Louis-Philippe Gingras — « PARC À CHIENS »

Louis-Philippe Gingras — « PARC À CHIENS »
Louis-Philippe Gingras — « PARC À CHIENS »

L’AUTEUR-COMPOSITEUR-INTERPRÈTE ANNONCE LA PARUTION D’UN DEUXIÈME LONG JEU EN 2016 AVEC UNE CHANSON INÉDITE METTANT À CONTRIBUTION

LA BRONZE

Du chemin, Louis-Philippe Gingras en aura fait avec son Traverser l’parc (novembre 2013, Simone Records), ce premier long jeu bien à lui qui, salué par la presse et applaudi au Festival en chanson de Petite-Vallée (lauréat de six prix), au Prix de la chanson SOCAN 2014 (nomination pour « Andromède »), ainsi qu’au GAMIQ 2015 (nomination dans la catégorie Album Roots de l’année), l’aura vu engloutir les kilomètres, trois années durant.

En février dernier, entre deux ou trois tournées de l’autre côté de l’Atlantique à accompagner l’artiste Marcie et à tester son propre matériel, en France et en Belgique, il enregistre un disque rempli de promesses, qu’il écoute en faisant du skateboard dans Montréal, un sourire fier au visage. En attendant l’automne et la parution annoncée de cet attendu deuxième LP, Gingras révèle ici une première chanson inédite, « Parc à chiens », une ode au temps qui file comme la jeunesse et aux bières de parc.

On dormira à belle étoile

Ou dans cabane du terrain d’balle

En cuillère ou en couteau sale

On boira direct dans fontaine

Des beats de drums su’ nos bédaines

Enlève donc ta tite laine

Fais de toi une Femen

Oui, juillet sera tienne et mienne

S’éloignant du son country auquel on l’associait, Gingras approche plus que jamais chaque chanson comme un monde en soi. Le folk de pêcheur s’ornemente de musique de chambre, et le rock automobile s’enjolive de cuivres solennels. Ici, la voix vibrante et claire de La Bronze embrasse la sienne avec une douce désinvolture, pour chanter le bonheur simple d’un moment de fainéantise. On reconnaît le crayon gras et pointu de l’auteur, l’habileté du musicien aussi. Et quand la batterie saute un fusible et que le piano explose, on célèbre le temps de huit mesures l’aberration de se croire seuls aux monde.