En cadeau aux lecteurs pour ses 40 ans de carrière, Marie Laberge propose 2 livres, un roman et un essai

Marie Laberge © Michel Cloutier
Marie Laberge © Michel Cloutier

Année faste pour Marie Laberge qui, en plus de souligner ses 40 ans de carrière, lance Ceux qui restent, un roman intense et captivant, et Treize verbes pour vivre, un essai auquel elle pensait depuis de nombreuses années.

Ceux qui restent aborde la douloureuse question du suicide : combien de gens sont touchés, atteints en plein cœur quand quelqu’un se suicide ? Combien de blessures sont-elles infligées à ceux qui restent ? Personne n’en sort indemne. Les personnages qui évoluent dans le roman, Charlène, Vincent, Mélanie, Stéphane, Muguette… sont tous brisés, freinés dans leur vitalité par la mort brutale de Sylvain. Chacun réagit à sa façon. Chacun se bat comme il peut, avec les armes dont il dispose. La violence du geste suicidaire se répercute longtemps dans leur existence. Mais la vie est forte, très forte. Roman d’action empreint d’émotion, de réflexions sur la vie, roman d’une profonde humanité, Ceux qui restent fait entendre des personnages puissants et attachants. Malgré la dureté des faits évoqués, ce roman est avant tout centré sur ceux qui restent, ceux dont on parle si peu et qu’on laisse seuls devant l’innommable et l’insupportable. Parce que, si souvent, la société s’attache au geste et non pas à ceux qui doivent vivre avec. Marie Laberge atteint dans ces pages d’une grande dextérité formelle, un rare degré de compassion

Treize verbes pour vivre se veut à la fois une réflexion, une exploration et un aveu. Mais c’est avant tout un cadeau. Après quarante ans de carrière, quarante ans à bénéficier de l’accompagnement des lecteurs, Marie Laberge a voulu leur offrir un projet qui la travaillait depuis longtemps. Quels verbes sont essentiels si on veut explorer à fond celui de vivre ? Il n’y a qu’une romancière pour chercher dans l’action la définition de l’intensité. Avec cet essai, Laberge expose ce qui lui semble indispensable pour amener le verbe – et la vie – à son sommet. Elle analyse ce qui fait de chacun de nous les vivants que nous sommes, contradictions et harmonie incluses. Mais elle ne se contente pas de disserter, elle fouille les verbes à fond et elle se mouille en passant en revue comment chaque verbe a pris place dans sa vie personnelle. Sans devenir un récit autobiographique, cet essai entrouvre tout de même une porte privée. D’une honnêteté réjouissante, ces réflexions à la fois sensées et percutantes apportent un éclairage inusité sur cette écrivaine de fiction qui réussit à aborder un nouveau genre sans perdre sa verve et son humour. Et surtout, il permet de faire le point sur ce qui importe fondamentalement dans la vie de celui qui lira cet essai. Le premier des treize verbes ? Jouir… et ce n’est que le début.

à propos de l’auteure
L’écrivaine, auteure dramatique, comédienne et metteur en scène Marie Laberge a créé au fil des années une œuvre riche en émotions qui lui a valu de nombreux honneurs, dont un Prix du Gouverneur général, le prix Ludger-Duvernay de la Société Saint-Jean-Baptiste, ainsi que plusieurs prix du public. De la saga familiale à l’intrigue policière, elle navigue avec aisance entre les genres et propose à ses lecteurs des textes au souffle puissant. Ceux qui restent est son douzième roman.

Treize verbes pour vivre
Marie Laberge
Éditions Québec Amérique https://www.quebec-amerique.com
ISBN : 978-2-7644-2969-9
Pages : 256
Prix : 19,95 $
en librairie le 26 octobre

Ceux qui restent
Marie Laberge
Éditions Québec Amérique https://www.quebec-amerique.com
ISBN : 978-2-7644-2970-9
Pages : 504
Prix : 29,95 $
en librairie le 26 octobre

© photo:courtoisie
© photo de Marie Laberge:Michel Cloutier