Éléphant et Fantasia, une histoire d’amour

 

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La première fois que le Festival Fantasia a invité Éléphant à y présenter un film restauré, cela a tout de suite été un coup de foudre. Il faut dire que pour répondre à l’invitation de Marc Lamothe, Éléphant avait fait fort.

C’était le 2 août 2012 au Concordia Hall Theatre et nous arrivions avec une première mondiale : Dans le ventre du dragon, de Yves Simoneau, fraîchement restauré. Le réalisateur accompagnait son film, entouré de presque tous les acteurs principaux : Rémy Girard, Michel Côté, David La Haye, Pierre Curzi, Marie Tiffo, Andrée Lachapelle. La salle était bondée, l’enthousiasme des spectateurs à son comble devant un des rares et des mieux réussis films de genre du répertoire québécois.

 

Karmina

Bon! un coup de foudre, ça ne dure pas, ça casse ou ça se métamorphose. Eh bien, avec Éléphant et Fantasia, ça s’est vraiment transformé en histoire d’amour. Non seulement Éléphant a été présent, depuis lors, chaque année, à ce festival de cinéma le plus couru au Québec, mais voilà que cette année, pour sa 21ième édition, Fantasia offre à ses fans trois films Éléphant restaurés, dont deux premières mondiales : Karmina (1996) de Gabriel Pelletier, dont les goules et les vampires fraîchement rajeunis par MELS Restauration, sous la supervision de Marie-José Raymond et Claude Fournier, co-directeurs d’Éléphant, vous feront frissonner d’épouvante et de plaisir. Karmina sera présenté au DB Clarke Theatre, le 24 juillet à 19 heures.

 

Rafales

L’autre première mondiale est un film plutôt méconnu d’André Mélançon, Rafales (1990), un suspense qui met en vedette Denis Bouchard, Marcel Lebœuf et Claude Blanchard. Un thriller qui glace le sang et des images qui, à elles seules, climatiseront la Première salle de la Cinémathèque québécoise puisqu’elles ont toutes été tournées à Montréal, en plein hiver, pendant des tempêtes à faire damner les cols bleus. À la Cinémathèque québécoise, le 25 juillet à 19 heures.

 

Aurore, l’enfant martyre

Et pour finir, comment être plus au poil dans le cinéma de genre qu’en offrant aux amateurs ce classique du début des années 50, La petite Aurore, l’enfant martyre, une restauration tellement complexe qu’Éléphant en poursuit le travail depuis plusieurs années. Mais rassurez-vous, le film est déjà plus que présentable et il sera projeté en présence d’Yvonne Laflamme, l’interprète principale, cette enfant qui fut martyrisée par sa belle-mère. Madame Laflamme, maintenant septuagénaire, s’entretiendra ensuite avec le public. Cette projection spéciale aura lieu en plein air sur la Terrasse de Concordia, à 21 heures, le 19 juillet.

 

Aux mille raisons qui existent déjà d’assister aux projections de ce grand festival s’ajoutent maintenant ces trois rendez-vous cinématographiques, la continuation de cette histoire d’amour entre Éléphant et Fantasia.