’il exploite la monochromie et ne représente que la lumière et ses reflets dans le paysage.
Denis Mayrand
Denis Mayrand fait de la photographie plus intensément depuis une dizaine d’années. À l’origine, ses œuvres étaient plus généralement le bâti de la ville, mais avec le temps, son regard s’est concentré sur des structures naturelles plus restreintes. Le photographe examine ces morceaux de paysage à échelle d’homme par son regard immédiat, émerveillé par la richesse de l’ordinaire.
Les recettes de cette exposition seront entièrement versées à la Fondation de l’Université Laval au bénéfice des étudiants.
