Le temps de le dire (Tome 1) Une vie bien fragile de Michel Langlois, une autre saga familiale historique captivante basée cette fois-ci à Drummond dans les années 1880.

Le temps de le dire (Tome 1) Une vie bien fragile
Le temps de le dire (Tome 1) Une vie bien fragile

Michel Langlois, on le sait, est un prolifique auteur de romans de fiction, à saveur historique, qui mettent en lumière une famille, au début de la colonisation. Que ce soit à Québec, Montréal, l’ile d’Anticosti, Michel Langlois nous fait découvrir la vie de ces colons à une époque révolue, et nous remémore les grands événements historiques qui sont survenus. Cette fois-ci, c’est à Drummond dans les années 1880 à 1888 que l’on est transporté, du temps que cette ville n’était que village et qui s’appellera un jour Drummondville! Étonnamment, l’anglais côtoyait beaucoup le français dans ce village à cette époque.


Résumé

1880, Drummond. Aimé Courchesne est bien connu dans la région, puisqu’à peu près tout le monde a recours à ses services pour traverser la rivière Saint-François vers les cantons de Wendover et de Simpson. Aimé s’enorgueillit de cette tâche, léguée de père en fils chez les Courchesne depuis la fondation du village. 
Mais la menace de la construction d’un pont pèse sur Aimé, sa femme et ses enfants, forçant le père de famille à s’endetter lourdement pour construire un nouveau bac afin de garder sa clientèle. Son gagne-pain devenu précaire, Aimé prendra-t-il le risque de conduire sa famille aux États-Unis, dans l’espoir d’une vie meilleure ?  

Comme toujours, Michel Langlois nous décrit la vie du quotidien de cette famille avec beaucoup de détails, de précisions et de descriptions imagées, qui fait en sorte qu’on a l’impression de vraiment y être dans cette époque qu’on n’a pas connue. Il est intéressant aussi de voir comment les gens voyageaient d’un endroit à l’autre, comment ils traversaient la rivière avec un passeur, avant qu’il n’y ait un pont.

On nous explique le fonctionnement dans un magasin général, le prix des denrées à l’époque. On nous explique aussi comment les gens fabriquaient de la perlasse, un savon tiré des cendres de potasse. C’est très instructif.

Avec beaucoup de recherche sur les années 1880, l’auteur nous fait revivre l’épopée du chemin de fer et l’exode vers le nord-est des États-Unis. Aussi, on nous explique comment les gens en sont venus, pour plusieurs, à aller tenter leur chance de faire fortune aux États-Unis, dans l’État du Massachusetts, lorsque le travail commença à manquer au Québec. Et quelle découverte de voir comment les gens avaient la vie encore plus dure dans ces villes des États-Unis. Quelle misère humaine!

Ce livre est un réel divertissement, pour nous sortir de notre quotidien. Il y a un bel équilibre entre le côté historique et la fiction. On s’instruit, tout en apprenant à aimer la famille Courchesne, tellement attachante, qui a de belles valeurs familiales et d’entraide. La fin du premier tome nous laisse sur notre faim, mais comme le deuxième tome arrivera d’ici la fin du mois d’octobre, on ne nous fera pas languir trop longtemps pour la suite.

Le tome 2 Le temps de le dire (Tome 2) Une vie nouvelle est prévu pour le 26 octobre 2017 

Michel Langlois
Michel Langlois

Originaire de Baie-Saint-Paul, Michel Langlois a fait carrière comme généalogiste aux Archives nationales du Québec. Sa première saga, La Force de vivre, a conquis plus de 100 000 lecteurs. La suivante, Ce pays de rêve, nous a transportés à l’époque du début de la colonie. Une autre série, Les Gardiens de la lumière, a dévoilé le quotidien de nos ancêtres sur l’île d’Anticosti. Avec Il était une fois à Montréal, l’auteur nous conduit dans le Montréal des années 1840 à 1890, une époque où la religion rythmait la vie des Québécois.

Nombre de pages : 350
 Prix: 22,95 $
Parution le : 2017-09-21

Collection : Roman historique
Éditeur : Éditions Hurtubise inc.

http://www.editionshurtubise.com/