Pokemon Detective Pikachu et The Hustle, deux comédies à voir au cinéma Le Clap cette semaine!

Pokemon Detective Pikachu

En plus de sa programmation alternative tout le mois de mai (Voir en Perspective 3e édition), qui présente 44 documentaires, en 122 représentations sur 31 jours, le cinéma Le Clap avait également plusieurs nouveautés à présenter à ses cinéphiles de tous âges. Pour ma part, je me suis laissée tenter par Pokemon Detective Pikachu, que j’ai vu avec mon fils de 24 ans pour la nostalgie du temps où les Pokemon faisaient partie de son univers d’enfant. Également, le film The Hustle m’a attiré avec ma fille, autant pour rigoler avec ces deux actrices hilarantes que pour voir comment ce remake en version féminine allait me plaire et me faire rire.

Pokemon Detective Pikachu

Un film de Rob Letterman également réalisateur de Chair de poule Présenté en V.O.A. en 3D ainsi qu’en version française. Durée: 104 min

États-Unis · Japon. 2019. Comédie réalisée par Rob Letterman. Scén. : Rob Letterman, Dan Hernandez, Benji Samit, Derek Connolly. Mus. orig. : Henry Jackman. Int. : Ryan Reynolds, Justice Smith, Kathryn Newton, Ken Watanabe, Bill Nighy.

Résumé : Tim Goodman est un ancien entraîneur de créatures Pokémon qui tente d’élucider la disparition mystérieuse de son père Harry, détective réputé. Sa quête lui permettra de faire la connaissance d’un Pikachu amnésique que seulement Tim semble pouvoir comprendre. Avec l’aide de Lucy, une journaliste, le trio découvrira l’existence d’un réseau de combats clandestins de Pokémon lié au sort de Harry. 

 Ayant vu, il y a presque 20 ans, le premier long-métrage Pokémon Mewtwo contre-attaque, avec mon fiston, nous avions vraiment envie de voir la première adaptation américaine de la licence Pokémon sur grand écran. Ce live-action est inspiré de la trame du jeu vidéo Détective Pikachu sorti en 2016 sur Nintendo 3DS.  Nous ne sommes pas les seuls à avoir eu l’idée de voir ce film, puisque la salle de cinéma Le Clap Ste-Foy était remplie de jeunes entre 18 et 25 ans. Belle nostalgie au programme.

Qu’est-ce que je retiens particulièrement de ce film? L’envie de vivre à Ryme City, où les humains ont chacun leur pokémon de compagnie. Ils s’entraident, se complètent et c’est beau de voir leur belle complicité. Bien que Ryme City ressemble à un quartier chinois, aux rues étroites et à la population encombrante, l’énergie et la bonne humeur étaient au rendez-vous pour nous donner le goût d’y vivre. Ensuite, il est certain que j’ai été attendrie par le mignon Pikachu dont les répliques sarcastiques et l’humour bon enfant m’ont fait craquer et éclater de rire.

Il est certain que l’histoire est plutôt prévisible par moment, malgré certains rebondissements inattendus. L’histoire est plutôt secondaire, car on est surtout happé par la direction artistique qui nous stimule énormément graphiquement. On a l’impression d’être parfois dans un jeu vidéo, où poursuites, explosions et prouesses techniques sont au rendez-vous.

J’adore aussi la nostalgie qui nous est amenée, avec le retour de certains pokémon de l’époque, en plus de la panoplie de nouveaux pokemon. Et il est intéressant de voir diverses références à d’autres univers et films qui plairont aux parents et aux grands admirateurs de cette saga culte. Mais les néophytes pourront également apprécier ce film à sa juste valeur car ils vont découvrir un univers fascinant !

The Hustle (Arnaqueuses)

The Hustle (Arnaqueuses)  Un film de Chris Addison

Présenté en V.O.A. et en version française Durée: 94 min

Comédie réalisée par Chris Addison. Scén. : Stanley Shapiro, Paul Henning. Mus. orig. : Anne Dudley. Int. : Anne Hathaway, Rebel Wilson, Tim Blake Nelson, Alex Sharp

Résumé : Anne Hathaway et Rebel Wilson, issues de classes sociales opposées, s’allient pour escroquer et anéantir les hommes qui ont abusé d’elles.

La bande-annonce de ce film donne un avant-goût de cette comédie qui met de l’avant Rebel Wilson (Pitch Perfect), toujours aussi hilarante avec son humour cru et physique ainsi que la très brillante Anne Hathaway (Ocean’s 8) qui lui donne la réplique avec aplomb et style. Elles sont opposées en tout, blonde, brune, enrobée, mince, simple, sophistiquée, et lorsqu’elles font un pari pour voir qui réussira à soutirer en premier 500 000 $ à un type choisi au hasard (Alex Sharp), le film prend alors son envol et devient intéressant à suivre. Je dois aussi mentionner le jeu d’Alex Sharp qui incarne cet homme à berner. Bien que les deux actrices jouent souvent un peu gros leurs personnages respectifs, ce dernier donne le ton très juste à son personnage, le rendant ainsi plus attachant.

C’est beau de voir toute cette richesse et l’idyllique ville de Beaumont-sur-Mer, sur la Riviera, sur grand écran, cela fait rêver. Et de voir ce film au cinéma Le Clap Loretteville, dans la première rangée de fauteuils inclinables, on a l’impression d’être chez soi, dans notre propre cinéma maison grand écran.

Ce film est le remake féminin du film  Deux fils de… (Dirty Rotten Scoundrels) de 1988 avec Michael Caine et Steve Martin.  Bien que ce film est plutôt inégal en matière de moments comiques et rebondissements, on peut dire que l’on passe une bonne soirée de divertissement léger.

La version originale anglaise est, à mon avis, plus intéressante à regarder, puisqu’on peut ainsi mieux apprécier les divers accents que prennent les deux escrocs, rendant le tout encore plus comique.  Ces deux fraudeuses aux styles opposés nous font rigoler et oublier notre quotidien pendant un moment.

Pour l’horaire de tous ces films au cinéma Le Clap ainsi que la liste des autres films présentés dans ce cinéma :  http://www.clap.qc.ca/

Pour le mois du documentaire Voir en Perspective 3e édition consultez :  http://moisdudoc.ca/