De la glorieuse fragilité – Danse K par K

De la glorieuse fragilité 4

Dernier soir le 1er novembre 2019 à 20 h
NOUVEAU LIEU : Salle Multi de Méduse
60 minutes
5 artistes sur scène

Une danse où les corps sont souples, s’abandonnent, se donnent le vertige, jouent et prennent toute la place.  Pour accompagner les quatre merveilleux artistes, un écran géant avec des mots qui donnent le ton à la danse et des témoignages de gens qui décident d’arrêter la danse malgré que la flamme est majoritairement restée allumée.   Il ne faut pas oublier le performatif de la vidéo sur scène par Andrée-Anne Giguère, qui va tout près des danseurs sur scène et retransmet leur ressenti par le truchement de Gros Plan.  L’effet des vidéos, des images en direct et des mots percutants sur écran géant, rendaient les danses énergiques, allant même jusqu’à l’épuisement et donnaient une touche de poésie au spectacle.

Ce projet lumineux a été crée par la chorégraphe Karine Ledoyen  qui après la pièce « Hôtel Dieu » avait le goût de poursuivre sur le deuil par la célébration de la danse.

La création du projet

De la glorieuse fragilité

Karine Ledoyen est partie à la rencontre d’interprètes qui ont quitté la scène professionnelle et durant un an, elle a interviewé une vingtaine de danseurs. Les entrevues ont représenté la porte d’entrée de cette nouvelle création. Elles sont devenues une trame narrative en résonance avec la danse offerte par les danseurs sur scène. Après avoir écouté l’ensemble des entrevues des danseurs de différentes générations tant de ballet, de contemporain que de la danse sociale, Karine a réalisé que le sujet qui en ressortait avant tout, était celui de la célébration de la danse. 

De ce projet, on pouvait acheter l’abécédaire en vente lors des représentations : 25$

« Le recueil De la glorieuse fragilité, l’abécédaire permet de partager, de manière parallèle et complémentaire à la pièce, la richesse des témoignages vibrants qui ont été habités et nourris tout au long du processus de création. Confidences, bribes de vie, introspections, ces expériences vécues constituent un espace de réflexions et de mémoire. »

Place au spectacle

De la glorieuse fragilité3

Le spectacle commence par un nettoyage d’une fête qui vient d’avoir lieu, une sorte de Bye Bye party pour un emploi qu’une collègue vient de quitter.

De la glorieuse fragilité est une brillante réflexion et célébration de son médium, un deuil d’une tendresse inouïe.

Les quatre danseurs et une vidéaste honorent la danse et la vive intensément avec sensibilité et plaisir.  Solo, duos, trios ou tous ensemble, ils se donnent de tout corps avant de quitter eux aussi un jour pour autre chose. Quoi qu’il en soit, on sent l’amitié prendre forme, la proximité entre eux pour exécuter les chorégraphies avec une belle simplicité. (Même si ce n’est pas simple).

La finale de la danse s’est terminé sur un beau « plancher doré – genre tapis glissant) avec de beaux reflets sur l’écran géant.  Autre fait à souligner, à l’occasion, il y avait de l’ombrage des danseurs sur l’écran géant, ce qui apportait un effet charmant à la chorégraphie.
Une discussion intéressante a eu lieu avec les artistes après la représentation.

 

Chorégraphie : Karine Ledoyen, en collaboration avec les interprètes
Interprétation : Elinor Fueter, Jason Martin, Simon Renaud, Ariane Voineau
Conception et manipulation de la vidéo sur scène : Andrée-Anne Giguère
Consultation artistique et direction des répétitions : Ginelle Chagnon
Conception musicale : Mathieu Doyon
Recherche sonore : Patrick Saint-Denis
Dramaturgie : Katya Montaignac
Lumières : Martin Sirois
Costumes : Jennifer Pocobene Jenn Pocobene
Direction technique et régie : Marc St-Jacques et Cassandra Duguay
Direction administrative : Francine Chabot
Direction de production : Karine Ledoyen
Assistance à la production : Nancy Lavoie
Photos : David Cannon
Coproduction : La Rotonde
Communications : Mathieu Mallet, Paul Goret (Bureau de Prod.)
Diffusion : Suzie Larivée (Agence La Tribu – disques & spectacles)
Résidences : Agora de la danse, Banff Centre for Arts and Creativity, Maison de la culture Notre-Dame de-Grâce, La Rotonde. 

Karine Ledoyen et Danse K par K 

Formée à L’École de danse de Québec, Karine Ledoyen débute sa carrière professionnelle en France. De retour au Québec, elle danse pour la compagnie Le fils d’Adrien danse jusqu’en 2006 et, en parallèle, fonde sa propre compagnie en 2005, Danse K par K. L’organisme est voué à la recherche et à la création de la danse contemporaine. Sensible au développement de son milieu, il offre également sa structure pour des projets de médiation culturelle importants, comme le prouve Osez!, un projet d’envergure et structurant pour la danse à Québec depuis 2002. Forte de 15 ans d’existence, la compagnie ne cesse de se renouveler et constitue un apport essentiel dans l’écologie de la danse contemporaine au Québec. Danse K par K compte à son répertoire sept œuvres dont Danse de nuit (2016), Trois paysages (2013), Danse de garçons (2013), Air (2010) et Cibler (2008) qui ont été vus dans les saisons de La Rotonde. La chorégraphie De la glorieuse fragilité a fait sa première mondiale à Montréal en novembre 2018. Elle a été présentée à Toronto en août 2019 et sera prochainement en tournée dans quelques villes du Québec.

 

Billetterie 

Les billets unitaires (1 à 5 spectacles) et les abonnements (6 spectacles et plus) sont en vente sur la billetterie en ligne de La Rotonde. Consultez larotonde.qc.ca/billetterie pour connaître les autres modes d’achat. Le tarif prévente est disponible jusqu’à une semaine avant la première du spectacle. Les étudiants et aînés profitent du tarif prévente en tout temps.

Photos spectacle – crédits David Cannon

www.larotonde.qc.ca/spectacle/de-la-glorieuse-fragilite