D’abord conçue comme neuf courts métrages, puis transformée en pièce de théâtre, avec comme titre 9 variations sur le vide, Stephane E. Roy voit maintenant son œuvre devenir un film avec l’apport de 9 réalisateurs, 21 comédiens de grands talents et un divertissement assuré dans cette comédie satirique 9 le film qui prend l’affiche dès le 9 septembre prochain !
Mon appréciation du film se trouvera sur ce site dès le 9 septembre.
J’ai rencontré le créateur de ce film Stephane E. Roy, ainsi que deux des réalisateurs Éric Tessier et Claude Brie, ainsi que 3 des acteurs du film, François Papineau, Bénédicte Décary et Marc Fournier. Voici mes entrevues avec eux.
Résumé
Réunis par le même besoin de trouver un sens à leur solitude et à leur incapacité à communiquer, ils sont venus nombreux chercher les conseils du spécialiste de la « Communic-Action© », Marc Gélinas. Pendant sa conférence, neuf personnages se croisent à travers autant d’histoires qui ont pour point commun la recherche de solution au vide qui les habite. Mais lorsque le nouveau gourou de l’incommunicabilité rencontre fortuitement le grand amour de sa vie, il y a comme un décalage entre la théorie et la pratique…
Stéphane E.Roy scénariste, acteur et réalisateur du segment Abus
Racontez-moi la genèse de ce projet. «Au départ, je voulais faire des courts-métrages, pour les réaliser moi-même. Ne trouvant pas de financement, j’ai décidé de le monter pour le théâtre, avec 14 soirs de représentation. Puis, c’est sorti en livre, dans un recueil de mes pièces. Puis un ami réalisateur l’a lu et a pensé en faire un film et comme c’était l’idée de départ, alors on est reparti en processus de financement et cela a fonctionné cette fois-ci. »
Comment s’est fait le choix des réalisateurs et des histoires que chacun d’eux s’appropriait? «J’ai appelé plusieurs réalisateurs, et je leur faisais lire mes histoires. Et dès qu’ils lisaient, ils aimaient. Alors, cela m’a mis en confiance. Je leur demandais de choisir l’histoire qui les inspirait le plus. C’est pour cela que Claude Brie et Ricardo Trogi ont été les premiers à choisir Banqueroute et Fuite. Et ainsi de suite. J’avais confié le dernier segment à Éric Tessier, puisque je voulais aussi qu’il coordonne tout le film au complet. Et quand est venu le temps pour moi de choisir un segment, j’ai pris le dernier qui restait, mais que j’aimais beaucoup, soit Abus, avec Christian Bégin et Anne-Marie Cadieux.»
Est-ce que le scénario est resté le même ou si cela a nécessité de réécrire pour les besoins du film? « On a fait de la réécriture et on a donné le droit aux réalisateurs de faire de la coscénarisation, pour ceux qui auraient le goût de changer certaines choses dans leur segment. La plupart n’ont rien changé, mais d’autres ont changé un peu la fin, des mots ici et là. »
Est-ce que chaque réalisateur avait carte blanche pour les comédiens, l’équipe technique? Le lieu de tournage? « Oui, totalement. Car bien que ce soit un seul film, vu qu’il a un lien connecteur, soit la conférence, quand on entre dans la tête de chacun des personnages, ce n’est pas grave que le ton change, car on est dans sa tête. Donc, on pouvait avoir quelqu’un qui se rappelle de vieux souvenirs en noir et blanc, tandis que l’autre, son souvenir est plus joyeux, plus zen avec le yoga et tout! Bref chacun son style. »
Tout au long des tournages, vous êtes allés sur le plateau pour voir ce qu’ils faisaient. Qu’en avez-vous pensé de chacune de ces réalisations? «C’est génial ce qu’ils sont faits. Ce que j’aime surtout c’est qu’ils ont fait différemment de ce que j’avais fait par exemple au théâtre. Dans le cas de la halte routière, d’Érik Canuel, les deux personnages de camionneurs étaient beaucoup plus loufoques que ce qu’Érik a présenté. Les personnages que jouent Maxime Gaudette et Nicolas Canuel sont beaucoup plus posés, sérieux et on dirait que cela donne une plus grande profondeur à mon texte. Ces personnages ne sont pas du tout clichés et pourtant cela aurait pu l’être.»
Éric Tessier, réalisateur du dernier segment Eccéité et coordonnateur du film au complet
Comment avez-vous été amené sur ce projet? « Stéphane me connaissait, il avait vu ,mon film pee-wee 3D et il avait vraiment bien aimé ça, alors il m’appelé et il m’a demandé de prendre le dernier segment et de coordonner le film au complet pour lier tous les segments ensemble et que cela fasse du sens. Et de mon côté, l’idée de réaliser le dernier segment et ainsi de fermer la boucle du film, je trouvais cela très intéressant. Et j’aimais aussi toute l’ironie que l’on retrouve dans le film au complet.»
Le fait de coordonner l’assemblage des segments, était-ce cela votre grand défi dans ce film? « Oui vraiment. Car quand tu réalises ton film, tu coordonnes le tout aussi, mais ce sont tes propres affaires, alors c’est simple. Mais dans ce cas-ci, c’est le film de 8 autres personnes, qui ont une sensibilité qui n’est pas nécessairement la mienne. Et c’est le fun ainsi, mais c’est aussi très différent à coordonner. À quelques reprises, j’ai fait quelques commentaires à certains réalisateurs, mais c’était mineur, car je n’étais pas là pour dénaturer leur travail, mais plutôt pouvoir conserver la couleur de chacun. Je ne voulais pas uniformiser les choses, mais faire fonctionner la magie. »
Et vous avez réalisé le dernier segment du film. Comment s’est faite la collaboration avec Stéphane, autant l’acteur que le scénariste de tout ce projet? «Stéphane, j’avais travaillé une fois avec lui, au CEGEP je crois, mais c’est tout. Il y a trente ans. Alors, c’était tout comme si on travaillait ensemble pour la première fois. Pour ce qui est de collaborer avec Stéphane, comme il m’a choisi comme réalisateur, il m’a aussi donné les pouvoirs sur le film. Alors, je l’ai dirigé et il s’est abandonné à mes directives. C’est la meilleure façon de faire pour que ça réussisse. »
Dans le film, pour chaque segment, on voit apparaître le nom du réalisateur de la petite histoire pourquoi?« On fait un film avec plusieurs réalisateurs, alors on assume cela jusqu’au bout. Je pense que ça fait partie du plaisir de pouvoir regarder des petits films de plusieurs réalisateurs. Donc, pour certaines personnes, ce sera, un petit bonheur que de voir un segment de son réalisateur préféré (Luc Picard, Michelin Lanctôt, Marc Labrèche etc..), pour d’autres personnes ce sera l’occasion de découvrir l’univers particulier d’un autre réalisateur (Érik Canuel par exemple)
François Papineau, acteur dans le segment Hystérie
Vous avez participé au segment Hystérie, qu’est-ce qui a amené sur ce projet? «C’est Jean-Philippe Duval qui m’a approché. Jean-Philippe c’est lui qui a réalisé Unité 9, États humains et le film chasse-Galerie. Dès qu’il pense à moi pour un rôle, en général je suis emballé. Jean-Philippe aime me donner des défis de personnages un peu étranges parfois. Et je sais qu’avec lui ce sera de la collaboration, du fun et pas de pression sur le plateau, mais on va travailler fort. »
Ce segment est le seul tourné en noir et blanc. «Oui c’est vrai et une chance que c’est en noir et blanc, car on tournait un film d’époque et dans ce temps-là, les couleurs étaient plutôt assez laides et mal agencées, alors c’était presque plus beau de voir cela en noir et blanc (rires)»
Quel était le concept de ce segment? « L’idée était de placer l’histoire dans une autre époque, en noir et blanc, pour rendre l’idée de faire vendre les tampons à la télé par une femme, encore plus révolutionnaire, pour le réalisateur (mon personnage) qui pense marquer l’histoire avec sa petite pub, alors qu’il se prend pour un génie en réalisation tel un Fellini. Donc, on a poussé la chose au maximum, en ajoutant à nos personnages un petit côté radiocanadien, avec le beau langage parlé, mais qui parfois dérape quand ils pètent une coche comme on dit.»
Comment est-ce que le tournage s’est déroulé? «On avait 2 jours de tournage et on avait quand même beaucoup de complexité avec plusieurs figurants, des caméras, des décors, et devoir capter le tout en noir et blanc. Pour le tournage, le segment a été séparé en trois morceaux, d’environ 5 minutes que l’on pouvait tourner en plan-séquence, en continu. Donc, cela facilite le tournage, mais cela nous a aussi demandé de répéter beaucoup ensemble avant. Mais comme on est un couple dans la vie, Bénédicte et moi, on a eu beaucoup de fun à se crier après à la maison pour répéter (rires)»
Avez-vous vu le film au complet? «Oui, hier et j’ai adoré ça. J’ai été très étonné, car je ne connaissais rien du film, à part notre segment. J’ai trouvé ça le fun de voir les univers différents de chacun. Et les comédiens sont tous bons! Et le sujet du film nous ramène au fait qu’au niveau de la communication on n’a pas tellement évolué au fil des années. On est toujours en train de dire le contraire de ce qu’on pense, ou encore de dire des choses blessantes sans s’en rendre compte. Bref, on ne s’écoute pas… on parle beaucoup, mais ça n’aboutit pas à grand-chose bien souvent et cela crée bien des malentendus qui sont bien soulevés dans le film.»
Bénédicte Décary actrice dans le segment hystérie
Vous avez participé au segment Hystérie, est-ce Jean-Philippe Duval qui vous a amené sur ce projet ? «Oui. En fait, il m’a appelé longtemps d’avance, soit environ 2 ans en avance, alors qu’il avait lu le scénario. Il voulait que j’y participe. »
Travailler avec son conjoint et des amis proches, est-ce que c’est plus facile de travailler dans ce temps-là ? «Des fois oui, mais des fois non (rires!) Parfois quand on se connaît beaucoup, on est moins indulgent envers l’autre. On est plus franc. On fait moins attention à la manière dont on fait notre commentaire à l’autre. Mais dans le cas de ce tournage, je dois dire que cela a été vraiment bien. On a eu beaucoup de plaisir. C’était très drôle à faire. »
Votre personnage est vraiment «over the top». Vous l’avez poussé à l’extrême, pourquoi ? «C’était la demande du réalisateur. Au début, nous, on pensait faire cela plus naturel. Mais Jean-Philippe a voulu qu’on y aille dans le côté extravagant des personnages. »
Dans le segment, vous tournez une pub et vous la recommencez plusieurs fois. Parfois, c’est complètement mauvais. Est-ce difficile de surjouer ainsi ? «Oui cela prend de la pratique (rire!). En fait, j’ai essayé différentes couleurs, je me suis donné à fond dans diverses interprétations. C’était vraiment le fun à faire. Se laisser aller dans toutes les directions comme ça. De jouer mal comme ça, ça me faisait rire en fait! »
Et qu’avez-vous pensé du film au final ? « J’adore, car c’est de l’humour noir. Ça parle du couple, mais dans ses côtés obscurs surtout. Ça représente une réalité qui n’est pas toujours belle, à voir disons. Une grande force du film ce sont les dialogues. Ils sont très forts. Et toute l’ironie qu’on y retrouve est vraiment riche. »
Marc Fournier, acteur dans le segment le lecteur
Vous êtes embarqué sur le projet à quel moment? «Probablement sur le tard. C’est en fait, lorsque Marc Labrèche est embarqué sur le projet, comme réalisateur. On avait travaillé ensemble Marc et moi sur les bobos. Donc, Marc m’a envoyé un courriel me parlant de ce segment dans lequel il entendait ma voix en le lisant. J’ai lu le scénario et j’ai sauté à pieds joints dans le projet. J’adorais le concept du film et la panoplie d’artistes impliqués. »
Et c’était comment de jouer cela avec Marc Labrèche, qui incarne un personnage insupportable? «C’était très facile d’être irrité par ses propos disons-le. Sans blague, Marc Labrèche est très drôle dans la vraie vie et en fait, le Marc que l’on voit à la télé, en entrevue, il est le même dans la vie de tous les jours. Ce qu’on ne soupçonne pas de lui c’est la grande rigueur qu’il a au travail. Faire de l’humour est une des formes de jeu le plus difficile à cerner. Donc, pour ce segment, on a fait plusieurs répétitions avant de tourner le film. Car on avait seulement une nuit de tournage pour le faire. On a essayé plein de choses en répétitions et quand on a eu un canevas assez solide, on a tourné et les talents d’improvisateur de Marc Labrèche est entré dans le jeu et j’ai essayé de me prêter à son jeu. »
Avez-vous vu le résultat final ? le film au complet ? « Non, je n’ai pas encore vu le film, donc je ne sais même pas de quoi à l’air notre segment au final. Je sais qu’il a des moments charnières du film qui s’y retrouve, mais pour le reste, dans les moments improvisés, je ne sais pas trop ce qui a été retenu. J’ai bien hâte de voir. »
Claude Brie, réalisateur du segment banqueroute.
Comment en êtes-vous venu à participer à ce projet? «Stéphane et moi on se connaît depuis assez longtemps, et un jour, il a voulu me rencontrer et il m’a parlé d’un projet de film, ou capsules vidéos, pour ses petits courts métrages. Ce n’était pas encore le projet ambitieux actuel d’en faire un film avec plusieurs réalisateurs et acteurs de renom. Il voulait mettre son œuvre en image. Et j’ai embarqué dès cet instant. Je crois avoir été un des premiers à embarquer. J’ai choisi Banqueroute, même si en fait plusieurs de ses histoires m’attiraient. C’était très difficile à choisir, car Stéphane écrit tellement bien. Il a une belle plume, alors tout me tentait. J’ai hésité longtemps entre le lecteur et banqueroute. Et au final, j’ai dû choisir banqueroute par instinct. Une chance en fait, car le lecteur, on le voit bien maintenant, c’était fait pour Marc Labrèche. »
Et pour choisir Sylvain Marcel, cela s’est fait comment? «En fait, c’est à la lecture du texte que j’ai vu Sylvain Marcel dans le rôle. Je le connaissais, car on avait travaillé ensemble sur le court-métrage, mon cher Robert. Et pour moi, c’était comme le prolongement du personnage que je lui avais déjà donné et qu’on n’avait pas pu approfondir assez»
Et comment s’est déroulé le tournage? «Du bonbon! Depuis quelques années, je travaille beaucoup en anglais, pas par choix nécessairement. Ça fait cinq ans à peu près que je suis associé à une boite qui me donne du boulot en anglais. Et je m’ennuie de travailler en français. »
Et vous qui avez vu le projet dès le départ, avec juste des scénarios, que pensez-vous du résultat? «Tout d’abord, je ne pensais pas qu’il aurait autant de réalisateurs de si grand talent qui se grefferait au projet. Peu de temps après moi, il y a eu Ricardo qui vient de Québec, tout comme moi, qui a choisi un segment. Une belle surprise de le voir se joindre au film. Ensuite plusieurs autres ont été intéressés, mais faute de temps ils ont dû abandonner l’idée. Mais au final, on a une superbe liste de grands réalisateurs sur le projet. Pour ce qui est du produit final, je l’ai vu deux fois, dans deux manières différentes. Et je dois dire qu’Éric Tessier a fait un travail phénoménal pour lier tous les segments. La première version que j’ai vue, il semblait manquer un petit quelque chose. Mais la deuxième version, je dois dire que la magie a opéré. Et je suis très surpris du résultat. J’avais lu tous les scénarios au départ et je les avais tous imaginés. Et ce n’est pas du tout ce que j’avais en tête. Par exemple, hystérie, le film de Jean-Philippe Duval, je ne l’avais pas imaginé du tout comme ça. Et pourtant, je suis un gars qui vient de l’univers de la publicité. Et je trouve cela génial d’avoir mis le tout en scène dans un décor d’époque. »
Galerie de photos des entrevues : https://www.flickr.com/photos/infoculturephotos/albums/72157672237625721
Le grand public aura également la chance de gagner un voyage dans le Sud grâce à Vacances Signature. Les participants devront remplir leur coupon et l’insérer dans les boites concours installées dans les cinémas participants. Le concours se déroulera du 5 au 11 septembre 2016 et le gagnant sera annoncé le 21 septembre. Tous les détails sur le site internet du film au www.9lefilm.com
9 – Le film prendra l’affiche le 9 septembre prochain.
9, le film se compose des épisodes suivants :
Abus – Un film de Stéphane E. Roy avec Anne-Marie Cadieux et Christian Bégin
Subitement – Un film de Luc Picard avec Alexis Martin, Sophie Cadieux et Charlotte Aubin
Fuite – Un film de Ricardo Trogi avec Hélène Bourgeois Leclerc et Pierre-François Legendre
Hystérie – Un film de Jean-Philipe Duval avec François Papineau et Bénédicte Décary
Je me souviens – Un film de Micheline Lanctôt avec Anne-Élisabeth Bossé et Magalie Lépine-Blondeau
Halte Routière – Un film de Érik Canuel avec Nicolas Canuel et Maxim Gaudette
Banqueroute – Un film de Claude Brie avec Sylvain Marcel, Marianne Farley, Diane Lavallée et Goûchy Boy
Le lecteur – Un film de Marc Labrèche avec Marc Labrèche et Marc Fournier
Eccéité – Un film de Éric Tessier avec Stéphane E. Roy et Noémie Godin-Vigneau
Genre: comédie dramatique
Origine: Québec, 2016
Durée: 1h51
Sortie en salles: 9 septembre 2016
Tournage: 2015 en plusieurs blocs
Budget approximatif: 1,5 M$
Réalisation (ordre alpha): Claude Brie, Érik Canuel, Jean-Philippe Duval, Marc Labrèche, Micheline Lanctôt, Luc Picard, Stéphane E. Roy, Éric Tessier et Ricardo Trogi
Scénario: Stéphane E. Roy
Production: Luc Châtelain, Stéphanie Pages
Producteur délégué: Daniel Morin
Société de production: Écho Média avec la participation de Téléfilm Canada, SODEC, crédits d’impôts fédéraux et provinciaux, Fonds Harold Greenberg, Radio-Canada, ARTV, Post-Moderne Distribution: L’Atelier Distribution de films
Par ordre alphabétique : Charlotte Aubin, Christian Bégin, Anne-Élisabeth Bossé, Hélène Bourgeois Leclerc, Gouchy Boy, Anne-Marie Cadieux, Sophie Cadieux, Nicolas Canuel, Bénédicte Décary, Marianne Farley, Marc Fournier, Maxim Gaudette, Noémie Godin-Vigneault, Marc Labrèche, Diane Lavallée, Pierre-François Legendre, Magalie Lépine-Blondeau, Sylvain Marcel, Alexis Martin, François Papineau, Stéphane E. Roy?
Équipe technique
Conception sonore et mixage: Jean-François Roy, Sylvain Brassard
Costumes: Claire Nadon
Direction artistique: Guillaume Couture
Montage images: Carina Baccanale, Alain Baril, Aube Foglia, Gaétan Huot, Matthieu Paradis, Carmen Mélanie Pépin, Myriam Poirier, Yvann Thibaudeau
Musique: Ludovic Bonnier, Anthony Rozankovic
Photographie: Yves Melanger, Vincent Biron, Bernard Couture, François Dutil, Alexandre Lampion, Ronald Plante, Claudine Sauvé, Nicolas Venne
Preneurs de son: Jean-Sébastien Roy, Marc Tawil
Abus
FICHE TECHNIQUE
Christian Christian Bégin
Annabelle Anne-Marie-Cadieux
Benoît Benoît Dutrizac
Réalisateur & scénariste Stéphane E. Roy
Directrice photographie Claudine Sauvé
Monteurs Alain Baril & Matthieu Paradis
Compositeur Anthony Rozankovic
Subitement
FICHE TECHINIQUE
Sébastien Alexis Martin
Sarah Sophie Cadieux
Maryse Charlotte Aubin
La Dame Marie-Ginette Guay
Réalisateur Luc Picard
Scénariste Stéphane E. Roy
Directeur photographie François Dutil
Monteur Gaétan Huot
Compositeurs Ludovic Bonnier & Anthony Rozankovic
Fuite
FICHE TECHNIQUE
Sophie Hélène Bourgeois-Leclerc
Richard Pierre-François Legendre
Réalisateur Ricardo Trogi
Scénaristes Stéphane E. Roy & Ricardo Trogi
Directeur photographie Ronald Plante
Monteur Yvann Thibaudeau
Compositeur Ludovic Bonnier
Hystérie
FICHE TECHNIQUE
Claudia Bénédicte Décary
Michel François Papineau
Réalisateur Jean-Philippe Duval
Scénaristes Stéphane E. Roy & Jean-Philippe Duval
Directeur photographie Yves Bélanger, Csc
Monteuse Myriam Poirier
Compositeur Anthony Rozankovic
Je me souviens
FICHE TECHNIQUE
Martine/Mireille Anne-Élisabeth Bossé
Viviane Magalie Lépine-Blondeau
Le jeune homme Francis Rose
Scénaristes Stéphane E. Roy & Micheline Lanctôt
Directeur photographie Alexandre Lampron
Monteuse Aube Foglia
Halte Routière
FICHE TECHNIQUE
Martin Nicolas Canuel
Yves Maxim Gaudette
Réalisateur Érik Canuel
Scénaristes Stéphane E. Roy & Érik Canuel
Directeur photographie Bernard Couture
Monteuse Carina Baccanale
Banque Route
FICHE TECHNIQUE
Louis Sylvain Marcel
La caissière Marianne Farley
La directrice Diane Lavallée
Le gardien de sécurité Goûchy Boy
Réalisateur Claude Brie
Scénaristes Stéphane E. Roy & Claude Brie
Directeur photographie Nicolas Venne
Monteurs Alain Baril & Matthieu Paradis
Compositeur Ludovic Bonnier
Le lecteur
FICHE TECHNIQUE
Jean-François Marc Labrèche
Matthieu avec deux « t » Marc Fournier
La gérant Ariel Ifergan
Réalisateur Marc Labrèche
Scénaristes Stéphane E. Roy & Marc Labrèche
Directeur photographie Vincent Biron
Monteuses Hélène Girard & Carmen Mélanie Pépin
Compositeur Anthony Rozankovic
Eccéité
FICHE TECHNIQUE
Marc Gauthier Stéphane E. Roy
Marie-Louise Noémie Godin-Vigneau
Réalisateur Éric Tessier
Scénaristes Stéphane E. Roy & Éric Tessier
Directeurs photographie François Dutil & Yves Bélanger, Csc
Monteur Alain Baril
Crédit photos : Réjeanne Bouchard