Montréal, 25 janvier 2016. Voilà qu’après cinq ans d’absence, Mérédith revient pour nous séduire, nous bouleverser aussi, avec sa personnalité névrosée, mais ô combien attachante. C’est sur la scène de la Salle intime du théâtre Prospero, du 23 février au 12 mars 2016, qu’elle tentera de vous reconquérir, comme la toute première fois. En effet, c’est en avril 2011 que Mérédith s’est fait connaître du public. Le verdict ? Tous se sont sentis interpellés, d’une façon ou d’une autre, par ce personnage à l’imagination aux tendances névrotiques.
Vous découvrirez ou redécouvrirez l’univers éclaté de Mérédith, jeune célibataire, avec davantage de collègues que d’amis, qui tente désespérément de fuir un quotidien qui l’étouffe. Elle en viendra à inventer et vivre une vie parfaite à l’image de ses rêves les plus fous.
Mérédith, c’est le portrait d’une solitude s’exprimant à travers une succession de monologues dans lesquels le personnage se met en scène. Sur le ton de la comédie qui marie finesse et absurdité, Mérédith confronte deux réalités : le quotidien et le fantasmatique. Les influences ici sont claires : on retrouve à la fois un peu de l’univers de Vian, de l’exubérance et de l’authenticité des personnages féminins d’Almodovar et de la folie de ceux de Woody Allen. Puis, le texte navigue sur des prouesses langagières pour créer une adéquation entre la voix et les pulsions corporelles.
Dans son exploration de textes de grandes pointures de l’écriture dramatique telles que Dany Laferrière ou l’auteur argentin Copi, Le Tartare s’est attardé à la plume de Marie-Christine Lavallée qui n’a rien à envier à ses compères.
Avec un désir de questionner l’individu et de décortiquer son identité pour mettre au jour les subterfuges qui lui font masque et avec Mérédith, un texte bouleversant de solitude et criant de vérité, le Théâtre le Tartare s’inscrit sans contredit dans son ère où les rapports que l’être humain cultive avec son entourage, ainsi qu’avec lui-même, sont en constant questionnement. Par les voies de l’humour et de l’autodérision, Le Tartare trace un portrait cru de la société et des névroses qu’elle engendre.
Informations: www.theatreletartare.com.
Mérédith, du 25 février au 12 mars 2016 à la salle intime du Théâtre Prospero à Montréal
Mise en scène • Jean-François Lapierre // Interprétation • Geneviève St Louis // Costumes • Elen Ewing // Scénographie • Éric Aubertin, Ludger Côté // Conception d’éclairage • Martine Richard // Conception sonore • Jean-Christophe Verbert //
Direction de production • Ludger Côté
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