La caravane des pantins

Le 2 février 2010

 

« …raconté sur un ton de dérision… on apprend les rouages de la corruption internationale. » 

 

En transitant du grand amour passionnel au divorce, Marc croyait être resté le même : réaliste, libre et sûr de lui. Après la grande lessive de son compte en banque, il accepte de travailler à l’étranger pour une singulière compagnie de l’Alberta qui loue des équipements aux sociétés pétrolières disséminées autour du monde. Liberté, travail, amour, argent, tout semble revenu au beau fixe dans l’incroyable palace tunisien où il séjourne. Du moins, jusqu’à ce qu’il se fasse enlever avec trois curieux touristes arrivés un samedi matin pour quelques jours de repos.

Cette histoire d’enlèvement, de rançon, de corruption et de situations louches dans les pratiques internationales des compagnies d’exploitation pétrolière qui font affaire avec les pays comme la Lybie,  nous laisse des goûts amers dans la bouche. En sachant également que l’auteur Henri Laban s’inspire de situations réelles pour nous raconter les méfaits de ces crapules, cela ne nous donne pas grand confiance dans ce qui se trame un peu partout dans le monde pour l’exploitation de ce liquide noir. 

Ce roman est écrit sur un ton de dérision, avec des répliques succulentes et divertissantes, à travers des péripéties et des revirements de situations parfois difficiles à comprendre et pas toujours ragoûtantes à lire. 

L’intrigue prend un certain temps à s’installer vraiment. On nage dans l’ignorance, l’incompréhension et le doute dès les premières pages et il est difficile de conserver l’intérêt puisqu’on n’y comprend pas grand-chose. Il y a des moments où l’action stagne et on a l’impression que le récit tourne en rond. Cependant, vers la moitié du livre, on commence à démêler certains faits et à faire des liens entre les personnages et les divers complots. L’action redémarre et on tente de bien cerner les situations complexes qui se multiplient au rythme de la course folle qui s’active dans le désert et nous tient en haleine jusqu’à la fin. 

Pour les amateurs de suspenses, de scènes d’actions plutôt violentes et les complots internationaux des plus complexes.

 

 

Henri Laban

Fils d’un financier et d’une professeure de français, Henri Laban naît à Paris en 1941. Partagé entre son goût des sciences et de la littérature, il choisit au début des années 1960, la science des ordinateurs, puis se dirige en administration, en finances, pour finir en astrophysique. Spécialisé dans le développement des marchés internationaux, il travaille pour les principales compagnies mondiales de télécommunications pendant presque trois décennies. Au cours de ses voyages, il rencontre des situations exotiques où l’argent et le pouvoir politique s’entremêlent, où la corruption et la violence remplacent la loi. Puis, fatigué de cette vie de nomade, il choisit de poser son sac au Québec, dans les Cantons-de-l’Est, en 2000. Son goût pour la littérature reprend le dessus lorsqu’il entreprend en 2005 la rédaction d’un premier texte inédit, Jungle en famille, pour ensuite travailler sur Passion close, son premier roman publié par les Éditions JCL au printemps 2008. La Caravane des pantins,  publié au début de 2010 est son troisième ouvrage.

Prix suggéré : 24.95 $
442 pages

Éditions : JCL éditeur

Courriel: hlaban2001@gmail.com