Le mystère D’Irma Vep – Une pièce qui fait appel à notre ouverture d’esprit

Serge Postigo

De Charles Ludlam
Avec Serge Postigo et Éric Bernier

Les deux acteurs, Serge Postigo et Éric Bernier sont fabuleux et interprètent tous les rôles autant féminins que masculins avec brio.

Une histoire où s’entremêle le fantastique, la romance gothique, le burlesque,  les films d’horreur, et l’absurdité.   Il y a de tout pour tous les goûts dans cette comédie écervelée et divertissante ou le rire, les jeux de mots, les imitations ou références à l’actualité sont au rendez-vous.  On a l’impression que ça va dans tous les sens, mais on fini par comprendre le dénouement qu’à la toute fin.  Mystères à découvrir…

Éric Bernier et Serge Postigo

Par exemple, Serge Postigo fait un extrait de « pleurs dans la pluie » de Mario Pelchat, imite ou nous fait penser à « Rateau » un personnage de Jean-Michel Anctil pendant un court instant.  Même si la pièce se passe en 1840 en Angleterre, on mêle l’accent « British » et québécoise, on y parle de tombeau et en même temps, on glisse dans la conversation la nourriture « vegan » ou  « Me too ».  Tout pour demeurer alerte.

L’histoire :

Nous sommes en 1840, quelque part sur les landes d’Angleterre. Lord Hillcrest, célèbre égyptologue, rentre au bercail en compagnie de Lady Enid, sa nouvelle et virginale épouse. Au manoir de Mandacrest, ils égrènent les heures avec les domestiques Nicodemus et Jane, alors que plane encore le souvenir de la première épouse de Lord, la mystérieuse et regrettée Irma Vep. Celle dont le nom n’est rien de moins que l’anagramme du mot vampire.

Décors et costumes

La bonne se fait courtiser

La pièce se déroule en deux parties.  Dans la première partie, nous avons le décor d’un château avec bibliothèque, et portes nous menant à l’arrière-cour. En deuxième partie, le décor se trouve en Égypte avec tombeau, momie, etc.

Beaucoup de costumes raffinés et réalistes de l’époque.  De belles grandes robes, perruques, loup-garou, etc.

Les gens dans la salle ont beaucoup ri des performances extraordinaires des deux acteurs, de leurs pitreries, du changement de tonalité dans la voix.  Chapeau pour la vitesse grand V à laquelle les comédiens se métamorphosaient et pour la forme que ça leur demandait de changer de personnage régulièrement.

Crédit photos : Réjeanne Bouchard